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Augmentation des primes maladie: 50 raisons de s’en réjouir

48 raisons de se réjouir de l’augmentation des primes maladie
Et si l’augmentation des primes était une bonne nouvelle, mmmh? Non, on déconne.images: keystone, shutterstock, montage: watson

50 raisons de se réjouir de l’augmentation des primes

Oui, ça fait mal, on le sait. Chaque année, pour fêter la fin de l’été, votre salai... euh, pardon, votre prime maladie augmente davantage que votre masse musculaire ou les espoirs de paix au Moyen-Orient. Mais tentons de voir le bon côté des choses... avec une bonne dose de mauvaise foi (non remboursée par l’assurance de base).
25.09.2025, 12:0425.09.2025, 12:04

Voici 50 raisons de se réjouir de l’augmentation des primes maladie

  1. C’est devenu un événement incontournable, savamment calé entre la déclaration d’impôts et le marché de Noël.
  2. Ça coïncide avec l’ouverture de la chasse et le malade a toujours été une proie parfaite.
  3. Ça fait de nous des chasseurs de prime. Chic!
  4. Et puis, on peut au moins utiliser le mot «prime» au quotidien, puisqu’on n’en reçoit jamais au boulot.
  5. Il faut le prendre comme l’annonce d’un nouvel iPhone: on râle, mais on finit toujours par changer.
  6. Remuer de la paperasse pendant des semaines pour changer de caisse et finir par économiser 10 balles par année, mine de rien, ça occupe les jours de pluie.
  7. Tous les Suisses ont un ennemi commun. Pratique.
  8. Face aux primes maladie, tout le reste paraît donné.
  9. Comme le Matcha Latte du centre-ville.
  10. Ou le billet de train CFF.
  11. Ou même les loyers à Lausanne.
  12. C’est un bien positionnel comme un autre. Donc c’est comme si l’Etat nous obligeait à acheter un yacht.
  13. Alors qu’on n’a plus de thune pour payer l’essence.
  14. Et puis, au moins, on est couvert!
    (voir les 1847 exceptions qui ne sont pas couvertes, écrites en tout petit dans les conditions générales que personne n’a le temps de lire.)
  15. Du coup, on vérifie toujours soigneusement notre police, histoire de savoir si on a les moyens de choper une sclérose en plaques.
  16. Au final, dans le classement des proches qui nous espèrent en bonne santé, notre assureur est loin devant maman et chouchou.
  17. «Non, vous n’avez pas besoin d’une IRM.»
  18. C’est hyper attentionné finalement.
  19. Le médecin, c’est comme le fitness: on paie un abonnement hors de prix sans jamais y foutre les pieds. On a donc l’habitude.
  20. Ça fait tellement longtemps qu’on a l’impression de se faire racketter, qu’on ne saurait plus comment réagir si on nous annonçait soudain une baisse de 40%.
  21. Non, mais, imaginez... on pourrait par exemple partir en vacances un peu plus loin que Moudon.
  22. Même si le tourisme médical, ça reste du tourisme et c’est un peu comme des vacances après tout.
  23. Sans les augmentations de primes, on oublierait chaque année qu’une caisse maladie a osé s’appeler Atupri.
  24. C’est quoi la prochaine? Ordepri?
  25. CparembourC?
  26. Dantoncu?
  27. C’est une bonne manière de s’imaginer dans un resto bistronomique: la base coûte déjà un rein, mais il faut toujours rajouter un bras pour avoir droit aux accompagnements.
  28. C’est toujours hyper sympa de devoir parler à un télémédecin de ce poumon perforé par une barre de fer avant de pouvoir foncer aux urgences.
  29. Sans oublier que la franchise est une qualité humaine très appréciée.
  30. Même à 2500 balles.
  31. Et même si les assureurs en sont dépourvus.
  32. Si les primes n’étaient pas aussi élevées, on n’irait pas s’offrir 18 scanners et 50 séances de physio après avoir dépassé cette putain de franchise.
  33. Avoir une franchise à 2500 balles permet de relativiser notre état de santé: «Non, mais... en vrai, ça va, c’est sûrement un rhume».
  34. «T’as eu la grippe déjà, toi?»
  35. «Non, j’ai pas les moyens, on verra l’année prochaine.»
  36. Au moins on sait que le Conseil fédéral est aussi bon que nous dès qu’il faut négocier un truc.
  37. En vérité, on se fait du mouron pour rien, puisque Sanitas nous assure que l’on peut «optimiser nos primes, tout simplement».
  38. Oui, «tout simplement».
  39. Nous faire violemment les poches tous les mois, n’empêche pas les caisses maladie de conclure leur e-mail automatique en nous adressant leurs «meilleures salutations».
  40. Vous avez déjà croisé un cambrioleur qui se tire avec votre téléviseur en vous souhaitant bonne journée?
  41. «T’es chez qui toi?» est une question qui permet de réaliser que d’autres sont encore plus mal lotis.
  42. Vu que les assureurs génèrent des volumes de primes de 140 milliards de francs chaque année, c’est comme si on était tous un peu actionnaires.
  43. Après avoir payé sa prime maladie, on peut refuser des soirées au resto sans fausses excuses.
  44. Au moins, on ne parle plus de la météo pourrie dans les médias pendant une semaine.
  45. Sans la fourberie des assureurs, on ne saurait pas ce que veut dire «tiers garant».
  46. A chaque augmentation, il suffit de serrer un peu les dents.
  47. Enfin... les dents qu’il nous reste, puisque le dentiste n’est toujours pas remboursé.
  48. Une mauvaise surprise qui revient tous les ans à la même date n’est plus une surprise et ne peut donc plus être mauvaise.
  49. Etre en bonne santé, ce n’est déjà pas gratuit, alors pourquoi être en mauvaise santé serait plus abordable?
  50. Et puis... de toute façon, on dit bien «la santé avant tout», non?
Voici Kevin, le mouton qui fait rire les réseaux sociaux
Video: watson
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