Si vous travaillez/étudiez dans un endroit où il y a de l'air conditionné, votre vie est plutôt cool et vous vivez votre best life en apéro d'afterwork. Pour les autres, vous suez à grosses gouttes dans votre bureau, votre vie cette semaine est un enfer (littéralement) et vous courrez prendre une douche froide à la seconde où vous franchissez le palier de votre maison.
On espère pour vous que vous appartenez à la première catégorie. Parce que cette semaine, il fait chaud, très chaud, extrêmement chaud pour la saison. Tenez-vous bien: après un début de semaine autour de 28, le thermomètre a dépassé les 30 degrés ce mercredi, et le pic est prévu ce week-end. Avec 35 degrés attendus en plaine et 38 degrés en Valais, vous ne pourrez même pas vous réfugier à la montagne, car les 30 degrés sont censés atteindre les 1000 mètres d'altitude. Il va falloir encaisser la vague de chaleur, et même s'y habituer. Car avec le réchauffement climatique, ce phénomène est appelé à se répéter de plus en plus souvent.
Imaginez que vous avez posé quelques jours de vacances pour partir en voyage. Vous avez fait vos bagages la veille et vous vous levez tôt le matin car vous avez pris des billets low-cost. Vous débarquez tranquilou à Cointrin, le sourire aux lèvres. Là, vous vous dirigez vers le tableau d'affichage pour découvrir le numéro de la porte d'embarquement de votre avion. D'un seul coup, votre sourire disparaît. Votre avion est en retard, mais pas que lui. C'est littéralement TOUS les avions qui sont en retard. C'est la panique, vous vous dites que jamais vous n'arriverez à Ibiza, alors vous rentrez pleurer chez vous. En substance, c'est ce que vous auriez vécu si vous partiez en vacances ce mercredi matin.
Parce que figurez-vous que l'espace aérien suisse a dû fermer pendant trois longues heures. En cause, un dysfonctionnement du réseau de Skyguide, le contrôleur aérien du pays. A priori, toute cyberattaque est exclue, donc leur réseau a tout simplement planté. Et ce petit bug a eu de grosses conséquences: 77 vols ont dû être annulés et 15 avions ont atterri ailleurs. Chez la compagnie nationale Swiss, c'est 30 vols annulés et 6400 passagers grimaçant sur le tarmac. Et pour vous, c'est un départ en vacances catastrophique et une dépression nerveuse car vous avez eu l'impression que vous ne verrez jamais les plages d'Ibiza. Pas cool.
Un mois après l'élection présidentielle s'est déroulé le premier tour des législatives françaises, qui détermine le renouvellement de l'Assemblée nationale. Mais que s'est-il passé au juste depuis la réélection de Macron? Du côté du parti présidentiel, eh bien pas grand-chose. Après avoir dévoilé le nouveau gouvernement avec Elisabeth Borne comme Première ministre, ça a été silence radio de la part de Manu. Un silence facilement comblé par Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, qui s'est mis en tête et qui a réussi, à coup de vociférations, la mission impossible d'unir les gauches françaises sous la bannière de la Nupes (Nouvelle union populaire, écologique et sociale).
Ce dimanche était une sorte de match retour de l'élection présidentielle, car celui qui contrôle l'Assemblée nationale a un large pouvoir décisionnel pour les cinq ans à venir. On s'en souvient, Mélenchon avait fait campagne pour qu'on l'«élise premier ministre». Ce lundi, lorsque les résultats définitifs sont tombés, ce pari n'était pas gagné, mais pas non plus totalement perdu. La Nupes a récolté 26,11% des voix, juste devant les 25,88% d'Ensemble (les candidats de Macron). Avec 18,68% le Rassemblement national (RN) est arrivé à la troisième place. Par contre, c'est la débandade pour Reconquête! d'Eric Zemmour. Terminant à la quatrième place dans sa circonscription, le polémiste a été éliminé des législatives. Son parti ne récolte que 4,25%. Marion Maréchal doit s'arracher sa tignasse...
Vous vous rappelez de Squid Game, cette série qui a fait le buzz à la fin de l'année passée mais dont plus personne ne parle aujourd'hui? Mais si, c'est la série avec des Sud-Coréens en uniformes verts qui se font zigouiller dans des épreuves afin de remporter le gros lot et de repartir milliardaire... Une sorte de critique du capitalisme et de ce que les gens sont prêts à faire pour devenir riche. Eh bien première nouvelle qui date de la semaine passée: il y aura une saison 2, qui sera certainement un flop connaissant la capacité de Netflix à ruiner des séries prometteuses. Mais ce n'est pas le sujet de la semaine. Tenez-vous bien, il y aura également une télé-réalité Squid Game, pour bien surfer sur la vague du succès.
Netflix a lancé un immense casting en ligne pour trouver des candidats prêts à participer à Squid Game: The Challenge. Le concept est simple: il faudra participer à dix épreuves pour tenter de remporter un chèque de 4,56 milliards de dollars en espèces. Attendez, le but de la série, c'était pas justement de critiquer la vénalité des humains? Est-ce qu'on n'est pas justement en train de l'encourager? Ça en a tout l'air. Mais si ça vous chauffe, vous pouvez envoyer votre CV et tenter de remporter le jackpot. La seule restriction est qu'il faille parler anglais. Ah et rassurez-vous, Netflix a précisé que les jeux ne conduiront pas à la mort...
«Hmmmm, encore, c’était vraiment trop bon.» Eh non, ce n’est pas votre crush avec qui vous avez enfin conclu qui a prononcé ces mots, mais... une poubelle suédoise de Malmö. La ville a installé des poubelles parlantes depuis quelques années pour encourager les habitants à ne pas jeter leurs déchets dans la rue.
Pendant la pandémie, les autorités sont allées plus loin en diffusant, via leurs poubelles, des messages encourageant les gens à garder leurs distances. Et là, elles ont carrément pété les plombs. Afin d'encourager la propreté dans leur ville, elles ont fait parler leurs poubelles avec une voix féminine et des messages, comment dire... coquins. Est-ce que Malmö est uniquement peuplé de beaufs? Comment vont réagir les gamins qui voulaient jeter à la poubelle leurs emballages de bonbons? Existera-t-il des poubelles sensuelles à voix masculine pour des questions d'inclusivité? Tant de questions, si peu de réponses...