UBS renonce «volontairement» aux mesures de soutien mises en place par la Confédération et la Banque nationale suisse (BNS) afin de faciliter le rachat de Credit Suisse en difficulté, une transaction lancée en mars 2023 lorsque la banque aux deux voiles a dû faire face à une grave crise de confiance.
La grande banque a définitivement résilié le contrat de garantie contre les pertes, à concurrence de 9 milliards de francs, conclu avec la Confédération, ainsi que le contrat de prêts sous forme de liquidités de 100 milliards au maximum garantis par l'État et conclu avec la Banque nationale suisse (BNS).
La Banque nationale Suisse (BNS) a décidé à la demande d'UBS et en concertation avec le Département fédéral des finances (DFF) de lever au 11 août les accords de prêts d'aide sous forme de liquidités destinés à Credit Suisse.
Ces prêts, qui étaient assortis d'une garantie par la Confédération du risque de défaillance (PLB), devaient faciliter le rachat forcé de Credit Suisse par UBS, rappelle vendredi un communiqué. La première banque helvétique a par ailleurs indiqué que Credit Suisse avait entièrement remboursé au 10 août les prêts d'aide supplémentaires sous forme de liquidités.
La Confédération et les contribuables n'encourent plus aucun risque lié à ces garanties. En outre, celles-ci ont rapporté à la Confédération des recettes de l'ordre de 200 millions de francs, rappelle le communiqué publié vendredi.
Pour rappel, la mise à disposition de liquidités par la BNS, un montant maximum de 168 milliards de francs, avait permis le rachat de Credit Suisse par UBS en mars 2023, la banque aux deux voiles ayant dû faire face à une grave crise de confiance. Ce rachat forcé avait pour but la stabilisation de la place financière suisse et des marchés mondiaux, alors chamboulés par la faillite de certaines banques américaines.
(ats/acu)