Le géant espagnol du vêtement Inditex, derrière des marques telles que Zara, Massimo Dutti ou Bershka, a réalisé un bénéfice net de 1,2 millions de francs durant l'année 2020. Enorme? Détrompez-vous. C'est en réalité 69,9% de moins que celui obtenu l'année passée.
Dès la fermeture de ses magasins provoquée par la pandémie de Covid-19 en janvier 2020, Inditex a essuyé au cours des trois mois qui ont suivi, une perte nette de 4,5 millions de francs, la première en 20 ans.
Cette chute de bénéfice contraste avec les ventes sur internet d'Inditex, qui ont grimpé de 77% en un an. Soit un tiers de son chiffre d'affaires. Le géant de la fast-fashion a ainsi gardé son titre d'acteur majeur de la mode en ligne.
Mais cette croissance sur le net ne compense toujours pas la perte des ventes liée à ses 6829 magasins physiques du monde. Et ce début d'année 2021 n'arrange pas les choses. Depuis le 8 mars, 15% des boutiques sont toujours fermées, en raison des nouveaux confinements et restrictions décrétés dans plusieurs pays.
L'un des «faits marquants de l'année» pour le PDG reste l'introduction du «click and collect», ce service permettant aux consommateurs de commander en ligne pour ensuite retirer leur article dans un magasin de proximité. Un système qui permet aux employés de continuer à travailler en préparant les commandes. Inditex estime que presque tous les magasins devraient avoir rouvert d'ici au 12 avril.