Mohammad Hassan Akhund va prendre les reines du nouveau gouvernement afghan. Originaire de Kandahar, le nouveau Premier ministre afghan fut un proche collaborateur et conseiller politique du fondateur du mouvement et chef suprême, le mollah Omar.
Parmi les autres nominations annoncées mardi soir, on retrouve:
«Le gouvernement n'est pas au complet», a souligné M. Mujahid, assurant que son mouvement, qui a promis un exécutif «inclusif», allait essayer de «prendre des gens d'autres régions du pays.»
De retour au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par une coalition emmenée par les Etats-Unis, les talibans sont attendus au tournant par la communauté internationale, qui a prévenu qu'elle jugerait le mouvement islamiste sur ses actes.
Ses promesses, notamment en matière de respect des droits des femmes, peinent à ce stade à convaincre. Signe de cette défiance, plusieurs manifestations ont été organisées à Kaboul ces derniers jours par des militantes, rejointes par d'autres Afghans venus dénoncer la violente répression du régime dans le Panchir.
Le Panchir, où se trouvait la dernière poche de résistance armée au régime, «est très sécurisé maintenant, il n'y a pas de guerre», a assuré le porte-parole taliban.
Interrogé sur les manifestations de samedi, dispersées parfois par la force par les talibans, il a souligné que ces derniers «n'étaient pas encore formés» à la gestion des manifestations et a appelé les manifestants à prévenir les autorités de tout rassemblement 24h à l'avance. (ats)