Des éléphanteaux gambadant dans la savane, cette scène redevient quotidienne au Kenya. Et pour cause, en 2020, le pays d'Afrique de l'Est a connu un baby boom de plus de 200 éléphants, rapporte CNN . Mais comment l'expliquer? Il y a d'une part le résultat d'une politique anti braconnage extrêmement sévère. Et d'autre part, des parcs de moins en moins peuplés, qui a permis à la faune de prospérer.
Interrogé par CNN, le Dr. Patrick Omondi, directeur par intérim de la biodiversité, raconte:
Najib Balala, ministre du Tourisme du Kenya, ajoute: «La dernière fois que le Kenya a enregistré des jumeaux d'éléphants, c'était il y a 40 ans».
Mais la pandémie a aussi eu un impact dévastateur sur la protection des espèces menacées sur le continent africain. En cause? La perte financière que le Covid a généré sur l'industrie du tourisme. Et donc sur les moyens de conservation de la faune. Ces derniers dépendent en grande partie de l'écotourisme.
Pour rappel, en mars 2020, le Kenya a brusquement fermé sa frontière dans le but de freiner la propagation du virus. L'industrie touristique du pays, d'un milliard de dollars, s'est arrêtée brutalement, perdant plus de 80% de ses revenus. Il ne devrait pas se redresser avant 2024, explique Najib Balala, ministre du Tourisme du Kenya, sur le casque craquant. (hkr)