Si les soldats ukrainiens venus libérer la ville-clé de Lyman s'attendaient à de nombreuses découvertes peu engageantes, il est peu probable qu'ils aient envisagé de tomber sur... un ours.
Et pourtant, c'est bel et bien sur un pauvre ours brun qu'ont découvert les libérateurs. Enfermé dans le petit enclos d'un «zoo privé», l'animal, confus et en piteux état, était blessé. Il a été secouru par des volontaires d'UAnimals, une organisation caritative qui travaille pour soigner et évacuer les animaux victimes de l'invasion.
Selon l'association, l'ours aurait été touché par un obus tombé dans la maison où il était maintenu prisonnier. Parmi les autres animaux sauvages gardés captifs à côté, il est le seul survivant des assauts.
L'organisation a ajouté que l'ours, qui souffrait de contusions dont une importante blessure à la patte, a été transporté vers un centre de sauvetage d'animaux sauvages afin d'y être soigné. Une fois que son état s'améliorera, il partira en convalescence dans un parc naturel.
Notre brave ours brun n'est malheureusement pas la seule victime collatérale du conflit sanglant en Ukraine. En août dernier, UAnimals témoignait, par exemple, d'une sinistre découverte: les cadavres de 485 chiens dans un refuge à Borodyanka, juste au nord de Kiev. Les soldats russes les avaient laissés mourir de faim, enfermés dans leurs cages.
L'association caritative continue de tenir les comptes glaçants de ces victimes innocentes à poils et à plumes. Ils s'allongent de jour en jour. (mbr)