Un rassemblement de fétichistes à Anvers, en Belgique, a servi de foyer de contagion à la variole du singe. Selon les autorités belges, plusieurs cas de variole du singe sont liés au festival fétichiste Darklands, qui a eu lieu début mai, rapportait Blick lundi.
Les autorités sanitaires se veulent rassurantes, mais les cas s'accumulent désormais en Europe. Samedi, 92 cas confirmés ont été recensés dans douze pays où le virus n'est pas endémique et 28 cas sont suspects, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a expliqué le média romand.
Alors que la Gay Pride approche à grands pas, Israël s'inquiète de la venue de milliers de touristes à cet événement qui aura lieu à Tel-Aviv. Pour l'heure, un seul cas a été recensé dans le pays. Mais le ministère de la Santé craint une propagation du virus dans le pays.
Israël/Gay pride: le ministère de la Santé craint une propagation de la variole du singe dans le pays https://t.co/vikR4eQj26
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) May 22, 2022
Bien que la variole du singe ne touche pas uniquement les personnes homosexuelles, on sait désormais qu'elle se propage par contact étroit. Le Royaume-Uni avait, d'ailleurs, communiqué que les premiers cas confirmés concernaient des personnes qui entretenaient des relations homosexuelles.
La Suisse a, elle aussi, annoncé son premier cas de variole du singe, à Berne, samedi dernier, et envisage maintenant d'acheter un vaccin contre la maladie. Les cas pourraient s'accélérer davantage, a averti l'OMS. (sia)