Nous nous rapprochons gentiment du cadre mondial fixé par l'Accord de Paris. A savoir, le maintien du réchauffement global à 1,5°. Et non, ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle.
27.05.2021, 09:0227.05.2021, 15:52

Image: Shutterstock
L'année 2020 a été l'une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées. Aussi, une augmentation moyenne d'1,5° C par rapport à l'ère préindustrielle est probable pendant les cinq prochaines années.
Davantage de pluie?
La température annuelle moyenne sera probablement supérieure d'au moins 1°C, dans une fourchette établie entre 0,9°C et 1,8°C, à la situation préindustrielle, a précisé, jeudi, à Genève, l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Les régions de hautes latitudes et le Sahel devraient recevoir davantage de précipitations. De leur côté, des cyclones tropicaux devraient augmenter dans certaines zones.
«Il faut s'attendre à une fonte accrue des glaces, une élévation du niveau de la mer, une augmentation des vagues de chaleur et d'autres phénomènes météorologiques extrêmes»
Petteri Taalas, secrétaire général de l'OMM
Les effets seront plus importants sur:
- La sécurité alimentaire
- La santé
- L'environnment
- Le développement durable
Agir plus vite
«Nous nous rapprochons de manière mesurable» de la limite inférieure de l'Accord de Paris, déplore Petteri Taalas. La communauté internationale doit oeuvrer «plus rapidement» pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone.
L'OMM avait récemment précisé que l'année dernière avait été l'une des trois années les plus chaudes jamais observées. La température moyenne mondiale a dépassé de 1.2°C la situation de la période préindustrielle. (ats/hkr)
L'activiste chinoise fait une grève de la faim à Lausanne
Vidéo: watson
La Grève pour l'Avenir en images
1 / 18
La Grève pour l'Avenir, en images
A Berne.
source: sda / anthony anex
Plus d'articles sur le réchauffement climatique
Ceci pourrait également vous intéresser:
La décision du gouvernement du président Donald Trump de retirer un décret concernant les puces à haute performance, qui avait suscité une vive inquiétude en Suisse au début de l'année, soulève désormais la question: quelle sera la suite?
Les universités de Zurich ou de Lausanne peuvent souffler: elles pourront vraisemblablement continuer à accéder sans restriction aux puces à haute performance de fabrication américaine. Le gouvernement du président Donald Trump a annoncé, mercredi, qu'il levait une interdiction d'exportation de puces pour l'intelligence artificielle, une mesure décidée par son prédécesseur Joe Biden, qui concernait non seulement la Suisse, mais aussi Israël, le Mexique et le Portugal.