International
Corée du Nord

La Corée du Nord tire un missile balistique vers la mer du Japon

La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique vers la mer du Japon

La Corée du Nord a effectué un nouveau tir de missile balistique, alors que la Corée du Sud et les Etats-Unis continuent leurs exercices militaires.
19.03.2023, 17:3219.03.2023, 17:45
Plus de «International»

La Corée du Nord a tiré un missile balistique de courte portée dimanche, selon l'armée sud-coréenne. Il s'agit de sa quatrième démonstration de force en une semaine au moment où Séoul et Washington conduisent leurs plus importants exercices militaires conjoints depuis cinq ans.

L'état-major interarmées effectue des exercices

L'état-major interarmées (JCS) a indiqué, dans un communiqué:

«Notre armée a détecté un missile balistique de courte portée tiré des environs de la zone de Tongchang-ri, dans la province du Pyongan du Nord (nord-ouest), à 11h05 (03h05 suisses) vers la mer de l'Est.»

Les renseignements américains et sud-coréens analysent le projectile, qui a volé sur 800 kilomètres, a déclaré le JCS, qualifiant ce lancement de «provocation sérieuse» en violation des sanctions de l'ONU. Le JCS a ajouté que l'armée se tenait prête à répliquer de manière «écrasante», tout en poursuivant des «manœuvres et exercices militaires intensifs et minutieux».

Séoul et Washington mènent depuis lundi leurs plus importantes manœuvres militaires en cinq ans, censées renforcer leur coopération face à la menace croissante du Nord. Baptisées «Freedom Shield», elles doivent durer jusqu'au 23 mars.

Manœuvres aériennes après le lancement

Quelques heures après ce dernier lancement, le ministère de la Défense à Séoul a fait état de manœuvres aériennes impliquant au moins un bombardier de longue portée B-1B et des avions F-16 côté américain, ainsi que des chasseurs furtifs F-35A côté sud-coréen.

Le tir de dimanche intervient au lendemain d'une annonce de KCNA selon laquelle «plus de 800 000» jeunes volontaires déterminés à «anéantir de façon impitoyable les obsédés de la guerre» ont rejoint l'armée pour combattre «les impérialistes américains».

Des experts mettent en garde contre les tirs

Des experts avaient averti que Pyongyang prendrait probablement prétexte de ces manœuvres pour tirer plus de missiles et peut-être même procéder à un essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et le premier depuis 2017.

Selon le professeur à l'Université des études nord-coréennes de Séoul, Yang Moo-jin, les récents lancements servent aussi à tester les réponses trilatérales de la Corée du Sud, du Japon et des Etats-Unis.

L'an dernier, la Corée du Nord a déclaré «irréversible» son statut de puissance nucléaire et Kim Jong Un a appelé à augmenter de manière «exponentielle» l'arsenal militaire du pays, y compris en armes nucléaires tactiques.

Plus tôt ce mois-ci, le leader a ordonné à l'armée d'intensifier ses propres manœuvres en vue d'une «guerre réelle». (sas/ats)

Ce clip de propagande nord-coréen vaut tous les nanars du monde.
Video: watson
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Peter Magyar, «le premier clou du cercueil» d'Orban
Peter Magyar a longtemps été membre du parti de Viktor Orban. Mais il organise désormais des manifestations contre le gouvernement hongrois et veut défier l'actuel premier ministre lors des élections européennes. Sa position concernant la guerre en Ukraine est également scrutée de près.

Ce n'est pas souvent que quelqu'un se révèle dangereux pour Viktor Orban. Depuis près de quatorze ans, il dirige de manière presque incontestée son pays. Mais aujourd'hui, un obstacle se dresse sur sa route. Cet obstacle, c'est un homme, encore inconnu il y a peu, qui fait aujourd'hui descendre des dizaines de milliers de personnes dans la rue. Son nom: Peter Magyar. On pourrait le croire du côté de l'opposition, mais non. Il a été pendant des années membre du propre parti d'Orban, le Fidesz.

L’article