Trump et Poutine conviennent d'un nouveau rendez-vous en Europe
Et c'est plus précisément à Budapest, en Hongrie, que les deux dirigeants devraient organiser cette rencontre diplomatique censée «mettre fin à cette guerre ignoble», selon les mots de Donald Trump sur Truth Social, dans la foulée du «long, long» coup de fil de plus de deux heures.
«Nous avons décidé qu'une réunion de nos conseillers de haut niveau aurait lieu la semaine prochaine. Les premières réunions seront dirigées par le secrétaire d'Etat Mario Rubio pour les Etats-Unis, avec d'autres personnes encore à désigner. Un lieu sera choisi», a-t-il indiqué.
«Puis le président Poutine et moi-même nous réunirons dans un endroit déjà convenu, Budapest, en Hongrie, pour voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre 'sans gloire' entre la Russie et l'Ukraine», poursuit-il.
Toujours selon le président américain, son appel avec Poutine s'est révélé «très productif» et «de grands progrès ont été réalisés». Les deux dirigeants s'étaient déjà rencontrés en Alaska en août, sans que le sommet ne débouche sur un quelconque progrès vers la paix.
«Il est convenu que les représentants des deux pays s'occuperont sans tarder de la préparation d'un sommet, qui pourrait être organisé, par exemple, à Budapest», a pour sa part a déclaré le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, devant la presse après cette conversation au téléphone.
«Nous sommes prêts!» a commenté sur X le Premier ministre hongrois Viktor Orban, allié du chef d'Etat américain. Vladimir Poutine est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, dont la Hongrie a décidé de se retirer mais dont elle reste membre jusqu'à ce que ce retrait soit effectif, le 2 juin 2026. Viktor Orban avait déjà reçu en avril le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lui aussi visé par un mandat d'arrêt de l'institution basée à La Haye (Pays-Bas).
Cette déclaration intervient un jour avant la visite du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à la Maison-Blanche, qui veut obtenir de son homologue américain des missiles de croisière Tomahawk afin de renforcer les défenses de son pays face aux frappes russes.
L’introduction potentielle de missiles de croisière à longue portée représenterait un changement majeur dans les capacités de l’Ukraine, étendant sa portée de frappe en profondeur sur le territoire russe. Volodymyr Zelensky d'ailleurs arrivé jeudi soir dans la capitale américaine a fait savoir la délégation ukrainienne à l'AFP. (mbr)