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Trump est poursuivi pour diffamation par les «cinq de Central Park»

Trump est poursuivi pour diffamation par les «cinq de Central Park»

Cinq Américains noirs et hispanique, condamnés à tort pour le viol d'une joggeuse à New York en 1989 alors qu'ils étaient mineurs et innocentés des années après, poursuivent Donald Trump pou ...
Donald Trump devra répondre de diffamation devant un tribunal de Pennsylvanie après des propos lors du débat présidentiel du 10 septembre.watson/getty
Après ses commentaires sur une célèbre affaire judiciaire en plein débat présidentiel, le 10 septembre, Donald Trump est traîné en justice par cinq Américains noirs et hispanique condamnés à tort.
21.10.2024, 20:0321.10.2024, 20:03

Mineurs et innocentés des années plus tard, les «cinq de Central Park» ont passé entre six et 13 ans en prison, en 1989, avant qu'un violeur en série n'avoue avoir agressé seul la joggeuse dans le célèbre parc de Manhattan, la laissant pour morte. Une dizaine de jours après ce crime, Donald Trump, alors magnat de l'immobilier new-yorkais, avait acheté une page de publicité dans plusieurs quotidiens de la ville pour réclamer le rétablissement de la peine de mort dans l'Etat.

Un énième mensonge

Lors du débat télévisé le 10 septembre face à Donald Trump, la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris l'avait accusé d'avoir «tout au long de sa carrière, tenté d'utiliser les questions raciales pour diviser les Américains», citant notamment cet épisode.

Dans leur plainte déposée en Pennsylvanie, l'Etat clé où s'est déroulé le débat, les cinq hommes lui reprochent en particulier sa réponse à cette interpellation, dans laquelle il affirmait à tort qu'ils avaient «plaidé coupable» et que la victime était décédée.

Après l'annulation officielle de leurs condamnations, les cinq de Central Park condamnés à tort ont intenté une action civile contre la ville, qui a été réglée en 2014 pour un montant de 41 milli ...
Les «Exonerated Five» lors de la première de la mini-série de 2019 de Netflix When They See Us, basée sur l'affaire.

Longuement interrogés séparément en garde à vue, sans avocats, les cinq garçons, âgés alors de 14 à 16 ans, avaient été inculpés sur la seule foi d'aveux dans lesquels ils s'accusaient les uns et autres. Ils s'étaient ensuite rétractés, assurant avoir été piégés et contraints aux aveux par la police de New York, mais tous avaient été condamnés à des peines de prison.

En 2014, ils ont obtenu 41 millions de dollars de dédommagements de la justice américaine. L'un d'entre eux a été élu en 2023 au conseil municipal de la ville. (mbr/ats)

Donald Trump s'improvise serveur chez McDonald's
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Donald Trump s'improvise serveur chez McDonald's
Donald Trump pose avec des employés lors d'une visite au restaurant McDonald's le 20 octobre 2024 à Feasterville-Trevose, en Pennsylvanie.
source: getty images north america / pool
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Trump voudrait jouer la paix comme Taylor Swift ses tubes
Selon ses partisans, s’il peut sauver le monde, c’est parce qu’il pense d’abord à son pays. Alors qu’il savoure avec fracas la récente et fragile accalmie au Moyen-Orient, rendue possible par l’acceptation de la première étape de son «plan de paix», le président américain se montre toujours incapable de dépasser le stade de la colère et de la violence aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis sont-ils trop petits? Anecdotiques? Sans grand intérêt? Think outside the box disait l’autre. Donald Trump est décidément très à l’aise dans son costard de demi-dieu de la pacification, mais une fois le cul en dehors de ses frontières.

Car dans les grandes villes américaines, la terreur règne, insufflée par la police de l’immigration, l’armée et la détestation de tout ce qui ne vote ou ne légifère pas à droite. Pendant qu’il fanfaronne au Moyen-Orient, à coups de grands mots et de tacle à Emmanuel Macron, et savoure son implication bourrine dans la trêve inespérée, mais fragile entre le Hamas et Israël, America is vraiment pas encore great again.
L’article