Les deux pays ont formé le groupe de travail conjoint à l'automne – officiellement pour protéger les frontières extérieures de l'Union russo-biélorusse. Environ 9000 soldats russes sont stationnés en Biélorussie. Le dirigeant Alexandre Loukachenko n'a rendu visite aux troupes que vendredi. Selon le ministère biélorusse de la Défense, les unités de l'armée de l'air russe sont arrivées dimanche en Biélorussie. Tous les aérodromes et zones d'entraînement militaire de l'armée de l'air et de la défense aérienne en Biélorussie seraient impliqués dans les exercices de deux semaines.
Zelensky s'exprime au «G19» +++ Le G20 condamne l'offensive russe en Ukraine
- Le 24 février, Vladimir Poutine a lancé les troupes russes contre l'Ukraine. Depuis, la guerre fait rage.
- La Russie voulait s'emparer rapidement de Kiev, mais son plan a échoué. Elle a par conséquent changé ses objectifs et décidé de se concentrer sur le Donbass.
- Pendant des mois, aucun des deux belligérants n'arrivait à s'imposer sur l'autre. En septembre, l'Ukraine a lancé une efficace contre-offensive dans le nord-est du pays.

La Biélorussie annonce des manœuvres aériennes conjointes avec la Russie
Les deux pays ont formé le groupe de travail conjoint à l'automne – officiellement pour protéger les frontières extérieures de l'Union russo-biélorusse. Environ 9000 soldats russes sont stationnés en Biélorussie. Le dirigeant Alexandre Loukachenko n'a rendu visite aux troupes que vendredi. Selon le ministère biélorusse de la Défense, les unités de l'armée de l'air russe sont arrivées dimanche en Biélorussie. Tous les aérodromes et zones d'entraînement militaire de l'armée de l'air et de la défense aérienne en Biélorussie seraient impliqués dans les exercices de deux semaines.
Zelensky: les Ukrainiens résistent à de violents combats dans le Donbass
«C'est l'un des endroits les plus sanglants du front», a-t-il dit, décrivant la zone autour des deux petites villes qui font partie du mur défensif de l'Ukraine devant les agglomérations de Sloviansk et de Kramatorsk dans la région de Donetsk.
Contre l'exclusion de la Russie
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba avait appelé à l'exclusion de Moscou en vue de la guerre d'agression russe contre son pays. «Un jour, nous aurons à nouveau besoin de canaux de communication», a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande.
Moscou dit avoir mené des frappes sur Kramatorsk en «représailles»
«En réponse à la frappe criminelle du régime de Kiev dans les premières minutes de janvier 2023 (...), les forces russes ont mené une opération de représailles», a annoncé le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien, précisant avoir frappé deux casernes. La date précise de cette frappe n'a pas été indiquée par le ministère.
Les autorités ukrainiennes locales ont rapporté que Kramatorsk a été touchée par sept roquettes au cours de la nuit. Deux autres roquettes ont visé la ville voisine de Kostiantynivka. Samedi, des journalistes de l'AFP présents à Kramatorsk ont entendu au moins quatre explosions avant minuit.
L'armée russe a présenté cette frappe comme une vengeance pour celle menée à Makiïvka, en territoire séparatiste prorusse dans l'est de l'Ukraine, quelques minutes après le passage à la nouvelle année.
L'armée ukrainienne y avait visé un point de déploiement temporaire de soldats russes, provoquant la mort d'au moins 89 militaires, selon le bilan donné par Moscou.
Deux morts et neuf blessés ces dernières 24 heures malgré la trêve
Selon le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne Kyrylo Tymochenko, un civil a été tué dans la région de Kharkiv (nord-est) et un autre dans celle de Donetsk (est) et neuf personnes ont été blessées dans trois régions.
Vendredi et samedi, lors de cette trêve instaurée unilatéralement par la Russie à l'occasion du Noël orthodoxe, les hostilités avaient continué, même si leur intensité était moindre par rapport aux journées précédentes.
Après la fin du cessez-le-feu, l'état-major ukrainien a recensé plus d'une cinquantaine d'attaques russes aux missiles et roquettes dans plusieurs régions d'Ukraine au cours de la nuit.
Célébration du Noël orthodoxe, mais les hostilités se poursuivent
Comme la veille, l'armée russe a assuré son intention de poursuivre la trêve jusqu'à minuit samedi (21h00 en Suisse), tout en dénonçant des tirs d'artillerie ukrainiens sur ses positions qui se poursuivent. Elle a affirmé avoir repoussé des attaques ou répondu à des tirs ukrainiens dans plusieurs endroits du front, infligeant des pertes à son adversaire.
L'Ukraine met en doute la sincérité de la trêve russe, affirmant qu'il s'agit d'une ruse pour gagner du temps. Washington, Paris, Londres, Berlin et l'UE ont fustigé l'initiative. Des journalistes présents à Tchassiv Iar, dans l'est de l'Ukraine, ont constaté des bombardements soutenus tout au long de la matinée.
A Bakhmout, l'épicentre des combats situé plus au nord, l'AFP avait déjà entendu vendredi des duels d'artillerie des deux côtés du front, dans les heures qui ont suivi l'instauration du cessez-le-feu unilatéral par la Russie. Ces tirs étaient toutefois d'intensité moindre par rapport aux journées précédentes.
Selon le Parquet ukrainien, deux personnes ont été tuées et 13 blessées à Bakhmout au cours de la journée de vendredi, dans une ville en grande partie détruite par les combats et où les deux camps sont confrontés à de grandes pertes.
L'armée russe assure poursuivre son cessez-le-feu malgré des tirs
«Malgré les tirs d'artillerie des forces armées ukrainiennes sur les zones peuplées et les positions russes, l'application du régime de cessez-le-feu annoncé sera poursuivie par les troupes russes jusqu'à 24h00 (22h00 en Suisse)», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.
Le chef de l'Eglise ukrainienne dans un monastère pris à Moscou
Pour la première fois, le métropolite Epifany, chef de l'Eglise orthodoxe d'Ukraine créée en 2018-2019 après un schisme avec l'Eglise russe, a dirigé une liturgie de Noël dans la cathédrale de l'Assomption de ce monastère du XIe siècle, le plus important du pays.
Les croyants, dont des hommes en uniforme militaire, étaient rassemblés sous une forte présence policière, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les fidèles devaient montrer leur passeport et passer par des portiques détecteurs de métaux.
Situé dans la capitale ukrainienne, ce monastère était le siège de la branche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne dépendante du patriarcat de Moscou, qui a rompu ses liens avec la Russie en mai.
Malgré cette prise de distance, les responsables de cette branche sont sous pression des autorités ukrainiennes, qui ont mené ces dernières semaines plusieurs perquisitions dans des édifices religieux et sanctionné des ecclésiastiques pour leurs prises de position jugées prorusses.
Poutine assiste seul à un office du Noël orthodoxe
Le président russe a suivi la célébration dans la cathédrale de l'Annonciation, conçue à l'origine comme une église pour les tsars, menée par des prêtres en aubes dorées dont certains tenaient des candélabres, selon les images diffusées par le Kremlin.
Les années précédentes, Vladimir Poutine avait pour habitude d'assister aux services religieux pour le Noël orthodoxe dans des provinces russes ou en périphérie de Moscou. L'Eglise orthodoxe russe fête Noël le 7 janvier.
Dans un message diffusé samedi par le Kremlin, le président russe a adressé ses félicitations aux chrétiens orthodoxes, indiquant que ce jour inspire «de bonnes actions et aspirations».
Il a dit aussi prier pour l'Eglise orthodoxe, dont le chef influent, le patriarche Kirill, a pleinement soutenu l'offensive des forces armées russes en Ukraine décidée par Vladimir Poutine.
Washington fournit une nouvelle aide de 3 milliards à Kiev
Cette assistance, dont le détail sera donné par le Pentagone plus tard dans la soirée, doit aussi inclure des véhicules blindés de transport de troupes et des obusiers Howitzers, a précisé la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. (ats)
La trève de Noël de Poutine est un échec
Des tirs côté ukrainien comme côté russe se faisaient entendre après le début du cessez-le-feu à midi, heure locale (10h, heure suisse) dans cette ville aux rues en grande partie détruites et désertées, mais leur intensité était toutefois moindre par rapport aux jours précédents, selon l'AFP. L'armée russe a assuré respecter sa trêve, mais accusé les troupes ukrainiennes de «continuer à bombarder les villes et les positions russes».
Des dizaines de civils s'étaient pourtant rassemblés dans un bâtiment servant à la distribution de l'aide humanitaire, où des bénévoles ont organisé une célébration de Noël, distribuant des mandarines, des pommes et des biscuits, une heure avant l'entrée en vigueur à 10h00 (heure suisse) de la trêve russe.
L'armée russe a également frappé à deux reprise la ville de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine. «Les occupants ont frappé la ville avec des roquettes à deux reprises. Un immeuble résidentiel privé a été touché. Selon les informations préliminaires, il n'y a pas de victimes», a écrit Kyrylo Tymochenko sur Telegram.
Les autorités séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont, pour leur part, fait état de plusieurs bombardements ukrainiens sur leur bastion de Donetsk avant et après l'entrée en vigueur théorique du cessez-le-feu.
Le cessez-le-feu russe a commencé
Moscou a justifié le cessez-le-feu, demandé par le patriarche de l'Église orthodoxe russe Kirill, par la volonté de permettre aux croyants de participer aux services religieux à l'occasion du Noël orthodoxe, célébré samedi. Le président russe a appelé les Ukrainiens à respecter ce cessez-le-feu, mais Kiev et plusieurs alliés occidentaux comme l'Allemagne et et les Etats-Unis ont réagi de manière très critique à la proposition du maître du Kremlin.
Notre interview d'un expert sur le sujet 👇
Cessez-le-feu en Ukraine: Kiev dénonce une «hypocrisie»
«Compte tenu de l'appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, je charge le ministre russe de la Défense d'introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12h00 le 6 janvier de cette année jusqu'à 24h00 le 7 janvier», a dit le président russe, cité dans un communiqué du Kremlin.
Il a en outre appelé les forces ukrainiennes à respecter cette trêve afin de donner la possibilité aux orthodoxes, la confession majoritaire en Ukraine comme en Russie, d'«assister aux offices la veille de Noël, ainsi que le jour de la Nativité du Christ».
Ce cessez-le-feu constitue la première trêve à caractère général depuis le début de la guerre, seuls des accords locaux ayant été jusqu'alors conclus comme par exemple pour l'évacuation des civils de l'usine Azovstal à Marioupol (sud-est) en avril.
«La Russie doit quitter les territoires occupés, c'est alors seulement qu'il y aura une +trêve temporaire+. Gardez votre hypocrisie», a réagi sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak.
More. Maybe Russians don’t understand human language. I offer Putin/Gundyaev/others to return to Dec 25 or the night of Dec 31 to Jan 1 and, under the howl of missiles & drones flying to kill Ukrainians, discuss the “Christmas truce”. In the bloody scenery so dear to their hearts
— Михайло Подоляк (@Podolyak_M) January 5, 2023
Pour le président américain, Vladimir Poutine cherche «à se donner de l'air». Il «était prêt à bombarder des hôpitaux, des crèches et des églises (...) le 25 décembre et lors du Nouvel an», a ironisé Joe Biden. Ce cessez-le-feu «ne fera rien pour faire avancer les perspectives de paix», a réagi le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly, en réclamant un retrait définitif des forces russes. Une telle trêve n'apportera «ni liberté ni sécurité» en Ukraine, a abondé la diplomatie allemande.
Poutine ordonne un cessez-le-feu pendant le Noël orthodoxe
Le chef du Kremlin a ordonné au ministère russe de la Défense de cesser les combats dans le pays voisin à partir de vendredi midi et jusqu'à la nuit de samedi à dimanche, selon un communiqué du Kremlin publié jeudi.
Vladimir Poutine réagit à une demande en ce sens du patriarche Kirill:
«Compte tenu de l'appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, j'instruis le ministre russe de la Défense d'introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12h00 le 6 janvier de cette année jusqu'à 24h00 le 7 janvier», peut-on lire dans le communiqué du Kremlin.
Le groupe Wagner libère des prisonniers qui ont combattu en Ukraine
Evguéni Prigojine, sulfureux homme d'affaires réputé proche du président Vladimir Poutine, qui communique activement depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, est apparu dans une vidéo en compagnie d'hommes aux visages floutés.
«Vous avez travaillé jusqu'au bout de votre contrat. Vous avez travaillé honorablement, avec dignité», a-t-il déclaré dans cette vidéo diffusée par l'agence de presse russe Ria Novosti.
Il a appelé la société russe à «traiter avec le plus grand respect» ces hommes qui ont combattu pendant six mois en échange de leur liberté. «Ne buvez pas trop, ne vous droguez pas, ne violez pas de femmes, ne faites pas de bêtises», pouvait-on encore entendre leur dire M. Prigojine, lui-même un ancien repris de justice devenu homme d'affaires.
Les combattants du groupe Wagner sont notamment en première ligne dans la bataille pour Bakhmout, ville que les forces russes tentent de prendre sans succès depuis l'été, devenue le lieu de lourdes pertes et destructions des deux côtés.
Erdogan exhorte Poutine à un «cessez-le-feu unilatéral»
«Les appels à la paix et les négociations entre Moscou et Kiev devraient être soutenus par un cessez-le-feu unilatéral», a déclaré le chef de l'Etat turc à M. Poutine au cours d'un entretien téléphonique, selon un communiqué transmis par la présidence turque.
M. Erdogan, qui doit également s'entretenir jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, suit depuis le début du conflit une ligne qui lui a permis de conserver de bonnes relations avec le président russe Vladimir Poutine, tout en fournissant des armes à Kiev.
Le patriarche russe Kirill appelle à un cessez-le-feu en Ukraine
«Moi, Kirill, patriarche de Moscou et de toute la Russie, je m'adresse à toutes les parties impliquées dans le conflit fratricide pour les appeler à instaurer un cessez-le-feu et sceller une trêve de Noël de 12h00 le 6 janvier à 00h00 le 7 janvier», a-t-il indiqué dans un message posté sur le site internet de l'Eglise.
La Norvège donne 10 000 obus d'artillerie à l'Ukraine
«Il est important pour la sécurité de l'Europe et de la Norvège que l'Ukraine réussisse à résister à l'attaque de la Russie. La Norvège a apporté une contribution importante jusqu'en 2022, et continuera à soutenir l'Ukraine en 2023», peut-on lire dans le communiqué.
Plus de 60% de la ville de Bakhmout détruite, selon un responsable ukrainien
Pavlo Kyrylenko, chef de l'administration militaire de la région de Donetsk, a déclaré que deux civils sont morts dans la ville mercredi en raison des bombardements.
La France promet des chars de combat légers, une première
Les alliés européens de l'Ukraine ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de Kiev.
Volodymyr Zelensky évoqué une «intensification du travail avec les partenaires» pour obtenir des livraisons similaires.
L'Allemagne notamment rechigne à livrer des chars de combat Leopard-2. La France, de son côté, n'a pour l'heure pas l'intention de fournir à Kiev ses chars lourds Leclerc de 56 tonnes dotés d'un canon d'une portée de 4000 mètres, dont l'armée de terre française possède 200 exemplaires. Mais la France en a déployé 13 en Roumanie, pour renforcer la frontière orientale de l'Otan.
D'autres livraisons sont envisagées
Selon Paris, Emmanuel Macron, qui a réaffirmé à Volodymyr Zelensky le «soutien indéfectible» de la France.
Les discussions se poursuivent par ailleurs entre Kiev et Paris sur l'envoi d'autres types de véhicules blindés pour aider les Ukrainiens «à renforcer leurs capacités de transport protégé et d'attaque avec des unités blindées».
Volodymyr Zelensky a ainsi annoncé mercredi 4 janvier l'arrivée de véhicules légers blindés Bastion, acquis par l'Ukraine dans le cadre du fonds spécial mis en place par Paris pour permettre à Kiev de se fournir en équipement.
Poutine serait mourant, selon le chef des renseignements ukrainiens
Ce haut-gradé, qui a pris la tête du renseignement ukrainien en 2020, a récemment été accusé par le FSB d'être l'un des hommes à l'origine de l'attaque sur le pont de Crimée survenue en octobre dernier.
En avril dernier, le média indépendant russe Proekt avait enquêté sur la santé de Poutine. L'hypothèse que le dirigeant russe avait un cancer de la thyroïde avait été évoquée.
Départ d'un navire russe équipé de missiles hypersoniques
«Je suis sûr que des armes aussi puissantes vont permettre de protéger efficacement la Russie des menaces extérieures et aideront à défendre les intérêts nationaux», a dit Poutine lors de cette cérémonie. Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou était aussi présent, selon les agences russes.
«L'équipage du navire va s'entraîner au déploiement des armes hypersoniques et de missiles de croisière longue portée», a de son côté précisé Choïgou. Il a souligné que les missiles hypersoniques Zircon étaient «capables de surmonter tout système de défense antiaérienne actuel ou à venir».
Ces engins peuvent effectuer «des frappes puissantes et précises en mer et sur terre».
Le bilan de la frappe sur Makiïvka grimpe à 89 morts, selon Moscou
«Le nombre de nos camarades morts a atteint 89», a déclaré le général Sergueï Sevrioukov dans un communiqué vidéo diffusé par le ministère russe de la Défense. De nouveaux corps ont été découverts dans les ruines, a-t-il expliqué.
Dans un aveu rarissime, le ministère russe de la Défense a admis lundi que 63 militaires avaient péri dans une frappe ukrainienne le soir du Nouvel An sur un bâtiment où ils étaient regroupés à Makiïvka, une ville sous occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk (est), dont Moscou revendique l'annexion. Kiev évoque un bilan bien plus élevé.
«Il est peu probable que la Russie réalise une percée significative à Bakhmout»
«A la mi-décembre, les forces militaires russes et les mercenaires de Wagner ont augmenté la fréquence de leurs assauts d'infanterie autour de la ville», écrit le Ministère. «Cependant, nombre de ces opérations ont été mal soutenues».
Les erreurs suisses ont conduit à la guerre, juge un auteur russe
Lors des jeux Olympiques de 2014 à Sotchi en Russie, les Suisses «ont construit leur petite maison là-bas et nous avons eu comme résultat l'annexion de la Crimée», déclare l'auteur primé qui vit en Suisse depuis 1994 dans une interview accordée mardi aux titres alémaniques du groupe Tamedia.
Lors de la Coupe du monde de football 2018, Chichkine avait appelé la Suisse à faire preuve de solidarité avec le peuple ukrainien. «Mais les Suisses, comme tout le monde, préféraient jouer au football», argue-t-il.
Le président russe Vladimir Poutine avait compris le message: l'Occident soutenait tacitement la guerre, selon l'auteur critique du Krelin, «la voie était ainsi ouverte pour l'invasion de l'Ukraine le 24 février».
«Dictature de bandits»
Selon Mikhaïl Chichkine, la Suisse avait déjà commis des erreurs dans les années 90. «Elle aurait dû, avec d'autres Etats occidentaux, aider la jeune démocratie russe des années 90 à se relever», avance-t-il, au lieu de cela, elle a aidé la «nouvelle dictature criminelle».
(Mikhaïl Chichkine)
L'auteur assure en outre avoir vu, en tant qu'interprète travaillant en Suisse, comment le pays a accepté «l'argent sale avec grand plaisir». Sans le soutien de Berne, mais aussi de Londres et de Washington, aucune «dictature de bandits» n'aurait vu le jour.
Zelensky attend de l'argent européen en janvier
Écrivant sur Twitter, Zelenskiy a remercié la présidente de la Commission européenne pour son soutien et a déclaré que les deux dirigeants avaient coordonné les étapes d'un sommet Ukraine-UE.
Glad to start the year talking to @vonderleyen. Thanked for the EU support. Waiting for the 1st tranche of macro-fin aid in Jan, the 1st batch of LED-lamps, school buses, generators & modular houses. Coordinated steps on 🇺🇦🇪🇺 Summit. We feel support & will win together.
— Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) January 2, 2023
Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé avoir abattu 39 drones
39 Shahed-136/131 drones
— Defense of Ukraine (@DefenceU) January 2, 2023
2 Orlan-10 drones
Kh-59 cruise missile
These are the targets successfully shot down by the Ukrainian Air Force last night.
We are staying strong.
A propos des drones 👇
L'Ukraine a publié des chiffres qui ne vont pas plaire aux russes
Nous vous l'expliquions dans ce sujet 👇
3️⃣1️⃣3️⃣ days of full-scale Russia’s war on #Ukraine.
— MFA of Ukraine 🇺🇦 (@MFA_Ukraine) January 2, 2023
Information on #Russian invasion.
Losses of #Russia’s armed forces in Ukraine, January 2. pic.twitter.com/soZasiZOuA
La Russie et l'Ukraine se battent pour le contrôle de l'autoroute près de Kreminna
A propos de cette cetite ville stratégique 👇
Latest Defence Intelligence update on the situation in Ukraine - 02 January 2023
— Ministry of Defence 🇬🇧 (@DefenceHQ) January 2, 2023
Find out more about the UK government's response: https://t.co/xO7eQ9ifYx
🇺🇦 #StandWithUkraine 🇺🇦 pic.twitter.com/6KK91jqtJw
Pannes d'électricité et de chauffage à Kiev
«Suite au bombardement nocturne de la capitale, les infrastructures énergétiques ont été endommagées. Il y a eu des coupures de courant d'urgence dans la ville. En conséquence, il existe des installations d'approvisionnement en chaleur hors tension», a-t-il écrit tôt lundi matin.
Klitschko a ajouté que l'approvisionnement en eau de Kiev n'a pas été affecté.
Des drones russes ciblent Kyiv
Des alertes de raid aérien ont été émises à Kiev et dans tout l'est de l'Ukraine , commençant juste avant minuit et se lamentant encore des heures plus tard.
A lire 👇
Bilan des attaques de Nouvel An en Ukraine
Ces attaques ont visé notamment la capitale, Kiev, et sept autres régions ukrainiennes, selon le dernier bilan des autorités locales et régionales.
L'Ukraine dit avoir abattu 45 drones dans la nuit du Nouvel an
«Durant la nuit du 31 décembre 2022 au 1er janvier 2023, les envahisseurs russes ont attaqué l'Ukraine avec des drones kamikazes Shahed-131/136 de fabrication iranienne», a indiqué l'armée de l'air ukrainienne. Selon elle, 13 de ces drones ont été abattus avant minuit et 32 après minuit. L'armée ukrainienne n'a pas précisé si d'autres drones avaient atteint leurs cibles.
Le chef de la police de Kiev, Andriï Nebitov, a publié de son côté une photographie sur Facebook montrant ce qui semble être les restes d'un drone avec les mots «Bonne année» en russe. «C'est tout ce que vous avez besoin de savoir sur l'Etat terroriste et son armée», a-t-il écrit.
Les autorités séparatistes prorusses de l'Est de l'Ukraine ont pour leur part rapporté la mort d'un civil dans des bombardements ukrainiens dimanche à Iassynouvata dans la région de Donetsk. Selon elles, l'armée ukrainienne a aussi frappé Donetsk et la ville voisine de Makiïvka juste après minuit, faisant au moins 15 blessés.
La présidente du CICR va se rendre à Moscou
«Nous parlons avec toutes les parties du fait qu'elles doivent respecter le droit international humanitaire», indique Mirjana Spoljaric Egger dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. «Cela inclut l'accès aux prisonniers de guerre et aux prisonniers civils.»
Selon la présidente du CICR, il ne faut pas sous-estimer la force du droit international. La Convention de Genève ayant été ratifiée par tous les États, elle représente le consensus international le plus fort existant, «même si on le voit peut-être moins que les violations», ajoute-t-elle.
«Chaque jour, le droit de la guerre est aussi respecté [...] Si ce n'était pas le cas, nous ne pourrions pas faire notre travail», remarque-t-elle.
Explosion à Kiev juste après le passage à la nouvelle année
Des missiles russes se sont abattus sur deux quartiers de Kiev une trentaine de minutes après minuit, a annoncé sur Telegram le maire Vitali Klitschko. «Explosion entendue dans la capitale. La défense aérienne est» opérationnelle, a-t-il dit après la déflagration entendue autour de 00h35. Aucun nouveau blessé n'a été recensé dans l'immédiat.
Plus tôt, d'autres frappes russes ont fait au moins un mort et une trentaine de blessés, ce qui n'a pas empêché le président ukrainien Volodymyr Zelensky de promettre que son pays se battra jusqu'à la «victoire». «Nous nous battons et nous continuerons à nous battre. En faveur de ce mot: victoire», a-t-il déclaré dans son discours à l'occasion de la nouvelle année.
«L'Ukraine ne pardonnera pas, a réagi Zelensky, promettant que «ceux qui ordonnent de telles frappes et ceux qui les exécutent ne seront pas graciés». L'année 2023 sera celle de «la victoire» dans la guerre contre la Russie, a-t-il par ailleurs proclamé un peu plus tard dans ses voeux de Nouvel An.
Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a accusé Moscou de délibérément viser des zones d'habitation. «Le criminel de guerre Poutine 'célèbre' le Nouvel An en tuant des gens», a-t-il écrit sur Twitter. Il a ajouté que «la Russie doit être éjectée de son siège au Conseil de sécurité, qu'elle occupe illégalement».
This time, Russia’s mass missile attack is deliberately targeting residential areas, not even our energy infrastructure. War criminal Putin “celebrates” New Year by killing people. Russia must be kicked out of its UN Security Council seat which it has always occupied illegally.
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) December 31, 2022
«La justesse morale et historique est de notre côté», dit Poutine
A Kiev, les journalistes de l'AFP ont entendu au moins 11 explosions en début d'après-midi, alors que la ville se préparait à célébrer la nouvelle année malgré plus de dix mois de combats acharnés. Selon le maire de Kiev, Vitali Klitschko, ces frappes ont fait au moins un mort et 20 blessés. Elles ont éventré la façade de l'hôtel quatre-étoiles Alfavito dans le centre, répandant des gravats dans la rue, selon l'AFP.
Le cinéaste Iaroslav Moutenko, 23 ans, qui vit dans le quartier, a raconté qu'il prenait sa douche avant de se rendre à une fête pour le réveillon du Nouvel-An lorsqu'il a entendu une explosion. Les derniers bombardements russes n'ont d'ailleurs pas entamé son envie de se rendre à la fête. «Nos ennemis, les Russes, peuvent détruire notre calme mais ils ne peuvent pas détruire notre esprit. Cette année, il est important d'avoir des gens près de soi», se justifie-t-il.
Ailleurs en Ukraine, les frappes russes ont provoqué des destructions et incendies à Mykolaïv, dans le Sud, où au moins six personnes ont été blessées, et à Khmelnytsky dans l'Ouest, où quatre personnes ont été blessées. Selon le chef d'état-major ukrainien Valery Zaloujny, les forces russes ont tiré 20 missiles de croisière, notamment depuis des bombardiers stratégiques partis de la mer Caspienne, dont 12 ont été abattus par la défense antiaérienne.
Se tenant aux côtés de militaires ayant combattu en Ukraine et qu'il venait de décorer dans un quartier général de l'armée dans le sud de la Russie, Poutine a assuré que la «justesse morale et historique» était «du côté» de son pays. «C'est pour cela que nous nous battons aujourd'hui, en protégeant notre peuple dans nos propres territoires historiques, dans les nouvelles entités constitutives de la Russie», a-t-il lancé.
Le Kremlin fait un cadeau fiscal aux soldats et aux fonctionnaires
«Cela concerne ceux qui travaillent sur les (quatre) territoires», a déclaré à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, faisant référence aux quatre régions ukrainiennes (celles de Donetsk, Lougansk, Kherson, Zaporijjia) dont Moscou revendique l'annexion – sans toutefois les contrôler entièrement – et où se déroule actuellement l'essentiel des combats.
Jeudi 29 au soir, le gouvernement russe a publié un décret du président Vladimir Poutine portant sur «les spécificités» des règles de la lutte anticorruption «pour certains citoyens pendant l'opération militaire spéciale» en Ukraine.
Conformément à ce texte, les militaires, policiers et membres des services de sécurité opérant en Ukraine, ainsi que les autres fonctionnaires envoyés là-bas, n'ont plus «l'obligation de fournir des informations sur leurs revenus, leurs dépenses, leurs biens».
Des récompenses et des dons sont reçus
La mesure s'applique également aux «conjoints et enfants mineurs» des personnes concernées et est rétroactive à partir du 24 février 2022, date du début de l'offensive en Ukraine.
Par ailleurs, les intéressés ont désormais le droit de recevoir «des récompenses et des dons» si ces derniers ont «un caractère humanitaire» et «ont été reçus en lien avec une participation à l'opération militaire» en Ukraine.
Cette nouvelle disposition fait partie des mesures incitatives du Kremlin pour pousser les Russes à partir combattre en Ukraine: promesse de primes importantes, de facilités bancaires et immobilières, d'aides financières aux familles en cas de décès ou de blessure, etc.
En Russie, des militaires et des responsables proches du complexe militaro-industriel sont régulièrement condamnés dans des affaires de corruption et de détournement de fonds de grande ampleur. (ats)
Coupures d'électricité «dans la plupart des régions» d'Ukraine
«Ce soir, il y a des coupures de courant dans la plupart des régions d'Ukraine. C'est particulièrement difficile dans la région de Kiev et dans la capitale même, dans la région de Lviv, à Odessa, Kherson et autour, à Vinnytsia et en Transcarpatie», a-t-il déclaré dans son allocution quotidienne sur les réseaux sociaux.
Selon lui, «avec chacune de ces attaques de missiles, la Russie ne fait que s'enfoncer plus profondément dans une impasse». «Ils ont de moins en moins de missiles», a-t-il fait valoir, sans toutefois donner de chiffres précis.
Sur le front est, où les combats sont très violents, la situation «la plus critique» est observée autour de «Bakhmout et Soledar», dans la région de Donetsk, a par ailleurs précisé M. Zelensky.
Depuis l'été, l'armée russe tente en vain de conquérir la ville de Bakhmout, qui comptait plus de 70 000 habitants avant la guerre. Les Ukrainiens, eux, mènent actuellement une offensive à 70 km au nord-est de Bakhmout, en direction de Kreminna, espérant reprendre cette ville tombée aux mains des Russes.
«L'ennemi n'a pas abandonné l'idée folle de capturer la région de Donetsk. Maintenant, ils se fixent un objectif: le Nouvel An», a déploré Volodymyr Zelensky jeudi soir, à deux jours du passage en 2023.
Nouvelles salves de missiles russes et coupures de courant
Ces frappes ont fait «3 morts et 6 blessés, dont un enfant», a indiqué jeudi soir le ministre de l'Intérieur ukrainien Denys Monastyrskyi à une télévision locale.
Dans ce contexte de bombardement, le Bélarus, plus proche allié de Moscou et base arrière des forces ayant envahi l'Ukraine, a dit avoir abattu au-dessus de son territoire un missile de défense anti-aérienne S300 provenant «du territoire ukrainien». Une première depuis le début de l'invasion russe il y a plus de 10 mois.
Les autorités ont diffusé les images de fragments tombés dans un champs de la région de Brest près du village de Gorbakha, dans le sud-ouest du pays. Elles ont également convoqué l'ambassadeur d'Ukraine pour réclamer une enquête «approfondie et la punition les responsables».
Kiev n'a pas tardé à réagir officiellement, évoquant une possible «provocation» de la part de Moscou pour entraîner le Bélarus dans sa guerre.
«La partie ukrainienne n'exclut pas une provocation délibérée de l'État terroriste russe, qui a tracé une telle route pour ses missiles de croisière afin de provoquer leur interception dans l'espace aérien au-dessus du territoire du Bélarus», a indiqué le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué.
Kiev s'est aussi dit «prêt à mener une enquête objective en Ukraine sur l'incident survenu le 29 décembre dans le ciel au-dessus du territoire du Bélarus», a ajouté le ministère, précisant vouloir coopérer avec des «experts» internationaux dont «les Etats ne sont pas associés au soutien» de la Russie.
En Ukraine, le commandant en chef des forces armées, Valéry Zaloujny, a indiqué que 54 des 69 missiles russes lancés contre l'Ukraine avaient été abattus jeudi, «protégeant des éléments-clés de notre infrastructure économique», selon le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov.
L'armée de l'air a fait état de 11 drones explosifs Shahed, de fabrication iranienne, détruits.
Sans discernement
Mais les tirs qui ont touché leurs cibles ont provoqué de nouveaux dégâts sur un réseau électrique déjà très endommagé par près de trois mois de bombardements de ce type.
«Malheureusement, en raison de dégâts importants sur le réseau, il nous est difficile de fournir de l'électricité aux régions de Kharkiv, Kiev, Odessa, Mykolaïv, Kherson et Lviv», a déploré le patron de l'opérateur Ukrenergo, Volodymyr Koudrytskiï, à la télévision ukrainienne.
Mais «l'ennemi n'a pas atteint son objectif: le système fonctionne» et «une partie a (déjà) été restaurée», a-t-il ajouté.
Les coupures de courant se sont multipliées jeudi dans le pays, alors que des millions de civils ukrainiens vivent déjà depuis des semaines avec une électricité fortement rationnée, des problèmes d'eau et de chauffage en plein hiver.
Dans la région de Kharkiv (est), «un homme de 50 ans» a été tué et une personne hospitalisée à la suite de tirs russes, selon le gouverneur Oleg Synegoubov.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a dénoncé des frappes d'une «barbarie insensée» lancées contre «des villes ukrainiennes pacifiques juste avant le Nouvel An».
Sur Twitter, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a fustigé une attaque qui «détruit sans discernement les infrastructures et les installations médicales, cible et tue délibérément des civils».
Dans le noir
Après une série de revers militaires sur le terrain à la fin de l'été et à l'automne, le Kremlin a changé de tactique et commencé en octobre à frapper régulièrement les transformateurs et centrales électriques de l'Ukraine.
Jeudi, Lviv, la grande ville de l'ouest de l'Ukraine, était à 90% privée d'électricité. Dans la région du même nom, 282 localités étaient également sans courant. A Kiev, à la mi-journée, 40% des habitants étaient sans électricité du fait des frappes sur des infrastructures à l'extérieur de la ville.
Selon un responsable militaire, la défense antiaérienne a pu néanmoins abattre la totalité des 16 missiles ayant visé la capitale. Mais des débris sont tombés sur des habitations et un terrain de jeu, faisant trois blessés dont une jeune fille de 14 ans, selon les autorités municipales.
A Odessa, grand port du Sud-Ouest, 21 missiles ont été abattus par la défense antiaérienne ukrainienne, selon le gouverneur Maksym Martchenko. Mais d'autres ont touché leurs cibles, si bien qu'il y a, là aussi, des coupures de courant.
La Russie déterminée
Le président russe Vladimir Poutine a justifié début décembre cette tactique des frappes massives affectant des millions de civils, par des attaques ukrainiennes contre des infrastructures russes. (ats)
Un missile antiaérien ukrainien s'est écrasé en Biélorussie
Le missile lancé par un système de défense antiaérienne S-300 «en provenance du territoire ukrainien» est tombé dans la matinée sur le territoire biélorusse, selon un communiqué diffusé par le ministère de la Défense.
Moscou ne veut pas négocier la paix aux conditions de Kiev
La Russie n'abandonnera pas les territoires occupés, ne paiera pas de réparations et ne plaidera pas coupable devant les tribunaux internationaux. Lavrov a qualifié les dirigeants de Kiev d'«incapables de négocier».
Auparavant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait présenté sa «formule de paix», qui se compose de dix points. Les plus importants d'entre eux sont le retrait complet des troupes russes du territoire ukrainien et le paiement de réparations pour les destructions causées par l'armée russe en Ukraine.
De son côté, la Russie a clairement indiqué que la condition préalable à un traité de paix était que Kiev reconnaisse les annexions de la péninsule de Crimée sur la mer Noire et des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijia. Kiev s'y refuse catégoriquement et a annoncé une libération de toutes les régions.
Russie: la défense antiaérienne activée
«Un système de défense antiaérien a été activé sur le territoire du district d'Engels. Un objet non identifié a été détruit (...) Pas de menaces pour la sécurité des habitants», a indiqué sur Telegram le gouverneur, Roman Boussargine. L'aérodrome militaire d'Engels, situé dans cette zone, a été touché lundi par une attaque de drone, la deuxième du genre en décembre.
L'Ukraine dénonce des frappes massives de plus de 120 missiles
Après une série de revers militaires sur le terrain à la fin de l'été et à l'automne, Moscou a changé de tactique et commencé en octobre à frapper régulièrement avec des salves de dizaines de missiles et de drones les transformateurs et centrales électriques de l'Ukraine. Avec à la clef de graves pénuries énergétiques.
«L'ennemi attaque l'Ukraine sur plusieurs fronts, avec des missiles de croisière tirés depuis des avions et des navires», a annoncé l'armée de l'air sur les réseaux sociaux. «Plus de 120 missiles ont été lancés pour détruire des infrastructures civiles essentielles et tuer des civils en masse», a ajouté le conseiller de la présidence ukrainienne Mikhaïlo Podoliak.
Le président russe Vladimir Poutine a justifié début décembre cette tactique des frappes massives affectant des millions de civils, en estimant qu'elles constituaient une réplique à des attaques ukrainiennes contre des infrastructures russes.
40% de la population de Kiev privée d'électricité
"40% des consommateurs de la capitale sont sans électricité après l'attaque russe", a-t-il écrit sur le réseau social Telegram, assurant que l'eau et le chauffage urbain fonctionnait normalement sauf dans les immeubles privés de courant dont les chaudières fonctionnent à l'électricité.
90% de Lviv privée d'électricité après des frappes russes
"90% de la ville est sans électricité (...) les trams et trolleybus ne roulent plus dans la ville, il pourrait y avoir des coupures d'eau", a indiqué le maire de Lviv, Andriï Sadovy, sur le réseau social Telegram.
L'AFP n'a pas été en mesure de confirmer ces déclarations de source indépendante.