L'étude de Kidsrights souligne que près de 8000 enfants ont perdu la vie en Israël et à Gaza depuis octobre 2023, et que près de 2000 ont été tués ou blessés en Ukraine depuis 2022.
Les violations graves des droits des enfants comprennent également mutilations, exploitation en tant que soldats, enlèvement et privation d'aide humanitaire. Si la baisse du taux de vaccination des enfants observée dans le sud global pendant la pandémie de Covid semble s'être amoindrie, l'ONG s'inquiète d'une baisse de près d'un tiers du taux de vaccination infantile en Europe occidentale.
Les catastrophes et les déplacements liés au réchauffement climatique continuent également de menacer les droits des enfants à travers le monde, poursuit le rapport. Celui-ci salue toutefois les «efforts positifs et constants» de pays comme le Royaume-Uni ou le Danemark pour sortir progressivement des énergies fossiles.
Cette édition du rapport «souligne l'impact dévastateur que la polycrise qui s'aggrave a eu sur les enfants, sapant des décennies de progrès sur la protection de la prochaine génération à travers le monde», a souligné Marc Dullaert, le fondateur et président de l'organisation.
Il appelle désormais les gouvernements à reconnaître que les objectifs de l'ONU en termes de développement durable des droits des enfants à l'horizon 2030 ne seront certainement pas atteints. L'index 2024 de Kidsrights place le Luxembourg en tête des pays qui protègent le mieux les droits des enfants, l'Afghanistan étant classé dernier.
L'ONG décerne chaque année le prix international de la paix des enfants attribué dans le passé à Greta Thunberg ou Malala Yousafzai. (vz/ats)