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La Floride veut lutter contre la «censure» des réseaux sociaux

La Floride veut empêcher Twitter et Facebook de virer des gens comme Trump

Florida Gov. Ron DeSantis, seated, celebrates after having signed a bill Tuesday, May 11, 2021, that increases eligibility to attend private schools at public expense, during a ceremony at St. John th ...
DeSantis affirme «vouloir lutter contre la censure des grandes entreprises technologiques».Image: sda
Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé lundi une loi qui met à l'amende les entreprises de la tech comme Twitter et Facebook si elles bloquent les comptes de candidats en politique.
25.05.2021, 02:5225.05.2021, 17:41
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Un projet de loi en Floride fait écho au bannissement des réseaux sociaux de l'ex-président Donald Trump. Cette réglementation vise à mettre à l'amende les entreprises de la tech comme Twitter et Facebook si elles bloquent les comptes de candidats en politique. Ron DeSantis, le gouverneur, un républicain considéré comme un des possibles candidats à la présidentielle de 2024, dit que cette mesure fait partie de la «lutte contre la censure des grandes entreprises technologiques».

«Beaucoup dans notre Etat ont vécu la censure et autres comportements tyranniques à Cuba et au Venezuela», a-t-il affirmé, en allusion aux nombreux électeurs originaires de ces pays en Floride.

La loi SB 7072

Donald Trump avait été évincé de Twitter et Facebook pour ses commentaires après l'invasion du Capitole par ses partisans le 6 janvier.

La loi SB 7072, qui entre en vigueur le 1er juillet, prévoit des amendes allant jusqu'à 250 000 dollars par jour pour les plateformes bloquant un candidat à un poste au niveau de l'Etat.

«Traités de manière injuste»

La législation permet en outre aux Floridiens se jugeant «traités de manière injuste» par les entreprises de la tech de les poursuivre pour être dédommagés financièrement.

La loi pourrait bien être contestée, des militants des droits civiques la jugeant contraire au premier amendement de la Constitution sur la liberté d'expression. «Quand on parle de liberté d'expression, un site n'est pas différent d'un journal: il a le droit fondamental de décider quel discours il va autoriser et quel discours il ne va pas autoriser sur sa plateforme», dit Corbin Barthold, du groupe TechFreedom. (ats/ga)

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