International
Faits divers

Affaire Lina: trois suspects en garde à vue

Affaire Lina: trois suspects en garde à vue.
La justice avait décidé d'ouvrir une instruction pour «enlèvement ou séquestration de plus de sept jours».Image: dr

Affaire Lina: trois suspects en garde à vue

Trois personnes ont été placées en garde à vue ce mardi 26 mars dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la jeune Lina, 15 ans, en septembre dernier dans le Bas-Rhin, en France.
26.03.2024, 11:5126.03.2024, 12:54
Plus de «International»

Un nouveau rebondissement dans l'enquête qu'on appelle «l'affaire Lina»? Voilà plus de six mois que l'adolescente a disparu en Alsace. Elle était âgée de 15 ans lorsqu'elle s'est volatilisée un matin de septembre, en chemin pour la gare de Saint-Blaise-la-Roche. La jeune fille allait y prendre un train pour rejoindre son petit ami, Tao, à Strasbourg.

Au vu des différents éléments, la justice avait décidé d'ouvrir une instruction pour «enlèvement ou séquestration de plus de sept jours».

Et alors que l'enquête semblait stagner depuis la disparition de l'adolescente, Le Parisien écrit ce mardi matin que trois suspects viennent d'être placés en garde à vue. Selon les informations du journal français, il s'agit d'un homme et d'un couple vivant dans la région alsacienne.

L'homme a été interpelé à son domicile, le couple s'est présenté devant les gendarmes après une convocation. Le média écrit encore qu'au moins quatre témoins ont aussi été convoqués «pour être auditionnés librement».

Eclaircir certains points

Avec ces gardes à vue, les enquêteurs tentent d'éclaircir certaines zones d'ombre. Selon Le Parisien, il s'agit soit de vérifier d'éventuelles incohérences dans les emplois du temps de ces trois personnes au moment de la disparition de Lina, soit de comprendre pourquoi ils ont déclaré avoir vu la jeune fille alors que l'enquête a permis de souligner que ce n'était pas possible.

Pour l'heure, rien n'indique que le ravisseur de l'adolescente compte parmi les personnes en garde à vue, ou que ces gardes à vue aboutiront à des présentations devant des magistrats.

En marge de ces auditions, lundi, les enquêteurs ont également fouillé un lac dans la région. Vendredi dernier, à la veille des six mois de la disparition de la jeune fille, sa mère, Fanny Groll, avait lancé une bouteille à la mer lors d'une conférence de presse.

«Si quelqu’un se souvient de quoi que ce soit, a oublié de dire quelque chose, un détail, il faut le dire, il n’est jamais trop tard […]. Le moindre indice est bon à prendre.»
Fanny Groll, la mère de Lina.

La mère et son avocat, Matthieu Airoldi, disaient regretter de n'avoir pas accès au dossier d'enquête géré par deux juges d'instruction strasbourgeoises.

Des témoins et des plaintes

Des témoins, dont l'ancien maire du village, ont déclaré avoir vu Lina marcher sur une petite route en direction de la gare entre 11h15 et 11h30. Le téléphone de l'adolescente a cessé d'émettre à 11h22 et n'a pas été retrouvé.

Ces derniers mois, les gendarmes se sont penchés sur différentes pistes. Notamment le décès d'un ancien petit ami de Lina, mort une semaine après la disparition de l'adolescente. Mais aussi deux plaintes pour viol, déposées en juin 2022 par Lina, ou encore le vol de sa moto en août 2023, soit quelques semaines avant la disparition de l'Alsacienne.

Malgré d'importantes battues les jours qui ont suivi sa disparition, aucune trace de la jeune fille n'a été retrouvée. Lina n'a plus donné signe de vie depuis le 23 septembre dernier. (max)

L'attentat contre le Crocus City Hall à Moscou

1 / 13
L'attentat contre le Crocus City Hall à Moscou
L'attaque contre le Crocus City Hall, à Moscou, a fait 137 morts.
source: sda / dmitry serebryakov
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Pourquoi six bombardiers américains volaient dans le mauvais sens
Les Etats-Unis ont mis leur menace à exécution: les installations nucléaires iraniennes ont été frappées par des bombes GBU-57, parmi les plus puissantes de l'arsenal américain.

Samedi après-midi, heure suisse, tout semblait indiquer que l’armée américaine se préparait à une frappe contre les installations nucléaires iraniennes. Six bombardiers B-2, accompagnés d’avions ravitailleurs, venaient de décoller de la base aérienne de Whiteman, dans le Missouri, cap sur le Pacifique, leurs transpondeurs activés. Mais ce déploiement apparent n’était qu’une manœuvre de diversion.

L’article