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Ivre, elle envoie des pets à l'ex de son mec par WhatsApp

Ivre, elle envoie des pets à l'ex de son mec, par vidéo
Rhiannon Evans est en couple depuis deux ans avec un homme, qui élève des enfants issus d'un autre mariage. Selon l'accusée, la maman de ces bambins, Deborah Prytherch, ferait vivre un calvaire à son amoureux.

Ivre, elle envoie des pets à l'ex de son mec par WhatsApp

La presse britannique en a parlé cette semaine comme le «premier cas de cyberflatulence de l'histoire du Royaume-Uni». Une femme de 25 ans a été condamnée pour harcèlement.
31.01.2025, 15:1331.01.2025, 15:13
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Caernarfon, 9615 habitants, est une petite ville située dans le nord-ouest du pays de Galles. Il y a quelques jours, son Centre de justice a été contraint de traiter une affaire plutôt particulière. Sur le banc des accusés, Rhiannon Evans, 25 ans, vendeuse en magasin. Face à elle, Deborah Prytherch, qui rêve «que ça cesse», parce qu'elle ne se sent «plus en sécurité» chez elle. Dans la salle d'audience, enfin, un procès unique. C'est la première fois qu'un tribunal britannique doit s'emparer d'un «cas de cyber-flatulence».

Mais de quoi parle-t-on exactement?

Rhiannon Evans est en couple depuis deux ans avec un homme, qui élève des enfants issus d'un autre mariage. Selon l'accusée, la maman de ces bambins, Deborah Prytherch, ferait vivre un calvaire à son amoureux.

«Il y a des problèmes entre le partenaire de Mlle Evans et son ex-partenaire en ce qui concerne la garde des enfants»
Harriet Gorst, avocate de la défense

Selon toute vraisemblance, c'est dans l'espoir que cette bataille prenne fin que l'accusée, «à bout», aurait entrepris d'intimider virtuellement l'ex-partenaire de son petit ami, nous raconte notamment la BBC. Menace? Message de haine? Rien de tout ça. Au lieu d'écrire ou de parler, Rhiannon Evans a jugé judicieux d'exprimer sa colère... physiquement. A quatre reprises, en décembre dernier, la jeune femme va envoyer des vidéos d'elle-même en train de... péter.

Et puis, forcément, les procureurs ont dû présenter aux magistrats, avec le plus grand sérieux, le mode opératoire de Rhiannon Evans, pour sa première vidéo.

«L'accusée procède en plaçant la caméra et le micro sur ses fesses et en émettant des gaz»
Les procureurs

Une fois la scène filmée, la jeune femme a envoyé l'œuvre à la victime par l'intermédiaire de WhatsApp. Sur les trois autres vidéos réalisées par l'accusée, «Mlle Evans se filmait en selfie en train de péter et en souriant à la caméra». Malgré un premier avertissement de la police locale, qui a très vite eu vent du problème, elle en enverra encore deux, le lendemain de Noël et le jour de l'An.

La défense précisera durant le procès que sa cliente, qui souffre de «fragilité psychologique», avait bu «quelques verres avant d'envoyer les vidéos, mais ne voulait pas se montrer malveillante». Ça ne l'empêchera pas de plaider coupable et de déclarer avoir compris que son attitude a «pu causer une certaine détresse à la victime».

Selon The Sun, elle a été condamnée pour harcèlement, à «15 séances de réadaptation, 60 jours de surveillance d'abstinence d'alcool et une ordonnance d'interdiction de deux ans interdisant tout contact avec la victime».

Rhiannon Evans devra également s'acquitter de 100£ (113 francs suisses) pour tort moral et 199£ de frais de justice.

(fv)

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Catho ou non, je n'arrêterai pas d'écrire sur le pape
Un article dans lequel je remettais en perspective ce qu'a réellement fait le pape François en faveur de la cause féminine n'a manifestement pas plu à ce lecteur, qui m'a suggéré de... déménager. Je n'ai aucune intention de faire mes cartons, ni d'arrêter d'écrire sur le sujet. C'est même l'inverse. Voici la réponse de la bergère au berger.

Si l'on en croit ce monsieur qui s'est glissé dans mes DM, écrire sur le pape, l'Eglise (ou les abus sexuels en son sein par exemple?) est un art réservé aux «citoyens catholiques». Ah bon. «I guess I never got the memo» (citer Miley Cyrus, check, voilà un bon lundi en perspective).

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