
Merrick Garland, ministre de la justice.keystone
Après l'adoption d'une loi anti-avortement controversée au Texas, le procureur général a assuré lundi qu'il fournirait «tout le soutien nécessaire» aux femmes qui souhaitent franchir le pas.
06.09.2021, 20:5907.09.2021, 16:17
Le ministère américain de la Justice a promis lundi de protéger, avec les moyens de l'Etat fédéral, les cliniques pratiquant des avortements au Texas. Cette annonce, rapportée par le Washington Post, intervient cinq jour après l'adoption par l'Etat conservateur du sud de l'une des lois anti avortement les plus restrictives du pays.
Merrick Garland, procureur général a déclaré:
«Le département fournira le soutien des forces de l'ordre fédérales lorsqu'une clinique d'avortement ou un centre de santé reproductive est attaqué. Nous avons contacté les bureaux des procureurs américains et les bureaux extérieurs du FBI au Texas et dans tout le pays pour discuter de nos autorités chargées de l'application de la loi»
Il a précisé que des contacts avaient déjà été pris avec les procureurs et avec les bureaux du FBI au Texas. Le ministère invoque également une loi de 1994 qui interdit toute forme de violence contre l'exercice du droit à l'avortement.
Biden ne veut pas de la loi anti-avortement
L'administration Biden cherche par ailleurs les moyens de contrer sur le plan juridique la législation texane, que la Cour suprême américaine a refusé de suspendre, portant un coup majeur au droit à l'avortement.
Le Texas interdit désormais d'avorter une fois que les battements de cœur de l'embryon sont détectés, soit à environ six semaines de grossesse, quand la plupart des femmes ignorent même être enceintes. Sauf en cas d'urgence médicale. (hkr avec ats)
«Ce n'est pas parce qu'on bande ou qu'on mouille, qu'on est consentant»
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Les images de l'autopsie du frère de JFK ont été publiées vendredi. Alors que le fils soutient cette initiative de Donald Trump, sa sœur Kerry fait part de sa douleur.
La publication de photographies de l'autopsie de Bobby Kennedy, après l'assassinat en 1968 du sénateur américain, suscite samedi un différend entre deux de ses enfants. L'actuel ministre américain de la Santé, Robert Kennedy Jr, soutient cette décision.