L'ex-président français, Nicolas Sarkozy, risque une peine plus lourde que prévu. En effet, lundi, ce dernier a été condamné à trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence. Le politicien a fait appel de cette décision. Autrement dit: il proteste et veut être rejugé. C'est son droit le plus strict. Mais c'est à double tranchant.
En effet, jeudi, le parquet national financier a, lui aussi, fait appel. Pourquoi? Et bien, comme cela, la cour aura toute latitude pour rejuger Nicolas Sarkozy et ses coprévenus. Autre petite astuce: elle pourra, peut-être même, condamner plus lourdement les trois hommes. En effet, sans cet artifice juridique, impossible pour la justice d'aller plus loin que la première condamnation.
Ce dossier, dit «des écoutes», devrait être rejugé courant 2022. Mais le feuilleton juridique pourrait se poursuivre, car il resterait aux trois hommes la possibilité de former un pourvoi en cassation. Ils encourent dix ans de prison et un million d'euros d'amende. (jah/ats)