
Pénélope Fillon et François Fillon ont été condamnés.Image: keystone
La cour d’appel de Paris a condamné l’ancien premier ministre François Fillon à un an de prison ferme et son épouse à deux ans avec sursis suite au scandale des emplois fictifs de 2017.
09.05.2022, 14:0309.05.2022, 14:05
Le verdict final est tombé. Ce lundi après-midi, l’ancien premier ministre François Fillon a été condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs qui avait explosé avant l’élection présidentielle de 2017. Son épouse écope de deux ans avec sursis.
François Fillon, 68 ans, et Penelope Fillon, 66 ans, avaient indiqué qu’ils ne seraient pas présents à l’énoncé de la décision à 13h30 ce lundi.
Innocence toujours clamée
En première instance, le 29 juin 2020, l'ancien premier Ministre en poste de 2012 à 2017 avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité, et ce, pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux.
Sa femme, accusée d'avoir été rémunérée 500 000 euros brut pour des emplois d'attachée parlementaire et 100 000 euros brut supplémentaires pour un emploi de conseillère littéraire, s’était vu infliger trois ans d’emprisonnement avec sursis, 375 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité.

François Fillon était parmi les favoris de l'élection présidentielle française de 2018. Revendiquant son intégrité, il avait pris pour slogan «Le courage de la vérité».Image: keystone
Le couple, désormais retiré de la vie politique, a toujours clamé son innocence. Il était retourné au tribunal en novembre 2021 en maintenant cette défense. (mndl)
Le G7 adopte une nouvelle sanction contre Moscou: l'interdiction de l'importation de diamants. Pour Ulrich Schmid, spécialiste de la Russie, cela va affaiblir Moscou. Mais l'expert souligne que l'Ukraine a aussi de sérieux problèmes.
Le G7 a décidé de sanctions supplémentaires contre la Russie. Comment ces mesures vont-elles influencer le déroulement de la guerre?
Ulrich Schmid: Toutes les sanctions comptent, même s'il ne s'agit pour l'heure que de déclarations. Elles attestent qu'il y a une réaction face à la guerre d'agression russe. Mais entre-temps, Moscou a démontré qu'il était facile de contourner ces sanctions. Les importations de technologies nécessaires à la poursuite de la guerre de Poutine en Ukraine se font, par exemple, via les anciens pays post-soviétiques.