Le tribunal de police de Paris a rendu son verdict ce mardi: la SNCF Voyageurs a été reconnue coupable de «négligence» et devra verser 1000 euros d'amende de «dommages et intérêts» à une mère et sa fille de 15 ans, après qu'un TGV du groupe ait écrasé Neko, leur chat.
Rappel des faits: le 2 janvier dernier, à la gare de Paris Montparnasse, deux passagères s'apprêtent à embarquer dans le TGV à destination de Bordeaux. Elles sont accompagnées de leur animal de compagnie, qui a également un titre de transport valable. Le félin va cependant s'échapper et se réfugier sous le train. Mère et fille insistent pour retarder le départ, mais rien n'y fait: le véhicule démarre et écrase le félin.
L'affaire prend alors «une ampleur émotionnelle sans précédent», comme l'écrivait watson. Quelques jours après les faits, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se dit «profondément choqué» par l'événement.
Durant l'audience, qui a eu lieu le 19 juin dernier, le président du tribunal a dénoncé «l'absence d'engagement de moyens humains nécessaires pour récupérer le chat», comme le relaie Le Figaro. L'avocat des deux plaignantes a quant à lui pointé du doigt un «acte inadmissible». Et d'ajouter:
Pour l'avocat de la SNCF, Me Philippe Sarda, cette affaire a été «instrumentalisée par les associations de défense de la cause animale». «Vous n'avez pas honte», s'était notamment indignée la fondation Brigitte Bardot. (ag)