Jeudi, l’hebdomadaire Oise hebdo a publié un portrait du policier à l'origine du tir ayant tué Nahel en révélant son identité. Si le journal affirme que ces informations circulent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé saisir la justice sur Twitter.
La « publication » Oise Hebdo publie des informations personnelles mettant en danger la vie de la famille du policier en détention. Malgré nos demandes de retrait de ce contenu irresponsable, celle-ci persiste. Je saisis le procureur de la République.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 6, 2023
Seulement voilà, cette affaire a pris une tout autre tournure puisque, depuis cette divulgation illégale, c'est un homme vivant en Dordogne et qui porte le même nom que le policier qui reçoit des messages violents sur les réseaux sociaux, rapporte BFM TV.
«Pour moi, les ennuis ont commencé le mercredi matin avec des menaces reçues sur mes réseaux sociaux». Si l'homme croit d'abord à un piratage, il fait vite le rapprochement lorsqu'il rentre chez lui et apprend que sa femme est également la cible de menaces, ajoute le média français.
En effet, cette dernière s'est vu recevoir des menaces dès lors que le policier a été placé en détention. «Ils se sont acharnés sur moi en pensant que j'étais sa femme», précise-t-elle.
Tous deux dénoncent un «acharnement» et appellent à ce qu'on leur «fiche la paix», qualifiant ces derniers jours «d'atroce» à vivre pour eux.
Toujours selon BFM TV, un jeune homme âgé de 20 ans a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 mois de sursis probatoire, pendant deux ans, pour avoir diffusé les coordonnées du policier mis en cause dans la mort de Nahel sur les réseaux sociaux. (sia)