International
France

Mort en direct de Jean Pormanove: enquête ouverte sur Kick

Mort de Jean Pormanove: enquête ouverte contre Kick
Raphaël Graven, connu sous le pseudo Jean Pormanove, est décédé près de Nice lors d'une diffusion en direct.Image: Instagram

Mort d'un streamer en direct: une enquête ouverte à Paris

Le justice française veut éclaircir les circonstances du décès du vidéaste Jean Pormanove. Elle annonce l'ouverture d'une enquête sur les pratiques de la plateforme de diffusion Kick.
26.08.2025, 14:3226.08.2025, 14:32
Plus de «International»

La procureure de Paris a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête sur les pratiques de la plateforme de streaming Kick, en plus de celle déjà menée par le parquet de Nice pour éclaircir les circonstances du décès en direct du vidéaste Jean Pormanove.

Cette nouvelle enquête a été ouverte lundi «du chef de fourniture en bande organisée de plateforme en ligne illicite», pour déterminer notamment si Kick a diffusé «en connaissance de cause» des «vidéos d'atteintes volontaires à l'intégrité de la personne», a annoncé la procureure Laure Beccuau dans un communiqué.

Les enquêteurs chercheront également à déterminer si la plateforme australienne respecte la règlementation européenne sur les services numériques (DSA). Les responsables encourent une peine de dix ans de prison et un million d'euros d'amende.

Suivi par près de 200 000 personnes

Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudo Jean Pormanove, est décédé près de Nice lors d'une diffusion en direct le 18 août sur la plateforme de vidéos australienne Kick après plus de douze jours de direct le montrant, ainsi qu'un autre homme, violenté et humilié par deux personnes.

Suivie par près de 200 000 personnes, la chaîne «Jeanpormanove» montrait depuis des mois Raphaël Graven se faire insulter, frapper, tirer les cheveux, menacer ou encore tirer dessus sans protection avec des projectiles de paintball. Des contenus scénarisés, selon les promoteurs de la chaîne.

La ministre déléguée au Numérique, Clara Chappaz, a annoncé de son côté mardi son intention d'attaquer en justice la plateforme Kick pour «manquement». Elle a fait cette annonce à l'issue d'une réunion avec les services de plusieurs ministères (Justice, Intérieur, Economie) et deux autorités indépendantes, reprochant à Kick d'avoir enfreint la loi sur la confiance numérique de 2004. (jzs/ats)

Il fonce en voiture dans une concession automobile
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Votre commentaire
YouTube Link
0 / 600
Trump est formel: Il n'est «pas un dictateur»
Le président américain a multiplié lundi les déclarations controversées lors d’une conférence de presse fleuve depuis le Bureau ovale, affirmant notamment que «beaucoup d’Américains aimeraient avoir un dictateur» - sans oublier de signer un décret punissant d’un an de prison le brûlage de drapeaux, en dépit d’un arrêt contraire de la Cour suprême.
A l'occasion d'un point de presse improvisé et prolongé dans le Bureau ovale, consacré à des sujets divers et variés de sécurité et à des récriminations contre ses opposants, Donald Trump a laissé échapper que beaucoup d'Américains «aimeraient avoir un dictateur».
L’article