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PPDA renonce à poursuivre le quotidien français Libération

Violences sexuelles: PPDA renonce à poursuivre Libération

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La Une du journal Libération avait fait sensation lorsqu'elle avait été publiée en novembre 2021.Image: twitter / shutterstock
Patrick Poivre d'Arvor a retiré la plainte qu'il avait déposée en 2022 contre le quotidien français Libération, qui avait fait sensation avec une Une incluant les visages de plusieurs femmes l'accusant de violences sexuelles.
05.06.2024, 23:2406.06.2024, 09:44

L'ex-présentateur du journal télévisé Patrick Poivre d'Arvor, qui avait porté plainte pour diffamation contre le quotidien français Libération après une enquête sur des accusations de violences sexuelles à son encontre, s'est désisté de ses poursuites contre le journal, a appris l'AFP de sources concordantes mercredi.

«Patrick Poivre d'Arvor a retiré la plainte en diffamation qu'il avait déposée le 22/02/22 contre (Libération), Anne Diatkine et moi, après la publication de notre enquête ci-dessous (la fameuse Une 'Elles accusent' de novembre 2021)», a d'abord posté le journaliste Jérôme Lefilliâtre sur X (ex-Twitter).

Il a été mis en examen (inculpé) le 19 décembre 2023 pour l'un des deux viols qu'elle dénonce, datant de 2009, et placé sous le statut de témoin assisté pour le premier, en 2004, car il est «prescrit».

L'ex-présentateur du JT, âgé de 76 ans, s'était déjà désisté en avril 2023 d'une plainte pour diffamation contre Le Parisien après les révélations de la plainte pour viols de l'autrice Florence Porcel à son encontre.

L'information judiciaire visant Patrick Poivre d'Arvor, ouverte fin 2021, a été élargie à deux viols et une agression sexuelle commis entre 2007 et 2018 et dénoncés par trois femmes différentes, tandis que les plaintes ou témoignages de 19 autres ont été classés, a indiqué le parquet de Nanterre à l'AFP fin février.

L'ancien présentateur vedette de TF1, qui conteste fermement les nombreuses accusations, a été interrogé à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête préliminaire par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Une première enquête préliminaire ouverte après la plainte de Florence Porcel avait déjà été classée sans suite en juin 2021, majoritairement parce que les faits dénoncés étaient prescrits. (ats/jch)

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