
L'agence européenne des médicament veut «continuer à examiner toutes les données sur la sécurité et l’efficacité du vaccin Moderna.»Image: sda
Appuyé par les résultats d'une étude, des médecins français estiment que seul Pfizer-Biontech doit désormais être administré aux jeunes contre le Covid. Le risque, selon eux? Avant tout des complications cardiaques.
09.11.2021, 06:3509.11.2021, 08:39
La Haute Autorité de santé (HAS) en France recommande la reprise des vaccinations de rappel avec Moderna, mais elle le déconseille, pour n’importe quelle injection (première dose, deuxième dose, dose de rappel) chez les moins de 30 ans.
Le vaccin avait été suspendu à la mi-octobre
Comme le rapporte le Parisien, l’agence française donne en revanche son feu vert à une reprise des injections de rappel avec Moderna chez les plus de 30 ans. Elle s’appuie notamment sur un avis favorable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) rendu fin octobre:
«Une troisième dose administrée 6 à 8 mois après la deuxième dose a entraîné une augmentation des taux d’anticorps chez les adultes dont les taux d’anticorps diminuaient. Le risque de maladies cardiaques inflammatoires ou d’autres effets secondaires très rares après un rappel est soigneusement surveillé et nous continuerons d’examiner toutes les données sur la sécurité et l’efficacité du vaccin Moderna.»
L’Agence européenne des médicaments (EMA)
Sur le vaccin contre le Covid 👇
Hormis Moderna, Pfizer peut également être utilisé pour les doses de rappel chez les plus de 30 ans en France. À ce jour, 3,6 millions d’habitants en ont reçu une. Une couverture vaccinale jugée insuffisante par le gouvernement, qui multiplie actuellement les «appels au rappel de vaccination». (jch)
Macron et Merkel ne savent pas comment se dire adieu
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Les cardinaux chargés d'élire le pape s'enferment à partir de mercredi après-midi dans la chapelle Sixtine pour désigner, dans le plus grand secret, le successeur de François.
Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays – un record – lanceront ce cérémonial extrêmement codifié et suivi avec attention par quelque 1,4 milliard de catholiques, via les médias du monde entier.