L'Arabie saoudite, l'Egypte et Amann ont condamné dimanche la décision d'Israël de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Ryad a dénoncé une «punition collective», Le Caire et Amann ont fustigé une «violation flagrante» de l'accord de trêve.
«Cette mesure constitue une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu et du droit humanitaire international», a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères au Caire, accusant Israël «d'utiliser la faim (...) comme une arme contre le peuple palestinien», à l'instar d'Amann.
La Jordanie a averti qu'elle risquait de «faire exploser à nouveau la situation» dans le territoire palestinien.
Le royaume d'Arabie saoudite a lui aussi condamné «la décision du gouvernement de l'occupation israélienne de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et de l'utiliser comme un outil de chantage et de punition collective», a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA.
L'Arabie saoudite réitère son appel «à la communauté internationale pour qu'elle mette un terme à ces graves violations israéliennes», et «garantisse un accès durable à l'aide».
Le premier ministre israélien a ordonné la suspension dimanche de «toute entrée de marchandises et approvisionnements dans la bande Gaza», en proie à une catastrophe humanitaire.
Benjamin Netanyahou a expliqué cette décision par le rejet par le Hamas d'un «compromis américain» prévoyant une extension de la première phase de l'accord de cessez-le-feu – qui a expiré le 1er mars – pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu'à la mi-avril. (chl/ats)