A l'occasion du Jour de la Terre, Google fait passer un message important. Aux côtés de la pandémie et de la guerre en Ukraine, les animations nous montrent qu'il ne faut pas oublier le changement climatique.
22.04.2022, 15:2123.04.2022, 00:50
La crise climatique est-elle derrière nous? Non. Au contraire, elle ne cesse de s'aggraver. Avec les événements actuels, elle passe, toutefois, de plus en plus au second plan dans la conscience des gens.
En ce Jour de la Terre, le 22 avril, Google veut rappeler, à l'aide de différents «Doodles-Google», les effets du changement climatique. L'urgence climatique a quelque peu été reléguée au second plan en raison de la pandémie et de la guerre en Ukraine.
«Pour réveiller la conscience des utilisateurs, nous avons imaginé des Doodles très spéciaux», écrit la société américaine. Au cours de la journée, pas moins de quatre Doodles vidéo différents seront présentés.
Qu'est-ce que les Doodles?
Les Doodles sont des représentations graphiques produites et publiées par l'entreprise Google. Depuis 1998, Google affiche des Doodles sur son site web à l'occasion d'événements particuliers tels que des élections, des jours fériés ou des anniversaires de personnalités connues.
L’animation commence par le recul du glacier du Kilimandjaro. Seuls 34 ans séparent les deux images.

Le recul du glacier au sommet du Kilimandjaro. Il ne s'est écoulé que 34 ans entre la première et la deuxième image.image: google
Les animations publiées ce vendredi ne sont pas comme les Doodles habituels. En effet, elles n'ont pas été modifiées. Ce sont simplement de courtes vidéos en timelapse de Google Earth qui montrent le changement de certains lieux de 1986 à aujourd'hui. Google écrit à ce sujet:
«En seulement 34 ans, la nature a été largement repoussée en de nombreux endroits, que ce soit par le réchauffement, par la déforestation ou par d'autres changements engendrés par l'homme. 34 ans, ce n'est même pas un battement de cils dans les milliards d'années de l’Histoire de la Terre.»
Google explique qu'aucune animation ludique ne figure sur la page d’accueil, comme c'est habituellement le cas. Le Jour de la Terre ne peut pas être célébré avec un Doodle joyeux. En effet, la crise climatique devient chaque année plus inquiétante.
Chacune des images sera visible pendant environ six heures, jusqu'à la prochaine animation.

Le recul du glacier Sermersooq au Groenland. image: google
Outre l'animation du retrait du glacier au sommet du Kilimandjaro en Tanzanie, il y aussi le retrait du glacier de Sermersooq au Groenland, le recul de la Grande Barrière de Corail et les forêts détruites dans les montagnes du Harz en Allemagne.

Impact du changement climatique sur la Grande Barrière de Corail en Australie.image: google
Le Jour de la Terre a été instauré en 1979 pour rappeler aux gens de prendre soin de la planète. En 1990, il a été déclaré journée internationale et a lieu le 22 avril de chaque année. (cst)
Traduit de l'allemand par Charlotte Donzallaz
Pour Poutine, plus question de bander mou sur le territoire ukrainien. Le taux de testostérone militaire grimpe donc d'un cran avec l'arrivée du BMPT «Terminator». Agile et lourdement blindé, ce «char qui protège les chars» abrite les rêves de victoire d'une armée russe qui, avant les petites avancées dans le Donbass, étaient plutôt abonnée aux pannes à répétition. Portrait.
«Terminator» est né en 1998 et porte tous les espoirs d'une nation. Comme Kylian Mbappé. Ici s'arrêtent les comparaisons, même si Vladimir Poutine abandonnerait volontiers quelques maîtresses et deux ou trois généraux s'il avait l'assurance que son engin de 47 tonnes pouvait se montrer aussi efficace sur la ligne d'attaque que le chouchou d'Emmanuel Macron. Présenté comme la botte secrète du Kremlin, ce gros char au blindage réactif est d'abord une bestiole qui permettrait à l'armée russe de ne pas trébucher définitivement sur la résistance ukrainienne.