International
Guerre contre l'Ukraine

Ukraine: la République tchèque envisage d'envoyer des troupes

Un pays de l'Otan envisage d'envoyer des troupes en Ukraine

Après la France et le Canada, le président de la République tchèque n'exclut pas le déploiement de soldats en Ukraine. Mais ils ne devraient pas combattre.
06.03.2024, 18:4907.03.2024, 07:52
Thomas Wanhoff / t-online
Plus de «International»
Un article de
t-online

Le président tchèque Petr Pavel n'est pas opposé à l'idée d'envoyer des soldats en Ukraine. Il s'engage à trouver de nouveaux moyens de soutenir le pays victime de l'invasion russe, y compris l'envoi éventuel de troupes pour un «engagement sans combat», ont rapporté les médias tchèques mardi.

👉 Suivez en direct la guerre contre l'Ukraine 👈

Des déclarations qui, selon le site d'information tchèque Novinky, ont été annoncées par le chef d'Etat lors d'une conférence de presse commune avec Emmanuel Macron. Le président tchèque a, par exemple, affirmé qu'il n'y avait pas de différence si les soldats ukrainiens recevaient leur entraînement en République tchèque ou en Ukraine.

Si le gouvernement n'a pas encore réagi officiellement à ces informations, Petr Pavel se dit favorable à la poursuite de la discussion sur la présence éventuelle de soldats occidentaux en Ukraine. Il aurait demandé aux pays partenaires de «ne pas nous limiter lorsque ce n'est pas nécessaire», selon Novinky.

La France et le Canada n'excluent pas la présence de troupes

La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron avait fait sensation en évoquant l'option de déployer des soldats français en Ukraine. Une éventualité que le président français a réitérée lors de sa visite en République tchèque. Une seconde déclaration a suivi après sa rencontre avec son homologue tchèque.

«Est-ce notre guerre ou non? Pouvons-nous détourner le regard en pensant que nous pouvons laisser les choses suivre leur cours? Je ne le pense pas. Et c'est pourquoi j'ai appelé à une impulsion stratégique, et je la soutiens pleinement»
Emmanuel Macron

Il y a quatre jours, le premier ministre canadien Bill Blair a renchéri: il pourrait, sous certaines conditions, imaginer des soldats en Ukraine, même s'ils sont loin du front et ne participent pas directement au combat, rapportait le Toronto Star.

Le chancelier allemand Olaf Scholz avait en revanche déclaré qu'avec lui, il n'y aurait pas de troupes allemandes au sol en Ukraine. «Soyons clairs: en tant que chancelier allemand, je n'enverrai pas de soldats de l'armée allemande en Ukraine», avait-il alors assuré dans un message vidéo.

«C'est certain. Nos soldats peuvent s'y fier. Et vous aussi, vous pouvez vous y fier»
Olaf Scholz

L'envoi de soldats allemands n'est toutefois pas du ressort du chancelier – seul le Bundestag (réd: l'assemblée parlementaire) peut prendre une telle décision.

Zelensky n'a pas demandé de troupes

Selon les Etats-Unis, le président ukrainien Volodimir Zelensky n'a toutefois jamais demandé l'aide de troupes occidentales. Une information confirmée par le porte-parole du Conseil national de sécurité américain, John Kirby:

«Aucune troupe terrestre américaine ne sera déployée en Ukraine»

Traduit et adapté de l'allemand par Léa Krejci

L’Ukraine détruit un nouveau navire de la flotte russe en mer Noire
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Ce commandant de l'Otan veut imiter l'Ukraine: «il faut s'y mettre»
Les récents succès opérationnels et militaires de l'Ukraine contre la Russie ne manquent pas d'ingéniosité, ce qui inspire les autres pays européens et surtout l'Otan. Selon le commandant Pierre Vandier, on assistera à une modernisation des conflits armés, avec de nouvelles technologies.

La «créativité» de l'Ukraine, illustrée par son attaque menée sur les bombardiers nucléaires russes à l'aide de drones à plus de 4000 km de ses frontières, peut être une source d'inspiration pour les armées occidentales, estime l'un des principaux responsables militaires de l'Otan.

L’article