Les spéculations concernant la santé de Vladimir Poutine ne s'arrêtent pas. La dernière en date: le président russe souffrirait de multiples maladies «graves» et «n'aurait plus que deux ans à vivre». Cette nouvelle information a été révélée par Kyrylo Budanov, «le meilleur espion militaire ukrainien», selon USA Today qui s'est récemment entretenu avec celui-ci.
Lors de ce témoignage exclusif publié samedi sur le site du média américain, le général ukrainien a confié se baser sur les renseignements rapportés depuis le Kremlin même.
Bien que Budanov n'ait fourni aucune preuves spécifiques pour étayer ses affirmations, l'espion s'est voulu convaincant en expliquant avoir engagé des agents ukrainiens secrètement «intégrés dans l'administration présidentielle russe, dans le parlement, et dans plusieurs branches des services de renseignement de Moscou». Il a ajouté que ces espions l'avaient déjà aidé à formuler d'autres conclusions «véridiques» sur la santé de Vladimir Poutine.
Comme le rappelle Insider, Kyrylo Budanov avait déjà bénéficié, en mai dernier, d'une tribune chez Sky News afin d'annoncer que le chef d'état russe souffrait d'un cancer. Sans en préciser le type.
Une rumeur savamment reprise à l'international lorsque de hauts responsables du service de renseignement américains avaient, sous couvert d'anonymat, corroboré l'information: «Poutine est clairement malade, mais la question de savoir s'il va bientôt mourir n'est que pure spéculation», avaient-ils tenté de nuancer.
Car entre cancers et mort certaine, il faut dire que les rumeurs vont bon train. Elles se sont d'ailleurs multipliées au cours des mois qui ont suivi l'invasion russe de l'Ukraine. Des images de la posture de Poutine, de ses poignées de main et de son visage mêlant inquiétude et crispation ont d'ailleurs fait le tour du monde fin avril et suscité de nombreuses rumeurs sur la santé de l’homme âgé de 69 ans.
Mais dans l'océan des ouï-dire, rares sont les informations à avoir été confirmées par la personne concernée ou son entourage. D'après l'AFP, la seule fois où Moscou a attesté que Poutine était malade, c'était en 2012. (mndl)