Dernièrement, le siège du gouvernement du dirigeant russe Vladimir Poutine a été attaqué par un drone. On ne sait pas encore s'il s'agit réellement d'une attaque étrangère ou si les Russes l'ont eux-mêmes simulée. Mais l'incident constitue une raison suffisante pour regarder de plus près le bâtiment d'apparat de Poutine. Voici six faits passionnants sur le Kremlin.
Le réseau de métro moscovite, bien développé, comprendrait plusieurs lignes secrètes. Ainsi, des rumeurs font état de l'existence d'une station spécifique directement sous le Kremlin. De là, le propre chemin de fer du Kremlin circulerait dans trois directions jusqu'à la périphérie de Moscou.
Cette ligne de chemin de fer secrète s'appellerait Metro 2, c'est en tout cas le nom que lui a donné l'écrivain Vladimir Gonik dans son livre Unterwelt. D'après l'auteur, il existerait même des cartes et une photo grâce auxquelles les Etats-Unis auraient repéré ces lignes ferroviaires souterraines. Jusqu'à présent, cependant, il n'y a aucune preuve formelle de son existence réelle.
Sur les photos du Kremlin, une chose attire particulièrement l'attention à côté des somptueux bâtiments: le mur. Mais quelle est sa longueur réelle? Très exactement 2235 mètres. Par endroits, il mesure jusqu'à 6,5 mètres d'épaisseur et 19 mètres de hauteur.
Il est interrompu en plusieurs endroits par des tours de garde et se compose de briques rouges. Du moins en apparence: les motifs de briques ne sont que peints. Une grande partie du mur du Kremlin est en effet recouverte d'un enduit blanc. Les briques proprement dites ne sont pas visibles. C'est pour cette raison que les motifs sont régulièrement renouvelés.
Le Kremlin n'abrite pas seulement des bâtiments gouvernementaux. En plus du palais présidentiel, des bâtiments administratifs et de nombreux monuments, le lieu compte également cinq édifices religieux: la cathédrale de l'Assomption, la cathédrale de l'Archange Saint-Michel, la cathédrale de l'Annonciation, l'église de la Déposition de la Paroi et le clocher «Ivan le Grand».
Ces bâtiments ont été détruits, reconstruits et modernisés à plusieurs reprises au cours de l'histoire du Kremlin. Leur style n'est pas dû uniquement à des architectes russes. Ainsi, le grand-duc Ivan III a fait reconstruire les murs et les tours de la cathédrale de l'Assomption par des maîtres italiens.
Le Kremlin a été construit à partir de 1485 et le chantier a duré une bonne quinzaine d'années. Le siège du gouvernement russe est donc nettement plus ancien que le palais de l'Élysée français, dont la construction n'a commencé qu'en 1718.
Le Bundestag allemand, lui, ne peut pas rivaliser, puisque sa construction n'a débuté qu'en juin 1884.
Les règles dans les cuisines de Poutine sont strictes, seuls les employés munis d'une carte spéciale peuvent entrer. Selon un ancien cuisinier, en cas d'erreur, la personne concernée est immédiatement licenciée.
Chaque fois qu'elles entrent dans la cuisine, les employés sont scannés pour détecter des substances radioactives et doivent prendre une douche chaude. Personne ne doit faire savoir à l'extérieur qu'il travaille dans la «cuisine de Poutine», afin de ne pas devenir une cible potentielle pour les services secrets étrangers et intéressante pour les personnes qui veulent nuire à Poutine. Une fois prête, la nourriture préparée est immédiatement scellée.
D'un point de vue architectural, la tour de Constantin-et-Hélène se distingue des autres tours de l'enceinte du Kremlin. Elle est carrée à sa base, ce qui lui donne une apparence plus martiale. Son utilisation a également été très particulière pendant des siècles.
La tour a été construite en 1400 et, à partir de 1700, une partie de son intérieur a été transformée en salle de torture. On dit que c'est là que se déroulaient les interrogatoires des criminels condamnés.