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La Corée du Sud s'enfonce dans la crise politique

La Corée du Sud s'enfonce dans la crise politique

epa11763949 Rally participants call for the impeachment of President Yoon Suk Yeol in front of the National Assembly in Seoul, South Korea, 07 December 2024 (issued 08 December 2024). President Yoon s ...
Des manifestants rassemblés devant l'assemblée nationale de Séoul le 7 décembre. Ils réclamente le départ de Yoon Suk Yeol.Keystone
Nouvelle tentative de destitution du président, arrestation et démission de hauts dirigeants: la situation reste tendue en Corée du Sud.
08.12.2024, 10:5308.12.2024, 10:53
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Le principal parti d'opposition en Corée du Sud a annoncé dimanche qu'il retenterait le 14 décembre de faire destituer le président Yoon Suk Yeol, dont le parti cherche à s'accaparer le pouvoir.

«Yoon, le principal coupable derrière la rébellion et le coup d'Etat militaire qui a détruit l'ordre constitutionnel de la Corée du Sud, doit démissionner immédiatement ou être destitué sans délai». Le 14 décembre, notre Parti démocrate destituera Yoon, au nom du peuple»
Le chef de l'opposition, Lee Jae-myung

«Promesse»

Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de Yoon a affirmé dans un communiqué avoir «obtenu», en échange du blocage de la motion de destitution, sa «promesse» qu'il se retirerait pour laisser la gouvernance du pays à sa formation et au premier ministre.

«Même avant son retrait, le président n'interférera pas dans les affaires de l'Etat, dans les affaires étrangères non plus»
le leader du PPP, Han Dong-hoon

Une annonce dénoncée par le président du Parlement Won Woo-shik, largement acquis à l'opposition. «L'exercice conjoint de l'autorité présidentielle par le premier ministre et le parti au pouvoir (...) est une violation claire de la Constitution», a-t-il tonné. Pour Kim Hae-won, professeur de droit constitutionnel à la faculté nationale de droit de Busan, cet accord s'apparente en effet à un «coup d'État silencieux».

Démission à l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur sud-coréen Lee Sang-min a quant à lui démissionné dimanche, après le fiasco de l'éphémère loi martiale proclamée en début de semaine par le président Yoon Suk Yeol.

Dans sa lettre de démission, le ministre a évoqué sa «responsabilité de ne pas avoir bien servi la population ni le président», selon le quotidien JoongAng Ilbo. Le président sud-coréen a accepté cette décision.

Pour savoir comment le pays en est arrivé là ⬇️

Arrestation d'un ex-ministre

Par ailleurs et selon des médias locaux, l'ex-ministre de la Défense Kim Yong-hyun a été arrêté pour son rôle dans la tentative d'imposition de la loi martiale. Il s'en était allé après l'éphémère état d'exception déclaré mardi à la surprise générale.

Le ministère public n'était pas disponible dans l'immédiat pour réagir à cette arrestation rapportée par l'agence nationale Yonhap et d'autres médias sud-coréens. Kim Yong-hyun était sous le coup d'une interdiction de quitter le territoire. (ats/vz)

- Le décollage épique de Philou
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