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Le prince Harry agace dès son premier jour de procès

Attendu pour un procès retentissant contre l'éditeur d'un des plus importants tabloïds britanniques, le prince Harry a fait lundi faux bond à la Haute Cour de Londres.
Attendu pour un procès retentissant contre l'éditeur d'un des plus importants tabloïds britanniques, le prince Harry a fait lundi faux bond à la Haute Cour de Londres.montage: watson

Le prince Harry agace le Tribunal

Ça commence mal pour le duc rebelle: dès le premier jour de son procès à la Haute Cour de Londres, ce lundi, il a été accusé d'avoir fait «perdre du temps» aux juges du tribunal.
05.06.2023, 17:5806.06.2023, 15:08
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«Extraordinaire!». Les mots ont jailli de la bouche de l'avocat Andrew Green, lundi matin. Il est vrai que l'absence du prince Harry, qui a lui-même intenté ce procès pour «collecte illégale d'informations», pouvait sembler... quelque peu incongrue.

Le prince californien avait cependant une «bonne» excuse: selon son avocat, il était trop occupé à célébrer le deuxième anniversaire de sa fille, la princesse Lilibet, en Californie, pour pouvoir arriver à l'heure. Il a sauté dans l'avion pendant la nuit, jure Me David Sherborne.

LONDON, UNITED KINGDOM - JUNE 5: Press members wait in front the Royal Courts of Justice building where the hearing of privacy and wiretapping case between son of King Charles III of England, Prince H ...
Les photographes ont trépigné longtemps au pied de la Haute Cour de Londres, pour espérer capter une image du duc de Sussex à son arrivée.Image: Anadolu

Une absence qui n'a pas manqué de «frustrer» le juge et les avocats, selon le chroniqueur judiciaire du Telegraph. «Je dois le contre-interroger sur 33 articles… et cela ne peut pas se faire en un jour», a fustigé Andrew Green, avocat de l'éditeur du Mirror.

Le juge saisi de l'affaire, Timothy Fancourt, n'a pas fait mystère non plus qu'il était «un peu surpris» - ce qui laisse augurer des échanges tendus avec Harry dans les jours prochains.

Mononucléose et déceptions amoureuses

C'est donc en l'absence du principal concerné que s'est ouvert le procès qui l'oppose à l'éditeur du Daily Mirror. Le prince accuse le groupe de presse d'avoir piraté illégalement sa messagerie téléphonique privée entre 1996 et 2010, et eu recours aux services d'«au moins 30 détectives privés». En guise de preuve: 33 articles de presse à son sujet, qui constituent la base de son accusation.

«Pour l'accusé, les fins ont justifié les moyens»
Me David Shelborne, lundi, au procès.

«Les articles sur la vie privée du prince faisaient vendre», a souligné son avocat, citant une Une exclusive sur la mononucléose du prince quand il était petit, une dispute avec son frère William ou encore sa relation avec une ancienne petite amie, Chelsy Davy.

Selon David Sherborne, le torrent d'histoires sur leur relation aurait «finalement conduit» Chelsy Davy à décider que la vie royale n'était pas pour elle, ce qui était «incroyablement bouleversant» pour jeune Harry de l'époque.

Des accusations balayées par l'avocat du groupe Mirror Group Newspapers (MGN), Andrew Green. Le groupe a toutefois reconnu dans ses conclusions écrites «quelques preuves» de collecte illégale d'informations, pour lesquelles il a présenté des excuses écrites «sans réserves». Il a également promis que cette situation ne se reproduirait «jamais».

Le duc de Sussex devrait témoigner mardi. Ce sera alors la toute première apparition d'un membre de la famille royale à la barre, depuis celle du futur Edouard VII en 1890, pour un procès en diffamation. Si tant est qu'il daigne se présenter.

Pendant ce temps, Harry trimballe d'autres casseroles royales...

À Manhattan, le soleil s'est aligné avec les gratte-ciel
Video: watson
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