En Irak, le pape rencontre la plus haute autorité musulmane chiite
C'est l'une des rencontres religieuses les plus importantes de l'histoire: samedi, le pape François a été reçu par le grand ayatollah Ali Sistani, qui s'est engagé en faveur des chrétiens d'Irak.
Après avoir rencontré le clergé catholique à son arrivée vendredi à Bagdad, le pape tend la main à l'islam chiite en se rendant chez sa plus haute autorité, le grand ayatollah Ali Sistani.
Ali Sistani, c'est qui?
Ali Sistani est la plus haute autorité pour la majorité des 200 millions de chiites du monde, minoritaires parmi les 1,8 milliard de musulmans. De nationalité iranienne, il se pose depuis des décennies en garant de l'indépendance de l'Irak et dirige une école théologique qui prône le retrait des religieux de la politique. Il n'apparaît jamais en public.
Le guide chiite a reçu le pape dans sa modeste maison de la ville sainte de Najaf, à 200 km au sud de Bagdad. Ni la presse ni d'autres invités n'ont été autorisés à assister à ce dialogue inédit.
A l'issue l'entretien, organisé à huit-clos, Sistani a dit au pape être engagé pour garantir la paix, la sécurité et tous les droits constitutionnels aux chrétiens d'Irak.
Violences et pauvreté
La communauté chrétienne du pays, l'une des plus anciennes au monde, s'est réduite comme peau de chagrin depuis 20 ans. Elle est passée de 1,5 million de membres à quelque 400 000, sous les coups des violences et de la pauvreté, endémique dans le pays.
Régulièrement, les chrétiens se plaignent de ne pas être soutenus par l'Etat face à des miliciens ou des politiciens qui s'accaparent leurs maisons ou leurs terres et assurent avoir moins d'accès à l'emploi que les autres. (ats)
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Oracle investit 5 milliards de dollars pour «aider» le Royaume-Uni
La société américaine va investir au Royaume-Uni pour soutenir «un avenir axé sur l'intelligence artificielle».
Le groupe américain Oracle, dont le président Larry Ellison est un soutien historique de Donald Trump, a annoncé lundi investir 5 milliards de dollars (à peine moins en francs) sur cinq ans dans les infrastructures «cloud» au Royaume-Uni, disant soutenir «la vision du gouvernement britannique pour un avenir axé sur l'intelligence artificielle».