International
Religions

Violences sexuelles: l'Eglise doit «avoir honte», selon le pape

Violences sexuelles: l'Eglise doit «avoir honte», selon le pape
Keystone

Violences sexuelles: l'Eglise doit «avoir honte», selon le pape

L'Eglise catholique doit demander pardon pour les violences sexuelles commises par des prêtres, a affirmé le pape François lors d'une visite en Belgique.
27.09.2024, 11:3527.09.2024, 11:35
Plus de «International»

L'Eglise catholique «doit avoir honte et demander pardon» pour les violences sexuelles sur mineurs commises par le clergé en Belgique, a affirmé vendredi le pape François à Bruxelles sur fond de fortes attentes des victimes.

L'Eglise doit «chercher à résoudre cette situation avec l'humilité chrétienne, et faire tout son possible pour que cela ne se reproduise pas», a ajouté le souverain pontife dans un discours aux autorités à Bruxelles.

Le pape s'est également dit «attristé» par le drame des «adoptions forcées» d'enfants arrachés à leur mère avec la complicité de religieuses en Belgique entre les années 1950 et 1970, sans pour autant présenter d'excuses aux victimes.

«Dans ces histoires douloureuses, s'est mélangé le fruit amer d'un crime avec ce qui était malheureusement le résultat d'une mentalité répandue dans toutes les couches de la société», a-t-il dit. (ats)

Les obsèques de l'ancien pape Benoît XVI
1 / 15
Les obsèques de l'ancien pape Benoît XVI
Les obsèques de Joseph Ratzinger ont eu lieu jeudi 4 janvier à Rome.
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
L'Allemagne veut redevenir forte et c'est un problème
Le chancelier Friedrich Merz entend faire de son pays la première puissance militaire en Europe. C'est à la fois logique et préoccupant au regard de l'histoire.

Friedrich Merz tient avec la Défense un os qu’il ne semble pas près de vouloir lâcher. En déclarant, mardi au Bundestag, lors de son discours de politique générale, qu’il veut faire de la Bundeswehr l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe, le chancelier chrétien-démocrate se donne un emploi qu’aucun de ses prédécesseurs de l’Allemagne post-nazie n’avait songé à endosser jusqu’ici. A la tête d’une coalition CDU-SPD décrite comme bancale, oser afficher une telle ambition pour l’armée allemande est à la fois dans l’air du temps et iconoclaste.

L’article