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Andrew Tate et son frère libérés de prison

FILE - Police officers escort Andrew Tate, handcuffed to his brother Tristan, outside the Directorate for Investigating Organized Crime and Terrorism (DIICOT) where prosecutors examine electronic equi ...
Image: sda

Andrew Tate et son frère libérés de prison et assignés à résidence

Incarcérés depuis décembre en Roumanie dans une affaire de proxénétisme, Andrew Tate et son frère vont être libérés avec un ordre d'assignation à résidence, apprend-on ce vendredi via le site de la BBC.
31.03.2023, 20:5931.03.2023, 21:59
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Un juge roumain a décidé de libérer Andrew Tate et son frère et de les assigner à résidence avec effet immédiat, indique vendredi le média BBC.

L’Américano-Britannique, ancien champion du monde de kick-boxing, avait été interpellé, jeudi 29 décembre, en Roumanie, avec son frère et deux autres personnes.

L'homme de 36 ans, devenu une star des réseaux sociaux en multipliant les propos sexistes et masculinistes, est soupçonné d'avoir dupé «plusieurs victimes dont des mineures à des fins "d'exploitation sexuelle" notamment pour la production de films pornographiques», indique BFMTV, relayant le parquet chargé de la lutte contre le crime organisé (DIICOT).

Assignation à domicile

La cour d'appel «rejette la proposition du parquet de prolonger la détention provisoire» et «remplace la mesure préventive ordonnée à l'encontre des prévenus» par une «assignation à résidence», selon l'arrêt consulté par l'AFP.

Les avocats de Andrew Tate ont fait valoir que son maintien en détention préventive était inutilement sévère, alors que d'autres options judiciaires telles que l'assignation à résidence sont disponibles.

Deux associées, Georgiana Naghel et Luana Radu, sont également libérées. Tous les quatre ont reçu l'ordre de rester dans les bâtiments où ils vivent, à moins qu'ils n'aient l'autorisation judiciaire de les quitter.

Fuite de documents

Des documents judiciaires ayant fait l'objet d'une fuite, consultés par la BBC, font état de témoignages de victimes présumées qui affirment avoir été forcées de gagner 10 000 euros (8 800 livres sterling) par mois sur des plateformes de médias sociaux, sous la menace présumée de violences physiques.

Les documents judiciaires décrivent également que les dettes ont été utilisées comme «une forme de coercition psychologique», continue la BBC.

Depuis le début de l'enquête en avril dernier, six femmes ont été identifiées par les procureurs comme étant des victimes.

Cependant, aucune charge n'a encore été retenue contre les frères ou les deux associés roumains qui ont été arrêtés en même temps qu'eux.

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