Les autorités carcérales russes ont fini par céder. Lundi, elles ont décidé de transférer, vers un hôpital pour prisonniers, l'opposant russe Alexeï Navalny, en grève de la faim depuis environ trois semaines.
L'ambassadeur russe à Londres avait assuré dimanche que son pays n'allait pas laisser Navalny mourir en prison, tout en le qualifiant de «hooligan».
L'Union européenne (UE) avait réclamé l'hospitalisation de l'opposant russe. Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell avait qualifié son état de santé de «très inquiétant».
Selon le médecin personnel de l'opposant de 44 ans, «de graves problèmes de rythme cardiaque peuvent survenir d'une minute à l'autre».
Alexeï Navalny a arrêté de s'alimenter le 31 mars pour protester contre ses mauvaises conditions de détention. Il accuse notamment l'administration pénitentiaire russe de lui refuser l'accès à un médecin et à des médicaments alors qu'il souffre d'une double hernie discale. (ats/asi)