International
Russie

Roger Köppel flatte Poutine et lui demande une interview

Le rédacteur en chef de la Weltwoche a pu poser une question à Poutine.
Le rédacteur en chef de la Weltwoche a pu poser une question à Poutine.Image: dr

Cet ex-élu UDC est allé poser une question à Poutine

Le rédacteur en chef de la Weltwoche Roger Köppel a été autorisé à poser une question au dirigeant russe lors d'un événement public. L'ancien conseiller national UDC chante les louanges de Poutine, assurant que sa prestation a été «fantastique».
08.11.2024, 16:5008.11.2024, 16:50
Maja Briner / ch media

Il avait déjà eu l'occasion d'aller au Kremlin: cet été, Roger Köppel, patron de la Weltwoche et ancien conseiller national UDC, avait accompagné le premier ministre hongrois Viktor Orbán lors de son voyage controversé à Moscou.

Le Suisse s'est désormais rapproché encore un peu plus du dirigeant russe. Dans le cadre de la conférence Waldai à Sotchi, Köppel a pu poser une question à Vladimir Poutine. Sans surprise, il ne s'agissait pas d'une question critique. Dans sa Weltwoche, Köppel adopte un cap pro-Poutine.

«Grüezi», lui dit le président russe en suisse allemand après que Köppel a été présenté. Avant de poser sa question, le journaliste en profite pour flatter le président russe. C'est une soirée très impressionnante, exceptionnelle, lui dit-il.

«Je n'ai jamais vu un leader de votre stature communiquer aussi longtemps à ce niveau, aussi tard dans la soirée. Félicitations, c'est fantastique»

Köppel se permet ensuite une légère critique: «Je pense que vous négligez la communication vers le grand public en Europe occidentale, dans toute l'Europe, dans la partie germanophone». Cela pourrait aider à provoquer des changements sans intervenir dans les élections.

Enfin, Köppel lui demande:

«Seriez-vous prêt à accorder des interviews à des journalistes indépendants, sans citer de noms?»

Dans un premier temps, Poutine ne répond pas à cette demande d'interview. Il se perd d'abord dans un éloge de plusieurs minutes de l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, que Köppel avait mentionné en passant dans sa question.

Puis, répondant à la question du Suisse, le président russe déclare finalement qu'il ne jugeait pas approprié de s'adresser directement aux citoyens des pays «dont les dirigeants nous ostracisent fondamentalement et ne sont pas prêts à entendre nos arguments».

Selon Poutine, les médias sont persécutés, malgré la proclamation de la liberté d'expression. Il dit rencontrer de temps en temps le présentateur américain Tucker Carlson, avoir des contacts avec des journalistes occidentaux. Mais s'adresser directement à la population conduit souvent à des «réactions malsaines».

Les gosses russes aiment les flingues (à blanc)

1 / 9
Les gosses russes aiment les flingues (à blanc)
Il y a l'enthousiaste...
source: ap / dmitri lovetsky
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Maduro prêt à parler «en tête-à-tête» avec Trump
Les relations diplomatiques entre les deux pays pourraient se détendre dans un avenir proche. Nicolas Maduro accepte de s'assoir à la même table que Donald Trump.
Nicolas Maduro a affirmé lundi qu'il était prêt à discuter «en tête-à-tête» avec Donald Trump. Le président américain a évoqué de possibles discussions avec son homologue vénézuélien alors que les Etats-Unis ont déployé une flotte de navires de guerre dans les Caraïbes, officiellement dans le cadre d'une opération antidrogue.
L’article