Les services secrets russes ont exigé l'interdiction des deux réseaux sociaux, qu'ils accusent de mener des «activités dirigées contre la Russie». C'est chose faite.
21.03.2022, 15:5721.03.2022, 17:30
L'isolement de la population russe franchit une nouvelle étape ce lundi 21 mars. Un tribunal de Moscou a interdit Facebook et Instagram sur l'ensemble du territoire national. La raison? Les deux réseaux sociaux mèneraient des activités «extrémistes».
Instagram est extrêmement populaire auprès de la jeunesse russe. (illustration)Image: AP
Ce faisant, le tribunal a accepté la demande des services de sécurité russes (FSB) qui ont exigé l'interdiction «immédiate» des plateformes détenues par le groupe Meta. Un porte-parole du FSB a notamment affirmé:
«Les activités de Meta sont dirigées contre la Russie et ses forces armées. Nous demandons son interdiction»
L'application de messagerie WhatsApp, elle aussi détenue par Meta, n'est pas concernée par cette mesure.
Plateformes déjà bloquées
L'interdiction, annoncée lundi, intervient après l'introduction d'autres mesures limitant l'accès à Instagram et Facebook. Les deux plateformes ont d'ores et déjà été bloquées en Russie, où elles sont quasiment inaccessibles à moins d'utiliser un réseau virtuel privé (VPN).
- Vendredi 4 mars, les autorités russes ont ordonné le blocage immédiat de Facebook, l'accusant de «discriminer» des médias nationaux. L'accès à Twitter a également été restreint.
- Deux semaines plus tard, c'est au tour d'Instagram d'être bloqué. Cette fois, le réseau social est accusé de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.
Instagram est extrêmement populaire auprès de la jeunesse russe. Surtout, il est aussi devenue un outil de vente en ligne crucial pour de nombreuses petites et moyennes entreprises russes ainsi que des artistes et artisans qui dépendent de leur visibilité sur cette plateforme pour vivre. (asi/ats)
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Des chevaux de l'armée britannique se sont échappés mercredi matin. Ils ont semé la pagaille en plein centre de Londres, blessant au moins quatre personnes, percutant des véhicules et stupéfiant les passants avant d'être maîtrisés.
