International
Société

Faire le plein terrifie des millions de jeunes Britanniques

La peur est en jeu pour certains jeunes. C'est la peur du coffre du char.
Image: Imago

Faire le plein terrifie des millions de jeunes Britanniques

Faire le plein semble être un geste simple. Mais pas pour tout le monde. Une étude a révélé que des millions de jeunes automobilistes au Royaume-Uni en ont peur.
03.09.2025, 20:0303.09.2025, 20:03
Christoph Cöln / t-online
Un article de
t-online

Parmi les tâches incroyablement compliquées du quotidien, ces situations où l’on se retrouve régulièrement désemparé en se demandant: «Comment vais-je bien pouvoir m’y prendre?», figure en tête de liste: faire le plein. Oui, vous avez bien entendu. Remplir le réservoir d’une voiture représente, pour une large partie de la population, un obstacle quotidien presque insurmontable. C’est du moins la conclusion à laquelle parviennent de plus en plus d’études.

En réalité, l’acte de faire le plein devrait être aussi évident que de glisser une tranche de pain blanc dans le grille-pain – du moins, le croirait-on. Mais il n’en va pas de soi pour une grande partie des 18-24 ans, comme l’a révélé un sondage mené au Royaume-Uni. Selon cette enquête, 62% des participants ont déclaré avoir une peur panique de faire le plein de leur voiture.

A panel showcases the fuel prices in Swiss francs at an AVIA petrol station in Zurich, Switzerland, on Wednesday, March 9, 2022. (KEYSTONE/Michael Buholzer)
Lieu d’horreur? Une station-service Avia en Suisse.Image: keystone

Cela paraît à peine croyable, mais nombre de sondés affirment même que l’idée de se ridiculiser à la station-service leur fait tellement peur qu’ils préfèrent s’abstenir purement et simplement.

Il y a déjà eu plusieurs cas où des jeunes ont roulé jusqu’à la panne sèche avant qu’un proche ou un ami ne soit sollicité pour faire le plein à leur place. Sur les réseaux sociaux circulent des vidéos montrant ce phénomène, qui a déjà reçu un nom: «refuel anxiety» – l’angoisse maladive de faire le plein.

«Est-ce vraiment une peur du plein? Aucune idée»

L’être humain fait le plein depuis qu’il existe des voitures, soit depuis plus d’un siècle. Pourtant, cette pratique semble avoir perdu son caractère évident pour beaucoup. «Faire le plein peut sembler un acte simple pour la plupart des gens, mais nos recherches montrent qu’une peur profondément ancrée existe chez des millions d’automobilistes», a déclaré l’expert en mobilité Harry Waring au journal britannique Independent.

«Il ne s’agit pas seulement de la hausse des prix de l’essence, mais aussi d’un manque d’assurance, de la pression sociale et de la crainte de commettre une erreur en public.»

Le phénomène est déjà observé dans d’autres pays. Des journalistes de la chaîne australienne Channel 9 se sont récemment rendus dans les rues de Sydney pour interroger des automobilistes sur leur peur du plein. Ce sont surtout des pères de famille qui en ont parlé. Mais pas parce qu’ils en souffrent eux-mêmes. «Oui, je fais aussi le plein pour ma fille», raconte un homme d’un certain âge.

«Est-ce que c’est de la peur du plein ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que je paye à chaque fois»
23 voitures complètement folles repérées à Dubaï
1 / 25
23 voitures complètement folles repérées à Dubaï
23 voitures complètement folles que j'ai repérées à Dubaï
partager sur Facebookpartager sur X
Notre avis sur le dernier album de Sabrina Carpenter
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
«Je veux qu'on sorte mes os»: ils lavent leurs morts chaque année
Dans le petit village mexicain de Pomuch, les habitants perpétuent une ancienne tradition. Ils sortent chaque année les ossements de leurs proches pour les laver et leur rendre hommage.
Sous un soleil ardent, Maria Couoh dépoussière le crâne de son défunt oncle Tomas, perpétuant la tradition consistant à nettoyer les os des êtres chers avant le Jour des morts, l'une des fêtes les plus importantes du Mexique.
L’article