La Suisse condamne «l'agression de la Russie contre un Etat souverain», écrit encore Karin Keller-Sutter dans sa prise de position.
Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Alain Berset a aussi apporté la veille son soutien à Kiev:
Après le coup d'éclat de la rencontre entre les chefs d'Etat, plusieurs responsables européens ont apporté leur soutien à l'Ukraine.
L'Union européenne a assuré Zelensky de son soutien indéfectible en lui disant:
«Soyez forts, soyez courageux, n'ayez pas peur», ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa, disant au président ukrainien: «Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable.»
«Aujourd'hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d'un nouveau leader. C'est à nous, Européens, de relever ce défi», a exhorté de son côté la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas.
«Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l'Ukraine», a déclaré le président français Emmanuel Macron.
Son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a de son côté appelé les Européens à passer «aux actes» pour assurer leur «sécurité collective» et soutenir l'Ukraine.
«Cher Volodymyr Zelensky, nous soutenons l'Ukraine dans les bons comme dans les moments difficiles», a écrit le futur chancelier allemand Friedrich Merz. «Personne ne souhaite plus la paix que les citoyens et citoyennes d'Ukraine!», a réagi le chancelier sortant Olaf Scholz. «L'Ukraine peut compter sur l'Allemagne et sur l'Europe», a-t-il ajouté.
Le premier ministre britannique Keir Starmer a fait savoir qu'il s'était entretenu avec les présidents ukrainien et américain. «Il garde un soutien indéfectible à l'Ukraine et fait tout ce qu'il peut pour trouver la voie vers une paix durable fondée sur la souveraineté et la sécurité du pays», a indiqué une porte-parole.
Il «se réjouit d'accueillir dimanche des dirigeants internationaux, dont le président Zelensky», au sommet consacré à la guerre qu'il va organiser à Londres, a-t-elle ajouté.
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a appelé à la convocation «sans délais» d'un «sommet» entre les Etats-Unis, l'Europe et leurs alliés «pour parler franchement de la façon dont nous entendons affronter les grands défis d'aujourd'hui, en commençant par l'Ukraine, qu'ensemble nous avons défendue ces dernières années».
Les dirigeants polonais, espagnol, danois, suédois et néerlandais ont assuré le président ukrainien de leur soutien.
D'autres pays occidentaux ont fait de même, le Canada soulignant que l'Ukraine se battait pour sa liberté mais aussi pour «la nôtre». L'Australie et la Nouvelle-Zélande, proches alliés de Washington, ont fait part de leur solidarité avec l'Ukraine.
A contre-courant de l'UE, le premier ministre hongrois Viktor Orban a remercié Donald Trump pour avoir «défendu courageusement la paix». (ats/vz)