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Suivez en direct les dernières infos sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine et ses implications en Suisse ainsi que dans le monde.
07.03.2025, 06:0118.03.2025, 08:48
Team watson
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Plus de «International»
  • En février 2022, Vladimir Poutine déclenche une guerre contre l'Ukraine, en violation du droit international.
  • Les troupes russes avancent lentement dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. L'Ukraine occupe une partie du territoire russe en représailles.
  • La réélection de Donald Trump pourrait changer la donne. Le 11 mars, Kiev a accepté une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie.
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Retrouvez la suite de notre suivi ici:
15:49
Le Canada a invité Zelensky à participer au sommet du G7 en juin
Le Canada, qui préside le G7 cette année, a invité le président ukrainien Volodymyr Zelensky à participer au prochain sommet qui se tiendra au mois de juin dans l'ouest du Canada, a annoncé lundi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le premier ministre canadien Mark Carney, entré en fonction vendredi, s'est entretenu avec Zelensky et «l'a invité pour le sommet du G7 en juin en Alberta», une province candienne, a précisé la porte-parole. Après cet échange, le président ukrainien a déclaré dimanche sur X qu'il avait eu «une bonne conversation avec M. Carney», disant que ce dernier «avait soulevé les bons points sur la nécessité d'accroître la pression sur Moscou», mais sans faire mention de l'invitation du G7.
Mark Carney et Zelensky vont s'entretenir.
Image: Keystone
De son côté, le nouveau premier ministre canadien, a répété que son pays «appuie fermement la lutte de l'Ukraine pour la liberté contre l'agression russe. Une paix durable en Ukraine contribue à notre sécurité à tous.»
11:48
Le Kremlin confirme que Trump et Poutine se parleront mardi
Le Kremlin a confirmé lundi que les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump se parleront au téléphone mardi, pour la deuxième fois, officiellement, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche en janvier.

«Cette conversation est effectivement en préparation», a indiqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov lors d'un briefing quotidien.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a critiqu
Image: ats
6:17
Moscou compte insister pour que l'Ukraine n'accède pas à l'Otan
La Russie annonce qu'elle compte insister pour que l'Ukraine ne rejoigne par l'Otan pour qu'un traité de paix soit signé, selon les propos du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko.

«Si nous discutons d'une résolution pacifique du confit ukrainien, alors il devra certainement y avoir un contour externe», a déclaré celui-ci dans un entretien au journal russe Izvestia, cité par l'agence de presse d'Etat russe Tass. «Nous allons insister que les garanties concrètes de sécurité fassent partie de cet accord». «Le statut neutre de l'Ukraine et le refus des Etats membres de l'Otan d'accepter ce pays comme membre de l'alliance doit faire partie de ces garanties», a-t-il précisé.

Les chefs de la diplomatie américaine Marco Rubio et russe Sergueï Lavrov se sont parlés au téléphone durant le weekend et ont «discuté des prochaines étapes» de leurs pourparlers pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
19:30
Zelensky remplace le chef de l'état-major
Volodymyr Zelensky a remplacé le chef d'état-major des forces armées nationales, au moment où les troupes sont en difficulté sur le front, selon un décret publié dimanche.

C'est notamment le cas dans la région russe de Koursk. Partiellement occupée par les soldats ukrainiens depuis août, elle connaît actuellement la progression continue des unités russes. Face à cette situation, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, avait suggéré mercredi un repli de ses hommes.

Depuis, un important recul dans cette région a été confirmé par l'état-major de l'armée ukrainienne, qui a diffusé ce week-end des cartes montrant une quasi absence de la ville de Soudja, principale prise dans ce secteur.

L'actuel chef d'état-major Anatoly Barguylevytch est limogé et son poste est attribué Andriï Gnatov, peut-on lire dans le décret.

Dans un communiqué, l'état-major a expliqué que le général Gnatov avait été chargé d'accroître «l'efficacité de la gestion verticale» des troupes, en particulier «la réorganisation et la mise en oeuvre de corps d'armée».
16:23
Erdogan assure Trump qu'il «soutient» ses initiatives sur l'Ukraine
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a toujours défendu l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a assuré dimanche Donald Trump de son «soutien» aux efforts américains «directs et déterminants» pour mettre fin à la guerre.
epa11959112 Turkish President Recep Tayyip Erdogan speaks during a joint press conference after a meeting with Polish Prime Minister Donald Tusk (unseen) in Ankara, Turkey, 12 March 2025. Poland' ...
Image: ats
Lors d'un entretien téléphonique avec le président des Etats-Unis, Erdogan a également insisté sur la nécessité de «finaliser le processus d'acquisition» des avions de chasse américains F-16 et d'avancer la participation de la Turquie au programme des F-35, a précisé la présidence turque dans un communiqué.

Washington a décrété en décembre 2020 une série de sanctions visant les industries de défense turques après l'acquisition par Ankara du système antimissiles russe S-400.

A propos de l'Ukraine, le président turc a déclaré «soutenir les mesures déterminées et directes du président américain Trump pour mettre fin à la guerre» et rappelé que la Turquie s'efforçait «d'obtenir une paix juste et durable depuis le tout début du conflit et continuera de le faire».

La Turquie, membre de l'Otan, a récemment pris part aux réunions des alliés européens et britanniques de soutien à Volodymyr Zelensky, qui a accepté le principe d'un cessez-le-feu de trente jours, proposé par la Maison Blanche.

Lors de cet appel, le chef de l'Etat turc a également souhaité l'aide des États-Unis dans «la lutte contre le terrorisme, en tenant compte des intérêts de la Turquie».
22:35
Keith Kellogg traitera avec Zelensky
L'émissaire américain pour l'Ukraine et la Russie, Keith Kellogg, a été nommé «émissaire pour l'Ukraine». Il aura la charge de «traiter directement avec le président Zelensky», a annoncé samedi Donald Trump.

La presse américaine s'est fait écho dans la semaine du refus des Russes de discuter lors des négociations en Arabie saoudite avec Keith Kellogg, général à la retraite et qui portait jusqu'ici le titre d'«émissaire américain pour l'Ukraine et la Russie».

«Le général Kellogg reste un membre estimé de notre équipe, surtout en ce qui concerne les discussions avec nos alliés européens», avait alors indiqué un porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
20:57
Macron veut que «la pression soit claire» sur Moscou
«Un moment de vérité»: Emmanuel Macron a estimé samedi que l'Europe et les Etats-Unis devaient mettre clairement «la pression» sur la Russie pour qu'elle accepte un cessez-le-feu en Ukraine. Car elle «ne donne pas l'impression de vouloir la paix sincèrement».

Moscou «ne répond pas à la proposition des États-Unis et de l'Ukraine» en faveur d'une trêve d'un mois, a déploré le président français dans un message de l'Elysée à l'issue d'un sommet virtuel de pays alliés de Kiev.

Au contraire, Vladimir Poutine «intensifie les combats», et «veut tout obtenir, puis négocier», a accusé le chef d'Etat.

Selon lui, «si nous voulons la paix, il faut que la Russie réponde clairement et que la pression soit claire, en lien avec les États-Unis, pour obtenir ce cessez-le-feu».

Le chef de l'Etat français est aussi longuement revenu sur les développements des derniers jours dans un entretien réalisé vendredi soir et mis en ligne samedi soir par plusieurs quotidiens régionaux.
15:03
Zelensky dément tout encerclement de ses troupes à Koursk
Volodymyr Zelensky a démenti samedi tout encerclement de ses troupes dans la région russe de Koursk, où l'armée du Kremlin a regagné rapidement du terrain ces derniers jours aux forces de Kiev.
L'armée russe poursuit sa contre-offensive pour regagner les centaines de kilomètres carrés de la région de Koursk qui sont sous contrôle ukrainien depuis l'été. Une percée a permis aux Russ ...
Image: ats
Donald Trump a demandé vendredi à Moscou d'épargner la vie de «milliers de soldats» ukrainiens encerclés, sans préciser clairement s'il s'évoquait la région de Koursk. L'armée ukrainienne a ensuite démenti, dès vendredi soir, un encerclement dans ce secteur.

«Nos troupes continuent de contenir les groupes (...) russes et nord-coréens dans la région de Koursk. Il n'y a pas d'encerclement de nos troupes», a réagi pour sa part, samedi, le président ukrainien dans un message sur Telegram. Il a également affirmé que la Russie amassait des forces afin d'attaquer la région ukrainienne de Soumy, frontalière de celle de Koursk.

«La Russie prolonge la guerre»
«L'accumulation de troupes russes indique que Moscou a l'intention d'ignorer toute diplomatie à l'avenir. Il est évident que la Russie prolonge la guerre», a-t-il accusé.

Plus tôt, samedi, Moscou a revendiqué dans la région de Koursk la reprise de deux villages, ceux de Zaolechenka et Roubanchtchina, au nord et à l'ouest de la ville de Soujda, dont Moscou avait annoncé la reconquête jeudi.
11:36
«Tôt ou tard», Poutine devra négocier, assure Starmer
Le président russe Vladimir Poutine devra «venir à la table» des négociations «tôt ou tard», a déclaré samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer en ouvrant un sommet virtuel à Londres avec quelque 25 dirigeants alliés de l'Ukraine.

«Si Poutine veut vraiment la paix, c'est très simple: il doit cesser ses attaques barbares contre l'Ukraine et accepter un cessez-le-feu», a déclaré M. Starmer, avant son échange avec une coalition de pays «volontaires» pour aider au respect d'un éventuel cessez-le-feu avec Moscou.
10:29
La Russie affirme avoir abattu 126 drones ukrainiens dans la nuit
La Russie a dit samedi avoir abattu 126 drones ukrainiens pendant la nuit. Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir abattu 64 drones au-dessus des régions de Volgograd et de Voronej, dans le sud du pays. Le reste a ciblé des zones frontalières.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie avait subi une attaque massive de 343 drones ukrainiens, la plus grande depuis l'assaut contre l'Ukraine, qui a ciblé en particulier la région de Moscou, faisant au moins trois morts.

Le président russe Vladimir Poutine a exprimé jeudi des réserves sur une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours, évoquant des «questions importantes» à régler avant tout accord et ajoutant vouloir en parler avec son homologue américain Donald Trump.
19:35
Poutine appelle les soldats ukrainiens à déposer les armes à Koursk
Le président Vladimir Poutine a appelé vendredi les soldats ukrainiens combattant dans la région russe de Koursk à déposer les armes, après un appel de Donald Trump à «épargner la vie» des militaires sur le front. «S'ils déposent les armes et se rendent, ils se verront garantir la vie et un traitement digne conformément aux normes du droit international et aux lois de la Fédération de Russie», a déclaré Vladimir Poutine, selon des propos diffusés par un journaliste russe.

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Il a ajouté avoir vu le message du président américain appelant à «épargner» les «milliers de soldats ukrainiens» qui seraient selon lui «complètement encerclés par l'armée russe», Kiev ayant de son côté nié tout encerclement. Vladimir Poutine a assuré que les soldats ukrainiens avaient «commis de nombreux crimes contre la population civile» dans la région de Koursk, dont ils ont occupé plusieurs centaines de kilomètres carrés depuis août 2024, et les a une nouvelle fois comparé à des «terroristes».

«Dans le même temps, nous sommes sensibles à l'appel du président Trump en faveur de considérations humanitaires à l'égard de ces soldats», a-t-il ajouté. Les troupes russes ont réalisé d'importantes avancées ces derniers jours dans la région de Koursk, reprenant notamment la petite ville de Soudja, la principale position ukrainienne dans le secteur. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu une situation «très difficile» pour ses soldats dans la région de Koursk, tout en démentant tout risque d'encerclement dans cette zone.
17:19
Zelensky accuse Poutine de «saboter la diplomatie» sur la trêve
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi son homologue russe Vladimir Poutine de «saboter la diplomatie». Il a exhorté Washington à répondre, Moscou ayant exprimé des réserves sur la trêve proposée par les Etats-Unis.

Vladimir «Poutine ne peut pas sortir de cette guerre, car il n'aurait plus rien», a écrit Volodymyr Zelensky dans un long message publié sur X. «C'est pour cela qu'il fait désormais tout ce qu'il peut pour saboter la diplomatie en posant des conditions extrêmement difficiles et inacceptables dès le départ, avant même un cessez-le-feu», a-t-il dénoncé.
Les Etats-Unis de Donald Trump réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur Volodymyr Zelensky, qui a finalement accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours dans la mesure où la Russie s'y plierait aussi. Mais Vladimir Poutine a exprimé des réserves et des «questions importantes» à régler avant de pouvoir conclure une trêve.

Il a toutefois pris soin de ne pas rejeter entièrement l'initiative de Donald Trump.
17:18
Un G7 unifié menace la Russie de sanctions si elle refuse la trêve
Le G7, réuni dans un climat agité par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a affirmé son unité vendredi en menaçant la Russie de sanctions si Moscou n'acceptait pas le cessez-le-feu auquel l'Ukraine a donné son feu vert. Les pays membres du G7 «ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l'Ukraine dans la défense de son intégrité territoriale et son droit à exister», écrivent-ils dans leur déclaration finale vendredi matin, en évoquant l'«agression» russe, une terminologie qu'évitait jusqu'ici le nouveau pouvoir américain.

Ils ont également «appelé la Russie» à accepter à son tour la proposition de trêve de trente jours validée par l'Ukraine en début de semaine. Sans quoi, «de nouvelles sanctions» seront envisagées, a menacé le club des grandes démocraties industrialisées, parvenu à parler d'une même voix en dépit d'un contexte électrique.

Les chefs de la diplomatie du G7 se sont réunis pendant trois jours à Charlevoix, au Québec, au moment où l'unité du groupe - Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Japon - est fortement ébranlée par le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui s'est rapproché de manière spectaculaire de Vladimir Poutine et mène une guerre commerciale à ses proches alliés.
17:17
Aide militaire de l'UE allant jusqu'à 40 milliards d'euros
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas va proposer aux 27 pays de l'UE de fournir une aide militaire à l'Ukraine pouvant aller jusqu'à 40 milliards d'euros, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques. Kallas avait déjà présenté une première version de son initiative pour aider rapidement les forces armées ukrainiennes, mais celle-ci ne contenait aucun chiffre. Les Etats-Unis ont suspendu leur aide militaire à l'Ukraine, avant d'annoncer cette semaine qu'ils allaient la reprendre.
European Union foreign policy chief Kaja Kallas speaks to a news channel at the G7 Foreign Ministers meeting in La Malbaie, Que., on Thursday, March 13, 2025. (Francis Vachon /The Canadian Press via A ...
Image: ats
Le nouveau texte, qui sera présenté lundi aux ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne et dont l'AFP a obtenu une copie, suggère cette fois de mobiliser rapidement 20 milliards et potentiellement jusqu'à 40 milliards d'euros en fonction des besoins de l'Ukraine, pour l'aider à s'équiper en munitions d'artillerie, dont deux millions d'obus en 2025, en systèmes de défense anti-aérienne ou encore en drones.

Quelque deux milliards seraient financés grâce aux intérêts produits par les avoirs russes gelés dans l'Union européenne, selon ce texte. Pour le reste, Kallas souhaite que chaque Etat membre contribue en fonction de son «poids économique».
16:02
Un Russe condamné à la perpétuité en Finlande
Vojislav Torden, un Russe responsable du groupe paramilitaire néonazi «Rusich group», a été condamné vendredi en Finlande à la réclusion à perpétuité pour quatre crimes de guerre commis dans l'est de l'Ukraine en 2014, un verdict salué par Kiev et dénoncé par Moscou. Ce jugement a «surpris» le condamné, qui va faire appel, a dit son avocat Heikki Lampela, cité par la presse finlandaise.

Les faits ont eu lieu le 5 septembre 2014, après le début du conflit armé, dans la région séparatiste prorusse de Louhansk. Une embuscade avait alors été organisée contre un convoi de deux véhicules, un camion et une voiture, transportant des soldats du bataillon Aïdar des forces de défense ukrainiennes.
Vojislav Torden
Image: X
L'attaque surprise a eu lieu sur la route reliant Louhansk à Chtchastia, à l'arrière des positions avancées des forces ukrainiennes, au niveau du village de Tsvitni Pisky, à un point de contrôle précédemment utilisé par les forces ukrainiennes. Vingt-deux soldats ont été abattus.

Détenu en Finlande depuis juillet 2023, date à laquelle il avait été arrêté à l'aéroport de Helsinki, Vojislav Torden, âgé de 38 ans selon la presse locale, était accusé d'avoir participé au meurtre de ces soldats.
14:25
Cessez-le-feu: Vladimir Poutine a transmis un message à Trump
Le Kremlin a annoncé vendredi que Vladimir Poutine avait transmis un message à Donald Trump au sujet de sa proposition de cessez-le-feu en Ukraine, une idée qui à Moscou fait l'objet à la fois de réserves et d'un «optimisme» prudent. Les Etats-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président Volodymyr Zelensky, qui a finalement accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours dans la mesure où la Russie s'y plierait aussi.

Donald Trump, qui a adopté nombre de positions du Kremlin au grand dam de Kiev et de l'Europe, veut que Moscou fasse taire les armes au plus vite, mais le président russe semble faire durer les choses. D'autant que ses forces ont l'avantage sur le terrain, après avoir repris ces derniers jours des territoires contrôlés par l'Ukraine depuis l'été dans la région russe de Koursk. Poutine a reçu dans ce contexte jeudi soir l'émissaire américain Steve Witkoff, qui a été chargé de remettre un message à Trump.
Le président russe a «transmis via Witkoff des informations et des indications supplémentaires à l'attention du président Trump», a dit vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, se déclarant «prudemment optimiste», lors de son briefing quotidien auquel participe l'AFP. «Quand M. Witkoff apportera toutes les informations au président Trump, nous déterminerons le timing pour une conversation» entre les deux présidents, a-t-il dit.
14:22
L'armée russe dit poursuivre sa progression rapide à Koursk
L'armée russe a revendiqué vendredi la reprise de la localité de Gontcharovka, dans la région russe de Koursk. Cette annonce illustre les avancées rapides de Moscou dans cette zone occupée par les forces ukrainiennes depuis l'été 2024.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué que ses troupes avaient «libéré» Gontcharovka, située dans la banlieue de Soudja, ville de la région de Koursk que la Russie a affirmé avoir repris la veille à l'armée ukrainienne. Kiev n'a pas commenté ces informations.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné cette semaine à son armée d'expulser «dans les plus brefs délais» les troupes ukrainiennes du sol russe, condition essentielle à ses yeux avant d'éventuelles discussions de paix. Les «prochaines étapes» vers une trêve et la paix en Ukraine dépendront du succès de son armée pour chasser les troupes ukrainiennes de la région de Koursk, a-t-il prévenu jeudi.
11:38
L'UE renouvelle ses sanctions contre des milliers de Russes
L'Union européenne a renouvelé vendredi pour six mois ses sanctions individuelles contre des milliers de Russes accusés de favoriser la machine de guerre de Moscou contre l'Ukraine. Le sujet a provoqué des discussions ardues avec Budapest, opposé à cette prolongation.

Ces sanctions contre la Russie doivent être renouvelées tous les six mois, à l'unanimité des 27 pays membres. La Hongrie avait réclamé que plusieurs noms soient retirés de la liste, selon des diplomates.
11:34
Les disparitions forcées en Ukraine: des crimes contre l'humanité
Les disparitions forcées d'Ukrainiens perpétrées par la Russie sont des crimes contre l'humanité, selon des enquêteurs onusiens. Elles s'ajoutent à la torture qu'ils avaient déjà considérée il y a quelques mois comme tombant dans cette catégorie de violations.

Dans un rapport qu'elle doit présenter la semaine prochaine au Conseil des droits de l'homme, la Commission d'enquête internationale, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, affirme avoir corroboré un échantillon de près de 100 cas de disparitions forcées. Les autorités russes ont largement mené ces pratiques dans toutes les régions qu'elles contrôlent en Ukraine.

«De nombreuses personnes sont portées disparues depuis des mois ou des années. Certaines sont décédées», affirment les trois enquêteurs mandatés par le Conseil. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) mène des contacts avec les proches de disparus et s'est penché sur des dizaines de milliers de cas depuis le début de la guerre.
9:08
Ryad soutient «toutes les initiatives» pour la fin de la guerre en Ukraine
Le prince héritier saoudien a déclaré au président russe, Vladimir Poutine, que son pays soutenait «toutes les initiatives» visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, selon un communiqué vendredi du ministère des Affaires étrangères.

Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume, a réaffirmé «l'engagement de l'Arabie saoudite à faciliter le dialogue et à soutenir toutes les initiatives visant à parvenir à une résolution politique» du conflit qui a éclaté en février 2022 après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, lors d'une conversation téléphonique avec Poutine, selon le communiqué.
Le prince h
Image: ats
Cet échange intervient après une proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours, annoncée à l'issue de pourparlers entre des délégations américaines et ukrainiennes mardi dans la ville saoudienne de Jeddah. Un peu plus tôt, le Kremlin avait fait état de cette conversation téléphonique, indiquant que Poutine avait apprécié les «efforts de médiation de l'Arabie saoudite» qui avait accueilli le 18 février des pourparlers russo-américains.
6:52
Appel entre Poutine et le prince héritier saoudien
Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone dans la nuit de jeudi à vendredi avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, pour évoquer notamment le règlement du conflit ukrainien, a annoncé le Kremlin dans un communiqué.

Cette conversation avec Mohammed ben Salmane a eu lieu peu après que Poutine a déclaré qu'il était «pour» un cessez-le-feu en Ukraine, proposé par les Etats-Unis à l'issue de discussions avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky en Arabie saoudite, mais que des «questions importantes» devaient être réglées avant toute trêve.

Selon le Kremlin, lors de cet entretien téléphonique avec le prince saoudien, Poutine «a donné une haute appréciation aux efforts de médiation de l'Arabie saoudite» qui a notamment accueilli le 18 février des pourparlers russo-américains.
17:18
Une trève de 30 jours: Poutine est pour, mais il y a des «nuances»
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que son pays était «pour» une trêve en Ukraine proposée par Washington, mais qu'il y avait des «nuances» et des "questions importantes" à régler.
epa11960875 Russian President Vladimir Putin attends a meeting with Belarusian President Alexander Lukashenko (not pictured) at the Kremlin in Moscow, Russia, 13 March 2025. Lukashenko is on an offici ...
Image: ats
«Nous sommes pour, mais il y a des nuances», a-t-il dit lors d'une conférence de presse au Kremlin. «Comment garantir qu'une telle situation ne se reproduise pas ? Comment le contrôle sera-t-il organisé ? (...) Ce sont des questions sérieuses», a-t-il ajouté ensuite. «Nous devons en parler avec nos partenaires américains, peut-être appeler le président (Donald) Trump», a ajouté Vladimir Poutine.
17:06
L'émissaire de Trump à Moscou pour présenter une trêve en Ukraine
L'émissaire du président américain Steve Witkoff est à Moscou jeudi pour présenter aux Russes une proposition de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine. L'offre a déjà été qualifiée par le Kremlin de «hâtive» et ne prenant pas en compte les intérêts russes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Washington et les Européens ont tous pressé Moscou de répondre à cette proposition formulée mardi après des pourparlers ukraino-américains en Arabie Saoudite. La trêve vise à faire cesser les combats après plus de trois ans de conflit.
Mais avant même la confirmation de la présence de Witkoff à Moscou, le conseiller diplomatique du président Vladimir Poutine a critiqué cette initiative que Kiev a acceptée, sous la pression de Donald Trump.

«Ce sont des sortes de mesures hâtives, qui ne sont pas propices à un règlement durable», a estimé Iouri Ouchakov à la télévision russe, affirmant que la proposition ne prenait en compte que les intérêts de Kiev, et non ceux de Moscou. «Il faudra travailler, réfléchir et prendre en compte aussi notre position», a-t-il expliqué.
12:50
L'Ukraine accuse la Russie d'avoir exécuté cinq soldats captifs
L'Ukraine a accusé jeudi la Russie d'avoir exécuté cinq soldats captifs par l'armée russe, dénonçant une multiplication de ce genre d'incidents.

Le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a cité une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et sur laquelle figurent, selon lui, «au moins cinq prisonniers de guerre, sans doute tués».

«Une fois de plus, nous constatons un mépris cynique du droit international humanitaire de la part de l'armée russe», a lancé M. Loubinets sur Telegram.

Il a indiqué avoir envoyé une lettre à l'ONU et la Croix-Rouge (CICR) leur demandant d'enregistrer ce «crime de guerre».

L'ONU a dénoncé en février une augmentation du nombre d'exécutions de soldats ukrainiens captifs par les forces russes au cours des derniers mois, faisant écho aux accusations de Kiev.
10:49
La Russie dit avoir repris la ville de Soudja, dans sa région de Koursk
La Russie a revendiqué jeudi la reprise de la ville de Soudja, principale conquête ukrainienne dans la région de Koursk, ce qui marquerait un revers de taille pour l'offensive des troupes de Kiev.
Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué que ses troupes avaient repris Soudja et deux villages situés à proximité, Melovoï et Podol. Kiev avait lancé une offensive dans la région en août 2024, et espère utiliser ce territoire comme monnaie d'échange lors de potentielles négociations de paix, mais ses troupes ont été contraintes à un recul rapide ces derniers jours.
10:09
Les députés français adoptent une résolution appelant à saisir les avoirs russes
Les députés français ont adopté mercredi une résolution sur le renforcement du soutien à l'Ukraine, contenant notamment un appel à la saisie des avoirs russes gelés, à laquelle s'oppose le gouvernement.

Sur cette question, comme sur celle de la construction d'une Europe de la défense ou encore du soutien au processus d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, l'hémicycle s'est toutefois montré divisé lors des débats, parfois houleux. Le texte a été adopté avec 288 voix pour, et 54 contre.
French lawmakers listen to the speech of Prime Minister Dominique de Villepin at the National Assembly in Paris, Wednesday, June 8, 2005. Villepin spelled out his plan to defeat double-digit unemploym ...
Image: AP
5:52
La Russie dit avoir abattu 77 drones ukrainiens sur son territoire
Le ministère russe de la Défense a affirmé jeudi avoir abattu dans la nuit 77 drones ukrainiens au-dessus de différentes régions russes, deux jours après la plus importante attaque de ce type ayant visé la Russie depuis le début du conflit.

Les forces de défense antiaérienne ont «intercepté et détruit (au cours de la nuit précédente, ndlr) 77 drones aériens ukrainiens», dont 30 au-dessus de la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, et 25 au-dessus de Kalouga, a indiqué le ministère dans un communiqué.
21:29
Cessez-le-feu en Ukraine: des négociateurs américains en route
Donald Trump a annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendaient «dès maintenant» en Russie avec laquelle l'Ukraine est prête à conclure un cessez-le-feu de 30 jours, tandis que Vladimir Poutine ordonnait le même jour à son armée de «complètement libérer» la région frontalière de Koursk des forces ukrainiennes.

Le président américain a dit espérer que son homologue russe accepterait comme Kiev une telle trêve, tout en restant évasif quant à la pression qu'il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus. Pour l'heure, le Kremlin n'a pas fait connaître sa position sur le projet de cessez-le-feu, déclarant attendre des Etats-Unis «une information complète» à ce sujet. «Je m'attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l'ennemi», a de son côté lancé Vladimir Poutine, en uniforme militaire, au chef d'état-major de l'armée russe Valéri Guérassimov.

Le président américain a annoncé mardi qu'il «allait parler» au chef de l'Etat russe, sans doute cette semaine. En attendant, «des gens sont en route vers la Russie dès maintenant», a affirmé mercredi Donald Trump. La Maison-Blanche a précisé que l'émissaire Steve Witkoff irait pour sa part à Moscou cette semaine, cependant que le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Walz s'est entretenu mercredi avec son homologue russe.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, pour qui «la balle est maintenant dans le camp» des Russes, comme il l'a souligné mardi, a dit attendre leur réponse «avec impatience» pour «savoir s'ils sont prêts» à accepter le cessez-le-feu «sans conditions» préalables.
19:59
La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7
Les ministres des Affaires étrangères du G7 se réunissent de mercredi à vendredi à Charlevoix, au Canada, avec en tête d’agenda un possible cessez-le-feu en Ukraine, sur fond de tensions entre les Etats-Unis et leur voisin du nord. C’est la première rencontre des chefs de diplomatie d’Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et Etats-Unis depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a affirmé que l’Ukraine est «le but de cette réunion». Avant son arrivée, il s’est félicité des récentes discussions en Arabie Saoudite, aboutissant à l’accord de Kiev pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie. «Maintenant, nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie», a-t-il déclaré. Le Kremlin a demandé des précisions à Washington, même si son ministère des Affaires étrangères avait jugé un cessez-le-feu «inacceptable» début mars.

Les Européens, jusque-là écartés des négociations, ont salué ces avancées, tout en réclamant des garanties de sécurité pour empêcher une reprise des hostilités. «La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée», a insisté le chancelier allemand Olaf Scholz. Antonio Tajani, ministre italien, appuiera «l’unité transatlantique» pour garantir une paix durable.

Mais ces discussions risquent d’être éclipsées par les tensions commerciales entre le Canada et les Etats-Unis. Marco Rubio, premier haut responsable de l’administration Trump à se rendre au Canada, devra évoquer jeudi ces différends avec Mélanie Joly, ministre canadienne des Affaires étrangères. Donald Trump a récemment suggéré que le Canada devienne le «51e Etat» américain, tout en imposant de nouveaux droits de douane.

Mélanie Joly a répliqué que la souveraineté du Canada n’était «pas négociable» et averti les Européens de ne pas sous-estimer les menaces américaines. Le futur Premier ministre canadien Mark Carney a parlé d’un « péril existentiel » venant des Etats-Unis: «Si les Etats-Unis peuvent faire cela à nous, leur plus proche ami et allié, alors personne n’est à l’abri», a-t-il lancé avant la réunion.
19:37
L'Ukraine accuse la Russie d'avoir fait exploser deux adolescents
Les services secrets ukrainiens (SBU) ont accusé mercredi leurs homologues russes du FSB d'avoir fait exploser la veille dans l'ouest de l'Ukraine deux adolescents recrutés pour fabriquer des bombes, causant la mort de l'un d'entre eux et blessant deux passants. L'Ukraine et la Russie s'accusent régulièrement de «sabotages», des actions qui peuvent être menées contre les infrastructures de l'autre pays par des membres des populations locales recrutés sur les réseaux sociaux.

D'après le SBU, une explosion mardi dans la soirée dans le centre-ville d'Ivano-Frankivsk a ainsi provoqué la mort sur le coup d'un adolescent de 17 ans tandis que «son complice» de 15 ans a été «grièvement blessé». Le FSB «a fait exploser deux de ses propres agents qui portaient un engin explosif improvisé près de la gare», a affirmé le SBU dans un communiqué.

Les enquêteurs ont assuré que les deux adolescents, «recrutés par la Russie (sur la messagerie) Telegram» et «à la recherche d''argent facile'», voulaient déposer cet «engin explosif» près de la gare, «à un endroit désigné» par le FSB. C'est à ce moment-là que les agents du FSB ont activé à distance l'engin, provoquant l'explosion, selon le SBU.
Deux passants ont été blessés «par l'onde de choc», a-t-il ajouté.

Le jeune de 15 ans blessé dans l'explosion est désormais visé par une enquête pour «acte terroriste», ce qui le rend passible de la prison à vie, en vertu du code pénal ukrainien. La Russie n'a pas réagi à ces accusations ukrainiennes dans l'immédiat.
18:48
Londres révoque l'accréditation d'un diplomate russe
Le gouvernement britannique a annoncé mercredi avoir convoqué l'ambassadeur russe et révoqué l'accréditation d'un diplomate et du conjoint d'un diplomate en réponse à une mesure similaire de Moscou, dénonçant une «campagne de harcèlement» contre ses diplomates. «Il est clair que l'Etat russe cherche activement à pousser l'ambassade britannique à Moscou vers la fermeture, sans aucune considération pour la dangereuse escalade qui en résulterait», écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le Foreign Office a de nouveau dénoncé comme «entièrement fausses» les accusations d'espionnage portées par la Russie contre le deuxième secrétaire de l'ambassade du Royaume-Uni à Moscou et l'époux de la première secrétaire. Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé lundi avoir «découvert des indices selon lesquels ces diplomates effectuaient un travail de subversion et de renseignement qui menace la sécurité de la Fédération de Russie».

En conséquence, le ministère russe des Affaires étrangères a décidé de leur «retirer leur accréditation» et ils ont reçu l'ordre de «quitter la Russie dans les deux semaines». «Nous ne prenons pas cette décision à la légère, mais nous avons toujours dit clairement à la Russie que si elle s'engageait dans une escalade, nous prendrions des mesures réciproques», a expliqué le Foreign Office, disant ne pas tolérer que «le personnel des ambassades britanniques et leurs familles fassent l'objet d'actes d'intimidation».

Les relations entre Londres et Moscou sont particulièrement tendues depuis l'invasion à grande échelle de la Russie contre l'Ukraine, en février 2022, des tensions illustrées par de fréquentes expulsions croisées de diplomates entre les deux pays.
18:17
Paix en Ukraine: les coupables doivent rendre des comptes
Les droits de l'homme doivent être au coeur de tout règlement du conflit en Ukraine, plaide mercredi le Conseil de l'Europe, qui insiste sur le sort des victimes et sur des poursuites à l'encontre des coupables de crimes de guerre. «Les pourparlers de paix en cours relatifs à la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine sont une illustration frappante» de «la mise à l'écart» des droits de l'homme, «dans un contexte de bouleversements géopolitiques et de recul du multilatéralisme», s'alarme le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Michael O'Flaherty.

Dans une feuille de route en 10 points, le commissaire insiste sur «l'obligation de rendre des comptes» pour les auteurs de violations graves des droits de l'homme et de crimes de guerre, qui «doivent être traduits en justice». Cela suppose de soutenir «la création d'un tribunal spécial pour le crime d'agression contre l'Ukraine», rappelle le commissaire irlandais, alors que les 46 pays membres du Conseil de l'Europe ont déjà engagé des démarches en ce sens.

Du côté des victimes de l'agression russe, «toutes doivent obtenir réparation», ajoute Michael O'Flaherty. La libération des prisonniers de guerre et des civils ainsi que le rapatriement des enfants ukrainiens emmenés en Russie et le sort des disparus doivent figurer dans des pourparlers de paix, réclame-t-il. En ce qui concerne les territoires occupés par Moscou, le haut responsable demande à ce que leur accès soit «garanti aux organes internationaux de suivi» en matière de droits de l'homme.

Les droits fondamentaux doivent aussi être au coeur du retour des personnes déplacées et des réfugiés. «Ignorer les droits de l'homme aujourd'hui, c'est compromettre la paix de demain», résume-t-il.

Le commissaire rappelle que le Conseil de l'Europe a établi un «registre des dommages» et va mettre en place «une commission d'indemnisation».
18:15
Marco Rubio presse Moscou d'accepter un cessez-le-feu
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a pressé mercredi la Russie de répondre à la proposition d'un cessez-le-feu «sans conditions» de 30 jours en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky appelant quant à lui Washington à punir Moscou en cas de refus.

La proposition en vue d'un telle trêve a été formulée à l'issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains, après plus de trois ans de guerre. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l'altercation entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la Maison-Blanche.

La Russie, qui a l'avantage sur le front depuis plus d'un an, a affirmé de son côté qu'elle attendait d'être officiellement informée de cette proposition de trêve par les Etats-Unis, les deux pays ayant aussi entamé la relance de leurs relations.
US Secretary of State Marco Rubio speaks to the media during a refueling stop at Shannon Airport in Shannon, Ireland, on Wednesday, March 12, 2025. (Saul Loeb/Pool Photo via AP)
Russia Ukraine War Sau ...
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Marco Rubio, pour qui «la balle est maintenant dans le camp» des Russes, comme il l'a souligné mardi, veut désormais vouloir «savoir s'ils sont prêts» à accepter le cessez-le-feu «sans conditions» préalables. «Si la réponse est 'oui', alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est 'non', ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires», a-t-il déclaré mercredi pendant une escale à Shannon, en Irlande.

Un peu plus tôt dans la journée, le présiden
t ukrainien Volodymyr Zelensky a également pressé la Russie de donner sa réponse à la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas faire «confiance» à Moscou. «La Russie doit y répondre», a-t-il lancé au cours d'une conférence de presse. Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures «fortes» en termes de sanctions et de soutien à l'Ukraine en cas de rejet russe. Il a aussi précisé que les garanties de sécurité que réclame Kiev à ses alliés occidentaux seraient discutées «plus en détail» une fois la trêve en vigueur.

Le Kremlin a de son côté annoncé que «des contacts» étaient «prévus dans les jours à venir avec les Américains» et dit attendre d'eux «une information complète» sur la proposition de cessez-le-feu. «Une conversation téléphonique au plus haut niveau» entre Donald Trump et Vladimir Poutine est possible dans un «délai assez court», a jugé devant la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

Le président américain a pour sa part assuré mardi qu'il «allait parler» à son homologue russe sans doute cette semaine.

Les Européens, qui sont pour l'instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, ont exhorté de concert la Russie à se prononcer.
18:12
Russie: l'inflation à 10,1% sur un an, au plus haut depuis deux ans
L'inflation en Russie, poussée par l'explosion des dépenses militaires pour soutenir le conflit en Ukraine, a dépassé en février le seuil des 10% en glissement annuel, atteignant son niveau le plus haut depuis deux ans, a annoncé mercredi l'agence nationale de statistiques Rosstat. L'inflation a atteint précisément 10,06% sur un an, contre 9,9% en janvier, selon les chiffres publiés par Rosstat. C'est son niveau le plus élevé depuis février 2023.

L'inflation en Russie est notamment alimentée par l'envolée des dépenses de défense pour poursuivre l'assaut en Ukraine, les effets des sanctions occidentales, et des salaires en hausse, conséquence des pénuries de main d'oeuvre sur le marché du travail. En décembre, Vladimir Poutine avait décrit la hausse des prix comme «un signal préoccupant», un rare aveu de la part du maître du Kremlin qui vante pourtant régulièrement la résistance de l'économie nationale face aux lourdes sanctions occidentales.

Pour tenter de contenir et faire baisser l'inflation, la Banque centrale de Russie (BCR) mène de son côté une bataille féroce depuis de longs mois. Elle avait relevé fin octobre 2024 son taux directeur à 21%, un niveau jamais vu depuis 2003, sans pour autant réussir depuis à infléchir la courbe de la hausse des prix.

Cette politique monétaire a, en parallèle, entraîné la colère de nombreux entrepreneurs qui peinent à emprunter, les taux bancaires pouvant atteindre 30%. Mi-février, la BCR avait relevé ses prévisions d'inflation pour l'année 2025, attendue désormais entre 7 et 8%, soit bien plus que les projections antérieures qui étaient une hausse de 4,5 à 5%.
18:11
Feu vert du Parlement à 96 millions pour reconstruire l'Ukraine
La Suisse renforcera son soutien à la reconstruction de l'Ukraine. Après le Conseil des Etats, le National a accepté mercredi, par 125 voix contre 65, un crédit de 96,1 millions de francs destiné à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Le soutien multilatéral relève d'une grande importance pour la politique économique extérieure et la coopération internationale de la Suisse. L'augmentation de capital permettra à la BERD de soutenir efficacement l'Ukraine, a avancé Eric Nussbaumer (PS/BL) au nom de la commission.

Alors que les pays membres de la banque ont décidé d'augmenter son capital de 4 milliards d'euros en décembre dernier, il est dans l'intérêt de la Suisse d'y participer. Cela renforce sa crédibilité et son rôle au sein de la banque, selon le Bâlois. Cette participation à la BERD est principalement destinée à renforcer le soutien à l'Ukraine, a expliqué le ministre de l'économie Guy Parmelin. Alors que 91,97 millions d'euros seront effectivement versés, le reste constituera les réserves pour les fluctuations du taux de change.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) financera 60 millions, tandis que la Direction du développement et de la coopération (DDC) versera 20 millions. Le reste du financement sera décidé ultérieurement, d'ici 2028.

L'UDC était opposée au projet. La Suisse dispose déjà, avec sa stratégie de coopération internationale, d'un instrument pour contribuer à reconstruire l’Ukraine, a estimé Pierre-André Page (FR).

Le gouvernement proposait en outre d'adapter l'Accord portant création de la BERD afin de permettre à la banque d'étendre, de façon limitée et progressive, ses activités à l'Afrique subsaharienne et à l'Irak. La BERD a été fondée en 1991 pour soutenir le développement de l'économie de marché en Europe centrale et orientale.
16:28
La Russie met un «maximum de pression» sur les troupes ukrainiennes
La Russie met un «maximum de pression» sur les troupes ukrainiennes dans sa région de Koursk, a admis mercredi Volodymyr Zelensky. Moscou a revendiqué ces derniers jours la reprise à un rythme soutenu de plusieurs localités dans cette zone.

«Les Russes tentent clairement de mettre un maximum de pression sur nos troupes», a déclaré le président ukrainien, lors d'une conférence de presse à Kiev, alors que ses forces armées occupent depuis août une petite partie de cette région frontalière de l'Ukraine.
La Russie a affirmé mercredi avoir repris cinq localités près de la ville de Soudja, dans la région de Koursk. Elle s'est dite satisfaite d'une «dynamique positive» face à l'armée ukrainienne qui recule.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué mercredi avoir repris les localités de Kazatchïa Loknïa, 1er Kniaji, 2ème Kniaji, Zamostié et Mirni. Elles sont toutes situées autour de Soudja, petite ville qui constitue la principale position ukrainienne dans la région.
14:41
Minerais: Washington aura un intérêt dans la sécurité de l'Ukraine
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré mercredi qu'un accord sur les minerais donnerait aux Etats-Unis un «intérêt direct» à protéger l'Ukraine. Il n'a toutefois promis aucune garantie de sécurité formelles.

«Je ne le présenterais pas comme une garantie de sécurité, mais certainement, si les Etats-Unis ont un intérêt économique qui génère des revenus pour notre peuple ainsi que pour le peuple ukrainien, nous aurions un intérêt à le protéger», a déclaré Rubio aux journalistes.
Sans se prononcer sur une éventuelle garantie de sécurité pour l'Ukraine dans le cas d'un éventuel accord de paix, le chef de la diplomatie américaine, qui s'exprimait au cours d'une escale de ravitaillement en Irlande, a affirmé : «Je crois qu'ils (les Européens) vont devoir être impliqués».

Rubio a insisté sur l'importance d'une «croissance économique et d'un développement dynamiques» en vue de procurer à l'Ukraine «la sécurité et la prospérité à long terme».
14:40
L'Ukraine est prête à une trêve, à Moscou de «répondre»
L'Ukraine est prête à une trêve, c'est à la Russie de «répondre», a déclaré mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au lendemain de l'accord donné par Kiev aux Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours.

«Aujourd'hui, cela dépend à 100% de ce pays, parce que l'Amérique a démontré (...) sa position, l'Ukraine a démontré (...) sa position, et aujourd'hui, la Russie doit y répondre», a déclaré Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev.
Volodymyr Zelensky mise sur l'apaisement.
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«Nous parlerons des garanties de sécurité plus en détail si les canons se taisent pendant 30 jours», a-t-il ajouté. Ces 30 jours de trêve devraient servir à «mettre sur papier les étapes convenues avec nos alliés» et «les formats de garanties de sécurité».
12:10
La proposition de cessez-le-feu entre les mains de Moscou
La proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, acceptée par Kiev après plus de trois ans de guerre, se trouve mercredi entre les mains de Moscou au lendemain d'une rencontre diplomatique américano-ukrainienne à Jeddah en Arabie saoudite.

Interpellé de toutes parts, le Kremlin a répondu mercredi matin attendre d'être informé par Washington de sa proposition de trêve. «Nous avons des contacts prévus dans les jours à venir avec les Américains, et nous comptons là-dessus pour obtenir une information complète», a dit lors d'un briefing à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«Un appel téléphonique au plus haut niveau» entre Donald Trump et Vladimir Poutine est possible dans un «délai assez court», a-t-il ajouté. A Washington, le président américain a assuré mardi qu'il «allait parler» à son homologue russe sans doute cette semaine.
12:09
Le Kremlin attend d'être informé par les Etats-Unis sur la trêve
Le Kremlin a indiqué mercredi attendre d'être informé par Washington de sa proposition de trêve de 30 jours que l'Ukraine a acceptée la veille, à l'issue de pourparlers américano-ukrainiens en Arabie saoudite.

«Nous avons des contacts prévus dans les jours à venir avec les Américains, et nous comptons là-dessus pour obtenir une information complète», a dit lors d'un briefing à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a critiqu
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Il a ajouté attendre que les autorités russes soient informées par le secrétaire d'Etat, Marco Rubio, et le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, les deux responsables américains à avoir négocié avec les Ukrainiens mardi en Arabie Saoudite.

Selon Peskov, un «appel téléphonique au plus haut niveau», soit entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, était possible dans un «délai assez court».
12:08
La Russie revendique une nouvelle avancée dans sa région de Koursk
La Russie a affirmé mercredi avoir repris cinq localités près de la ville de Soudja, dans sa région de Koursk. Elle s'est satisfaite d'une «dynamique positive» face à l'armée ukrainienne qui recule dans la zone.

L'Ukraine contrôle depuis août dernier une petite partie de cette région russe, qu'elle espère l'utiliser comme monnaie d'échange lors de possibles pourparlers de paix. Mais ses soldats perdent du terrain à un rythme soutenu ces derniers jours.
Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué mercredi avoir repris les localités de Kazatchïa Loknïa, 1er Kniaji, 2ème Kniaji, Zamostié et Mirni. Elles sont toutes situées autour de Soudja, petite ville qui constitue la principale position ukrainienne dans la région.

Des médias d'Etat ont affirmé mercredi que les troupes russes étaient entrées dans la ville, ce qui représenterait un nouveau revers de taille pour Kiev, mais cela n'a pas été confirmé par les autorités russes.
12:07
L'aide à l'Ukraine via la Pologne revenue à ses niveaux précédents
Les livraisons d'aide militaire à l'Ukraine via la Pologne ont repris à la suite des entretiens entre les Etats-Unis et l'Ukraine en Arabie saoudite, a déclaré mercredi le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski.

«Je confirme que les livraisons d'armes via (le centre logistique de) Jasionka sont revenues à leurs niveaux précédents», a déclaré Sikorski aux journalistes, s'exprimant aux côtés de son homologue ukrainien en visite à Varsovie, au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis de la levée «immédiate» de la suspension de l'aide militaire à Kiev.
12:07
Coup de fil entre les chefs de la CIA et de son homologue russe
Le directeur du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, s'est entretenu au téléphone avec le chef de la CIA américaine, John Ratcliffe, ont rapporté mercredi les agences de presse russes.

«Le 11 mars 2025, un entretien téléphonique entre le directeur du SVR Sergueï Narychkine et le chef de la CIA américaine John Ratcliffe a eu lieu», a indiqué l'agence officielle TASS en citant un communiqué du SVR.
Il s'agit du premier contact entre les deux responsables depuis l'arrivée au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump en janvier et d'un rare échange entre les services de renseignement russe et américain depuis le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022.
5:56
Giorgia Meloni «satisfaite» de l'issue des négociations
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, «accueille avec satisfaction» l'issue des négociations entre les Etats-Unis et l'Ukraine, qui ont abouti à une proposition de cessez-le-feu et à la reprise de l'assistance militaire américaine à Kiev, ont indiqué ses services mardi.

«L'Italie soutient pleinement les efforts des États-Unis, sous la direction du président (Donald) Trump, pour parvenir à une paix juste garantissant la sécurité à long terme de l'Ukraine. La décision appartient désormais à la Russie», a déclaré Mme Meloni, dans un communiqué.
22:47
Trump dit qu'il va sans doute parler à Poutine cette semaine
Le président américain a dit mardi qu'il «allait parler à Vladimir Poutine», sans doute cette semaine, après que l'Ukraine a annoncé soutenir une proposition américaine de cessez-le-feu de trente jours avec la Russie.

«Je pense, oui», a ajouté Donald Trump lorsqu'une journaliste l'a interrogé pour savoir si la conversation avec son homologue russe aurait lieu dans la semaine.

«Bien sûr», a-t-il ensuite répondu à un reporter qui lui demandait si le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, serait invité à revenir à la Maison Blanche après une récente rencontre extrêmement conflictuelle.

Quant à la perspective de voir un cessez-le-feu total en Ukraine, M. Trump a déclaré: «Et bien, j'espère que ce sera fini dans les prochains jours, j'aimerais voir ça».

«Je sais que nous avons une grosse réunion demain avec la Russie et on espère que de bonnes conversations suivront», a-t-il ajouté.

M. Trump s'est exprimé après une rencontre cruciale entre diplomates américains et ukrainiens mardi en Arabie saoudite, qui a marqué une nette accélération vers des négociations avec la Russie pour mettre fin à la guerre, trois ans après l'invasion russe de l'Ukraine.
20:56
la balle est "dans le camp de la Russie", selon l'Union européenne
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et Antonio Costa, président du Conseil européen ont salué mardi l'accord entre les États-Unis et l'Ukraine sur un projet de cessez-le-feu avec la Russie, ainsi que la décision de Washington de reprendre l'aide militaire à Kiev.

"Il s'agit d'une évolution positive qui peut constituer un pas vers une paix globale, juste et durable pour l'Ukraine. La balle est désormais dans le camp de la Russie", ont écrit la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa sur X, après les pourparlers américano-ukrainiens en Arabie saoudite.
BRUSSELS, BELGIUM - MARCH 7: (----EDITORIAL USE ONLY - MANDATORY CREDIT - 'EUROPEAN UNION COUNCIL / POOL' - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS----) E ...
Image: ANADOLU
20:07
Zelensky a affirmé que les Etats-Unis devaient convaincre la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mardi que les Etats-Unis doivent "convaincre" la Russie d'accepter le cessez-le-feu de 30 jours proposé lors de pourparlers ukraino-américains en Arabie saoudite.

"Les Etats-Unis doivent convaincre la Russie de le faire", a déclaré M. Zelensky lors de son adresse quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux, ajoutant que l'Ukraine voit de manière "positive" cette proposition de trêve.
19:44
Macron a appelé à passer à la planification des garanties de sécurité
Emmanuel Macron a appelé mardi les chefs militaires d'une trentaine de pays réunis à Paris à commencer à élaborer "un plan pour définir des garanties de sécurité crédibles" pour l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, a indiqué l'Elysée."Face à l’accélération des négociations de paix", Emmanuel Macron a "précisé qu’il fallait aujourd’hui passer du concept au plan pour définir des garanties de sécurité crédibles, afin qu'une paix solide et durable soit possible en Ukraine", a fait savoir la présidence à l'issue de ce rendez-vous. Selon la même source, les participants se sont accordés pour que que les garanties de sécurité "ne soient pas disjointes de l’Otan et de ses capacités", à l'heure où s'effectue pourtant un rapprochement entre Washington et Moscou.
19:33
L'Ukraine dit oui aux Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours
L'Ukraine soutient une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie. Les Etats-Unis acceptent de leur côté de lever les restrictions sur l'aide militaire et l'échange de renseignements.
17:37
Paris ouvre la porte à une utilisation des avoirs russes
Le Premier ministre français François Bayrou a ouvert mardi la porte à une utilisation des avoirs russes gelés pour aider l'Ukraine «dans le cadre de l'Union européenne», à la veille de l'examen par les députés français d'une résolution de soutien à Kiev contenant notamment cette proposition.

Paris était jusqu'à présent opposé à une saisie des avoirs eux-mêmes qui serait, selon lui, «contraire aux accords internationaux». «Utiliser les avoirs eux-mêmes», outre les intérêts qu'ils génèrent, «ça ne peut se penser que dans le cadre de l'Union européenne» (UE), a affirmé le Premier ministre à l'Assemblée nationale, en réponse à la question d'un député.
"Le mot de suspension ne trompe personne. La suspension dans la guerre de l'aide
Image: ats
Déposée initialement pour coïncider avec l'anniversaire des trois ans de la guerre, la proposition de résolution sera examinée mercredi après-midi en plein tumulte géopolitique, marqué par le désengagement des États-Unis vis-à-vis de l'Ukraine.
15:39
La France face à des «menaces géopolitiques» et «terroristes», dit Macron
Emmanuel Macron a affirmé mardi que la France devait lutter à la fois contre «les menaces géopolitiques» et contre «les menaces sur son sol projetées par les terroristes». Il rejette les accusations de certains qui l'accusent d'exagérer la menace venant de la Russie.

«J'entendais dans les débats ces derniers jours des gens qui, en quelque sorte, remettaient en cause la menace géopolitique. Le président de la République inventerait la menace russe», a dit le chef de l'Etat lors du lancement du futur siège de la direction générale de la sécurité intérieure à Saint-Ouen, près de Paris. «Ces gens-là n'ont pas suivi l'actualité, manifestement», a-t-il taclé.
Alors qu'Emmanuel Macron a, selon ses propres mots, «sonné le tocsin» ces dernières semaines sur la «menace russe», qui selon lui «nous touche» déjà, la leader du Rassemblement national Marine Le Pen a estimé la semaine dernière que «la première des menaces pour la France» n'était pas Moscou mais «le fondamentalisme islamiste».
15:24
Les Européens ne peuvent garantir leur sécurité sans Washington, plaide un ministre néerlandais
Les Européens ne peuvent garantir leur propre sécurité sans le concours des Etats-Unis, qui restent «un allié fiable» dans l'Otan, a estimé mardi à Paris le ministre néerlandais de la Défense Ruben Brekelmans.

Alors que le rapprochement de Washington avec Moscou et la suspension de l'aide militaire américaine à l'Ukraine plongent les Européens dans le doute sur les intentions américaines, Ruben Brekelmans, invité d'honneur du Forum de défense et de sécurité de Paris (PDSF), a appelé devant la presse à «ne pas spéculer».

«Nous ne devrions pas spéculer sur d'autres mesures que les Etats-Unis pourraient prendre, car nous ne pouvons simplement pas garantir notre sécurité sans les Etats-Unis en ce moment, c'est juste la réalité avec laquelle nous devons travailler», a-t-il affirmé.
epa11955466 Dutch Defense Minister Ruben Brekelmans delivers a speech during the opening of the Paris Defence and Strategy Forum at the Ecole Militaire, in Paris, France, 11 March 2025. The Paris Defe ...
Image: EPA
S'il dit espérer que Washington «revoie sa position vis-à-vis de l'Ukraine», les Etats-Unis restent à ses yeux «un allié fiable» dans l'Otan, mais ils attendent que les pays européens fassent plus. «Ils attendent non pas un partage du fardeau mais un transfert du fardeau» de la défense du continent face à la menace posée par la Russie, selon lui.
12:08
Kiev et Washington discutent d'un cessez-le-feu partiel avec Moscou
L'Ukraine et les Etats-Unis ont entamé des discussions mardi en Arabie saoudite, avec une proposition ukrainienne de cessez-le-feu partiel avec la Russie sur la table, quelques heures après une attaque massive de drones visant notamment la région de Moscou.

Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, et le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiga, participent à cette réunion à Jeddah, ville au bord de la mer Rouge. Cette rencontre intervient à un moment où le président américain, Donald Trump, a accentué la pression sur l'Ukraine pour mettre fin à la guerre qui a débuté avec l'invasion russe du pays en février 2022.
De gauche à droite, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Mike Waltz, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, le ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, le p ...
Image: AP AFP Pool
(De gauche à droite, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Mike Waltz, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, le ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, le prince Faisal bin Farhan, le conseiller à la sécurité nationale saoudien, Mosaad bin Mohammad al-Aiban, le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, et le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak)

«Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix», a déclaré le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriï Iermak, à des journalistes en entrant dans la salle des négociations, ajoutant que la réunion avait débuté «de façon très constructive».
10:46
La Russie dit avoir repris 12 localités dans sa région de Koursk
La Russie a dit mardi avoir repris à l'armée ukrainienne 12 localités et «plus de 100 km2» de sa région frontalière de Koursk, où ses troupes ont revendiqué ces derniers jours d'importantes avancées.
«Au cours d'opérations offensives, les unités du groupe 'Nord' ont libéré 12 localités», a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Lundi, l'armée ukrainienne avait dit «renforcer» ses troupes combattant dans cette région russe face à la progression rapide des troupes de Moscou.
10:44
Le Kremlin dénonce une attaque visant des civils
Le Kremlin a dénoncé mardi l'attaque massive de drones ukrainiens ayant visé dans la nuit la banlieue de Moscou et fait au moins deux morts et 18 blessés, selon le ministère russe de la Santé.

«Il est important de noter que le régime de Kiev frappe des infrastructures sociales, des immeubles d'habitation», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a critiqu
Image: ats
9:42
L'Ukraine attaque Moscou pour «inciter» Poutine à la trêve aérienne
L'Ukraine a affirmé mardi que son attaque de drones massive ayant visé Moscou et sa région devait «inciter» le président russe Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne, proposée par Kiev condition préalable à d'éventuels pourparlers visant à mettre fin à la guerre.

«Il s'agit là d'un signal supplémentaire adressé à (Vladimir) Poutine pour l'inciter à s'intéresser à une trêve aérienne», a déclaré Andriï Kovalenko, porte-parole du Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation.
Andriï Kovalenko, porte-parole du Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation
Image: X
6:42
Au moins un mort et 3 blessés dans l'attaque de drones sur Moscou
Au moins une personne a été tuée et trois autres blessées mardi dans l'attaque «massive» de plusieurs dizaines de drones ukrainiens contre Moscou et sa région, a indiqué le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov.

«Pour l'heure, nous avons recensé un mort et trois blessés dans le district urbain de Leninski et à Domodedovo», deux localités situées dans la grande banlieue sud de Moscou, a indiqué M. Vorobiov sur Telegram.
This photo released by Moscow Region Governor Andrei Vorobyev official telegram channel shows a damaged apartment on the site where a shot down Ukrainian drone fell, outside Moscow, Russia, on Tuesday ...
Image: ats
5:51
Moscou visée par une attaque «massive» de drones ukrainiens
Une attaque «massive» de dizaines de drones ukrainiens a visé Moscou dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué le maire de la capitale Sergueï Sobianine à quelques heures de pourparlers en Arabie Saoudite entre représentants ukrainiens et américains.
Un drone ukrainien en approche (image symbolique).
Image: dr
Un drone ukrainien en approche (image d'illustration).

«La défense antiaérienne du ministère de la Défense continue de repousser une attaque massive de drones ennemis visant Moscou», a déclaré sur Telegram Sergueï Sobianine. Il a précisé qu'au moins 58 drones avaient été interceptés. «Les spécialistes des services de secours travaillent sur les lieux de chute de débris», a-t-il indiqué, sans faire état de victimes ou de dégâts dans l'immédiat.

Des médias russes ont diffusé sur les réseaux sociaux des images d'immeubles d'habitations touchés par des chutes d'appareils, avec des fenêtres brisées ou des trous dans des toits. Si l'Ukraine et la Russie envoient quotidiennement des dizaines de drones vers leurs territoires respectifs, la capitale russe est elle-même rarement touchée.
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Attaque de drones ukrainiens sur Moscou. Source: médias russes.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev:

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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L'appartement des Zelensky en Crimée, vendu par la Russie
source: www.imago-images.de / imago images
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Video: watson
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