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Wali, le super-sniper canadien, est rentré du front ukrainien

Wali, le super-sniper canadien, est de retour du front ukrainien

Il a combattu depuis février aux côtés des forces ukrainiennes. De retour du conflit, celui qui ferait partie des «meilleurs tireurs d'élite du monde» raconte ce qu'il a vécu.
12.05.2022, 20:1613.05.2022, 10:14
Jonas Follonier
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Il est vivant. Et de retour dans son pays, le Canada. Wali, de son vrai nom Olivier Lavigne-Ortiz, a combattu depuis des mois contre les Russes, suivant l'invitation de Volodymyr Zelensky. Roi du sniper, il s'est répandu ces dernières semaines dans les médias – notamment Bild – sur son action aussi héroïque que scénarisée. Et c'est justement au tabloïd allemand qu'il s'est livré ce 10 mai, une fois revenu d'Ukraine.

«Je ne pouvais pas dire non»

On ne sait pas qui du Bild ou de Wali donne le plus dans le sensationnel. Le journaliste se serait dirigé vers un petit pont au-dessus d'une rivière, dans une forêt reculée. «Il suit les coordonnées qu'il a reçues auparavant. C'est là qu'il doit attendre. Attendre les prochaines instructions. Puis, peu avant son arrivée, un message sur Telegram: "Je vous vois..."» Et:

«Il traverse le pont d'un pas élastique, casquette de baseball sur la tête, lunettes de soleil de sport, chemise de bûcheron et pantalon kaki»

Deux mois et demi: c'est le temps passé au front par le sniper le plus connu du monde. «Je ne pouvais pas dire non», explique-t-il au Bild. «Quand on est un guerrier, on ressent une responsabilité, ces gens se dressent contre ce qu'on croyait à l'époque être la deuxième armée du monde – ils avaient besoin de mon aide!» Wali a eu l'occasion de se moquer de ladite armée depuis...

Il a failli mourir trois fois

Accueilli par un «Bienvenue en enfer» au sein de son groupe de combat, le Franco-canadien dit n'avoir tué personne: «J’ai bien eu quelqu’un dans mon viseur une fois. Mais je n’étais pas sûr à 100% qu’il s’agissait d’un Russe. Alors je n’ai pas appuyé sur la gâchette.» Mais il a failli y passer trois fois. Selon ses dires, il a notamment dû:

  • S'extirper d'une maison où lui et ses camarades étaient enfermés au milieu d'une «grêle de balles» et d'explosions de centaines d'obus de mortier.
  • Puis, échapper à une attaque avec des munitions lourdes qui perçaient les murs en béton, passant à moins d'un mètre de lui.
  • Puis, apprendre sa propre mort après tout le monde (c'était une fausse information disséminée par Moscou).

Wali est retourné au Québec fin avril. Avant ses interventions en Ukraine, il s'était fait connaître de la planète entière en 2017, pour avoir abattu un terroriste de l’Etat islamique à 3,5 kilomètres de distance.

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