Vous avez vu Barbie ET Oppenheimer? Les différences entre les deux univers vous inspirent? Vous avez scrollé sur des mèmes Barbenheimer tout l'été? Vous cherchez l'amour? Merveilleux, on va s'entendre.
Depuis quelques semaines, la tendance en matière de rencontres est au Barbenheimer. Barbie + Oppenheimer = Barbenheimer = ❤️
Deux films sortis le même jour, deux univers bien distincts, l’un très rose, l’autre très dark, deux opposés qui ont inspiré le monde merveilleux des tendances de rencontres 2023. Sur le principe, certes, ça n’est pas nouveau (comme souvent avec les tendances à la con). C’est le nom qui est nouveau, et par effet boule de neige, la recrudescence de l'intérêt pour la chose. Les rencontres façon «Barbenheimer», c’est le fait de chercher à rencontrer quelqu’un qui est très différent de nous. Car comme le dit votre mamie, «les opposés s’attirent».
Ça signifie que si on entre dans la catégorie Barbie, au lieu de se chercher la facilité avec un Ken, un Ryan Gosling blondinet aux muscles saillants, on va se tourner vers un physicien qui fabrique la bombe atomique, un Cillian Murphy, dark, mais au demeurant très charmant. Il s'agit évidemment d'une métaphore, pour ceux qui ont vraiment besoin des sous-titres, pas la peine de chercher un partenaire pour fabriquer des machins qui explosent dans la cuisine et qui raient un continent de la carte.
Brrref, le but avec les rencontres Barbenheimer, c'est de sortir de sa zone de confort amoureuse, de s'intéresser à d'éventuels partenaires différents de ce qu'on connaît et de saisir l'opportunité de découvrir des univers qu’on ne connaît pas.
C’est surtout les plus jeunes générations qui valorisent ces différences et le fait d’oser sortir de sa zone de confort amoureuse. Selon un sondage réalisé par Tinder, pour les gens âgés entre 13 et 27 ans, la Gen Z, l'ouverture d'esprit est plus importante, avec 61 %, que l'apparence, qui ne récolte plus que 56%.
Non, évidemment, car il y a des gens toxiques partout. Quand tout oppose les partenaires, il y a forcément des clashs. Mais même les couples qui ont des centres d'intérêt similaires connaissent des tensions (et l'eau ça mouille).
Cette vague de rencontres façon Barbenheimer n'est pas née dans les salles obscures durant l'été 2023. Exemple, le prince Harry et l'actrice Meghan Markle n'ont pas attendu l'arrivée de cette tendance pour se caser (d'ailleurs, ça a l'air tendu entre eux ces temps, flûte). Idem avec je-sais-plus-laquelle-des-Kardashian et Travis Barker, on est sur une bonne définition illustrée de «les opposés s'attirent».
La tendance à chercher quelqu'un à l'opposé de soi a d'ailleurs porté d'autres noms avant Barbenheimer. Il y a par exemple eu la «tendance Filet-o-Fish», du nom du sandwich au poisson du McDo. Selon l'influenceuse à l'origine de cette théorie, on commande toujours la même chose, alors qu'un Filet-o-Fish, «ça nous sort de notre menu traditionnel et c’est pas mauvais» (ce dernier point est discutable).
Il y a aussi ce qu'on appelle les «couples golden retriever et black cat», soit l'opposition entre le gentil toutou et le cynique chat noir... En gros, rien de nouveau sous le soleil. Et, pour la énième fois, rappelons que les tendances, c'est cyclique.
Et puis bon, si cette vague de «OK, je veux rencontrer quelqu'un de la team Oppenheimer alors que je suis plutôt team Barbie» peut pousser les célibataires à sortir de leur zone de confort... Ça ne donnera sans doute pas lieu à un boom des mariages en 2024, mais ça évitera peut-être à certain(e)s de tomber sur un énième Ryan Gosling.
Vous penserez à moi quand vous irez boire un verre avec un Cillian Murphy. Enjoy!