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Illia «Golem» Yefimchyk est décédé à l'âge de 36 ans

Le bodybuilder Illia "Golem" Yefimchyk est décédé à l'âge de 36 ans
Les 64,5 centimètres de tour de biceps du Biélorusse Illia «Golem» Yefimchyk ne sont plus.image: instagram

Le «bodybuilder le plus monstrueux du monde» est mort à 36 ans

Il s'appelait Illia «Golem» Yefimchyk et on le surnommait la «bête de 154 kg» ou encore «The Mutant». 180 centimètres de muscles soigneusement atrophiés pour lesquels ce culturiste biélorusse avalait quotidiennement 16 500 calories, dont 108 sushis et 2,5 kilos de viande. Il est décédé dans les bras de son amoureuse.
13.09.2024, 06:03
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C'est sa douce Anna qui a averti la presse biélorusse, après avoir tout fait pour réanimer son mari, dans l'un de leurs appartements, à Dubaï. En vain. Illia «Golem» Yefimchyk, 36 ans à peine, est mort deux jours plus tard à l'hôpital. Une crise cardiaque serait à l'origine de son décès, qui a été annoncé jeudi.

«J'ai passé chaque jour à ses côtés, dans l'espoir que son cœur recommence à battre, pendant deux jours, mais le médecin m'a annoncé la terrible nouvelle que son cerveau était mort»
Ana, épouse de Illia «Golem» Yefimchyk

Illia fut ce que l'on appelle un culturiste de l'extrême. De la gonflette photogénique. Né en Biélorussie avant de déménager en Tchéquie, puis à Miami et enfin Dubaï, le «bodybuilder le plus monstrueux du monde» s'est très vite fait un nom, sur les réseaux sociaux, en déployant ses biscotos et ses grosses cylindrées devant plusieurs centaines de milliers d'abonnés.

Le tout, sans jamais n'avoir pris la peine de participer à la moindre compétition. Tout ce qu'il voulait, disait l’armoire à glace aux journalistes, c'était de pouvoir être «enfin remarqué». Le freluquet qu'il a longtemps été a «vu des films comme Terminator et Rambo» et voulait être «grand et musclé comme Arnold Schwarzenegger». Dans sa Biélorussie natale, au début des années 2000, un seul club pouvait accueillir ses ambitions.

Quelques bancs de musculation et un peu d'huile de coude lui permettront de prendre dix kilos de masse en une petite année. A l'âge de quinze ans, lit-on dans un magazine tchèque de musculation, Golem a envoyé «une lettre au père Noël pour recevoir des biceps de 45 centimètres».

Balèze, le cadeau.

«Je voulais être Hulk»
Golem, modestement.
Voilà la montagne de muscles, avant qu'il en ait.
Voilà la montagne de muscles, avant qu'il en ait.image: instagram

Une mission plus qu'accomplie, puisque «The Mutant», comme on le surnommait tendrement, a largement dépassé ses maîtres. Allez, quelques chiffres plutôt éloquents. A la fin de sa vie, la «bête de 154 kg» arborait un tour de bras de 63,5 cm. Son torse? 154,94 cm. De quoi passer difficilement inaperçu lorsque l'on promène son chien méchant au bout d'une chaîne.

Image
image: instagram

Pour nourrir toute cette fibre musculaire, «The Mutant» soulevait évidemment de la fonte. Mais c'est dans ses gamelles que le menu était encore plus impressionnant. On raconte que pour tenir ses objectifs, la bestiole avalait quotidiennement près de 16 500 calories, composées notamment de 108 sushis et de 2,5 kilos de bidoche.

Une prouesse, sachant qu'il évitait les cochonnailles des fast-foods. Du riz, du poulet en grandes quantités, pour rester en forme: «C'est facile d'obtenir toutes ces calories en mangeant du KFC ou chez McDonald's, mais ce serait très mauvais pour la santé». Même pas un petit écart, Golum? «Oui, une fois par semaine je vais dans une très bonne boulangerie ou chez Cheesecake Factory. Mais c'est tout.»

Par l'intermédiaire de son corps, Illia «Golem» Yefimchyk a surtout voulu montrer l'exemple, en s'imposant une rigueur et une discipline qu'il enseignait ensuite à ses supporters.

«Ma mission est d'inculquer une éthique de travail aux gens, afin qu'ils puissent surmonter leurs peurs tout en agissant avec confiance pour leur propre bien et celui de leur entourage»
Illia «Golem» Yefimchyk, dans un journal biélorusse.

Avant de migrer à Dubaï à la fin de sa vie, Illia a posé ses haltères au sud de la Floride quelque temps, histoire fuir les températures aiguisées de Prague. Il a d'ailleurs toujours «détesté l'hiver», qui symbolise, selon lui, «la paresse et la maladie».

Il m'est arrivé d'être au fond du lit et de ne pas pouvoir m'entraîner pendant un mois. Miami semblait être le meilleur endroit pour échapper à tout ça.»

Golem et ses fessiers à Miami:

Bien sûr, les amis et la famille du «monstre» ont passé leur temps à tenter de l'empêcher d'aller trop loin. Un conseil qu'il a manifestement décidé de ne pas suivre. Avant lui, de nombreux culturistes sont décédés prématurément. Citons par exemple le Brésilien Antonion Souza, 26 ans, et le Britannique Neil Currey, 34 ans.

Pour un homme qui rêvait de montrer la voie, hélas, c'est raté.

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