Halloween approche à grands pas et pour l'occasion, un mystérieux personnage a décidé de faire son grand retour vendredi 13 octobre dans le petit village écossais de Skelmorlie, à une cinquantaine de kilomètres de Glasgow. Un clown dont l'apparence ressemble terriblement au personnage de Ça, tiré du roman du maître de l'épouvante Stephen King. Sa présence est signalée depuis 2021.
L'angoisse ultime, surtout lorsqu'on sait qu'il ne sort dans les rues de cette bourgade de 2000 âmes qu'une fois la nuit tombée.
Le «clown de Skelmorlie» a fait la une des médias nationaux et internationaux en octobre: le Huffington Post, Esquire, Sky News ou encore Vice se sont emparés de cette histoire et ont tenté de comprendre qui il était.
Il a même donné une interview lunaire (et évidemment mise en scène) à la journaliste et reporter criminelle Isla Traquair, dans laquelle il parle avec un accent écossais à couper au couteau. Autre fait intéressant: ses phrases riment.
Selon Sky News, certains habitants seraient au courant de son identité, mais ne dévoilent rien. Ils veulent préserver le mystère.
Comme évoqué plus haut, le clown s'exprime, en vidéo notamment, sur sa page... Facebook. Oui, parce que c'est gentil de terrifier un village entier en s'habillant en personnage de film d'horreur, mais il ne faut pas déconner: on reste en 2023, bon sang!
On vous voit venir, bande de curieux: vous souhaitez connaître son pseudonyme sur les réseaux. Sur Facebook, il se fait appeler Cole Deimos. «Dans la mythologie grecque, Déimos est la personnification de la peur», relève le média britannique Wales Online.
Cole Deimos se présente comme un indépendant qui aurait étudié à l'école du clown. Mais les blagues ne s'arrêtent pas là. Il serait originaire de Hell (enfer en anglais), une ville américaine qui existe vraiment. Elle se situe dans l'Etat du Michigan. Dernier fun fact: il a coché la case «c'est compliqué» pour décrire sa situation amoureuse. Qui sait: ses admirateurs écossais pourront peut-être le retrouver sur Tinder?
Malgré une apparence qui crie «je vais vous tuer sous un arbre et manger votre âme», il assure qu'il n'est pas dangereux.
Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, il s'est d'ailleurs adressé aux médias qui parlent de lui et qui, pour certains, le qualifient de «clown meurtrier». Pourtant, comme rappelle la police de Skelmorlie, aucune plainte n'a été déposée pour le moment. «Laissez-moi le soin de faire de l'humour, a-t-il répondu à la presse. La seule chose qui meurt, c'est votre crédibilité.»
Il n'est peut-être pas à la recherche de sang frais, mais ses motivations restent étranges, même s'il rappelle:
Le 22 octobre, il a lancé sur les réseaux sociaux un challenge aux habitants de Skelmorlie dans lequel il les invite à se prendre en photo avec un visage effrayant dans différents lieux cultes d'Ecosse, comme le lac du Loch Ness ou le château d'Edimbourg, et à partager les clichés avec le hashtag #Skelmorlieclown.
Il a également parsemé le village d'indices, explique notamment le Huffington Post. Certaines personnes ont dès lors pu découvrir une petite boîte rouge qui les a menées à une caisse noire déposée dans le jardin partagé du village. A l'intérieur se trouve un miroir sur lequel est écrit «clown».
A défaut d'être terrifiés, une partie des villageois ont pris le jeu avec amusement. D'autres, en revanche, se montrent plus sceptiques. Cité par Esquire, un habitant a déclaré: «Qui que ce soit, il fait peur à tout le monde. Il faut l'arrêter. Quelqu'un doit lui parler avant que la police n'intervienne ou qu'il ne terrifie quelqu'un. Il pourrait provoquer une crise cardiaque.»
Que cette personne soit rassurée: le jeu devrait prendre fin après Halloween. «Et si les habitants ne gagnent pas», lui demande la journaliste Isla Traquair. Ce à quoi le «clown de Skelmorlie» répond: