Décidément, il semblerait que les scientifiques et autres instituts de sondage (de chez Wish ou les vrais) ont décidé de nous bousiller la semaine. Après nous avoir dévoilé quel jour de l'année est le plus foudroyant pour les couples, voici venir la journée - et même la saison...la moins propice à la chose. A la galipette. Au coït. Au bivouaquer dans la crevasse (stoooop Wikipédia avec votre liste de synonymes claqués). En bref: il y a en ce mois de décembre un jour qui a été déclaré le «moins propice aux relations sexuelles» - ou «The most “sexless day” of the year», en anglais dans le texte.
Bon, on vous aide à recentrer les choses: les données concernent le Royaume-Uni. Ce sont les experts médicaux de services de santé sexuelle du pays qui ont établi cette corrélation - ou plutôt, cette extrapolation. Ceux-ci ont en effet remarqué que les demandes liées à la contraception d'urgence et aux tests d'infection sexuellement transmissibles...sont au plus bas le 16 décembre. Ce qui pourrait signifier, CQFD, une baisse d'activité «galipettesque» des citoyens le jour d'avant.
Et le jour d'avant, c'est aujourd'hui, le 15 décembre. Mais d'où viendrait cette accalmie suspecte? C'est le docteur Babak Ashrafi, expert chez Superdrug Online Doctor, qui fournit au New York Post la clé du phénomène.
En fait, une partie de cette chute de motivation sous la couette est due aux radiateurs. En effet, en hiver, l'on a davantage recours au chauffage intérieur, provoquant un manque d'humidité dans l'air. En plus, si votre chaufferette a tendance à faire du bruit, c'est pas bon pour la concentration (bon, ça, c'était une note interne). En conséquence...
Ça, c'est dedans. Mais dehors, la chute des températures peut également avoir un impact sur le vagin. Comme l'explique le docteur Ashrafi, «une baisse de température peut rendre la peau et les cheveux secs et déshydratés, mais peu de gens savent que le changement de température peut également avoir un effet sur votre vagin.»
Et tout ça devait bien entendu porter un nom scientifiquement «hastagable»: il s'agit du «winter vagina».
Parmi les facteurs favorisant la sécheresse de l'intimité, l'expert cite également une perturbation des rythmes circadiens en raison de la diminution de la clarté en hiver. En conséquence, notre horloge interne, qui contrôle nos habitudes de sommeil, nos hormones, notre digestion, ou encore notre température corporelle, peut perturber la bonne mine de notre libido.
On peut également citer un manque de vitamines et davantage de fatigue en raison d'une moindre exposition au soleil. Enfin, qui dit décembre dit stress accru: obligations liées aux vacances et fêtes de fin d'année, pression pour terminer les projets annuels...
Peut-être que cette journée du «most “sexless day” of the year» sera un moyen pour ceux qui ont été victimes du «Break Up day» de se venger de ceux qui sont passés entre les mailles du filet de la rupture. Mais hurrah! tout le monde aura l'occasion de se rattraper à l'occasion de la journée internationale de l'orgasme, le 21 décembre.
(jod)