Le capitaine de l'équipe de Suisse a disputé son premier match avec Sunderland, samedi en amical face au Betis Séville. Titulaire au coup d'envoi, il a disputé l'intégralité de la rencontre et a bien failli offrir le premier but du match à Simon Adingra, mais la réussite de l'Ivoirien a été annulée pour hors-jeu. C'est finalement le Betis qui s'est imposé 1-0 en Angleterre (74e Aitor Ruibal) dans ce match sans enjeu.
Granit Xhaka in red and white 😍 pic.twitter.com/54tu4sqyo6
— Sunderland AFC (@SunderlandAFC) August 2, 2025
Au cours du match, on a revu le Granit Xhaka que l'on a toujours connu, et pas seulement dans l'attitude et la justesse technique. Car comme d'habitude, comme depuis (presque) toujours, le Suisse est apparu avec son numéro fétiche dans le dos: le 34.
Sur transfermarkt, véritable bible de statistiques du football, un onglet permet de voir les différents numéros de maillot qu'un joueur a porté durant sa carrière en club. Pour Granit Xhaka c'est simple, il n'y en a que deux depuis son intégration au sein de la première équipe du FC Bâle en 2010: le 29 mais surtout le 34.
Xhaka n'a porté le numéro 29 qu'à Arsenal et uniquement lors de ses deux premières saisons londoniennes.
Ce choix a peut-être été fait à contre-coeur, son numéro fétiche (le 34) étant déjà pris par Francis Coquelin à son arrivée. Mais lorsque le Français est parti à Valence, Granit Xhaka s'est aussitôt emparé du 34. Un numéro qu'il s'est d'ailleurs fait tatouer dans le dos et sur le bras.
Si le joueur le plus capé de l'histoire de la Nati avait choisi le 34 dès le départ, ce n'était pas le fruit du hasard. «Ce numéro était celui de la ligne de bus Riehen Bahnhof-Bottmingen que le joueur empruntait pour aller à l’entraînement du FC Bâle», rappelait récemment Le Temps.
C'est dans ce long bus articulé aux couleurs de l'espoir (le vert) que le petit Granit se rêvait en joueur professionnel. «J’ai toujours rêvé de devenir footballeur, d’avoir cette passion et cet amour pour ce que je fais, et maintenant que j’y suis, j’essaie toujours de jouer avec la même passion que j’avais à 16 ou 17 ans», racontait-il sur le site officiel d'Arsenal lors de ses premières années anglaises.
Le temps qui passe ne semble toujours pas avoir d'effet sur la volonté de ce joueur qui, à 32 ans, a décidé de poursuivre sa carrière dans l'une des équipes les plus modestes du championnat le plus difficile du monde.