
Yann Sommer considère comme «un fardeau» les nombreux déplacements loin de sa famille. Image: KEYSTONE
Le gardien de la Nati s'est récemment confié dans une interview à la NZZ. Il évoque les nombreux moments loin de sa famille, mais aussi le foot italien ou l'Euro à venir.
25.02.2024, 12:0025.02.2024, 18:17
Tout roule parfaitement pour Yann Sommer (35 ans) ces temps. Après un début 2023 compliqué au Bayern Munich, malgré le titre de champion d'Allemagne, le portier de l'équipe de Suisse cartonne à l'Inter Milan. Les Nerazzurri sont premiers du championnat d'Italie, ont battu l'Atlético 1-0 en match aller des 8es de finale de la Champions League et Sommer a déjà fêté 15 blanchissages en 24 matchs de Serie A.

Yann Sommer se plaît à l'Inter Milan. Image: keystone
Le natif de Morges (VD) s'est récemment livré dans une interview à la NZZ, à moins de quatre mois du début de l'Euro, un tournoi dont il ne sait pas encore s'il sera son dernier avec la Nati. Notre sélection d'extraits👇
Sur le foot italien
«En Italie, la passion des spectateurs est extraordinaire. Quand j'ai joué pour la première fois pour l'Inter dans un stade à guichets fermés, c'était très spécial. J'ai encore la chair de poule en repensant à notre victoire 1-0 dans le choc au sommet contre la Juventus à San Siro»
«Les gardiens italiens s'entraînent de manière très ludique, créative et ouverte. A l'Inter, on attache une grande importance à une construction du jeu soignée, dans laquelle j'ai beaucoup de contacts avec le ballon. Ça correspond tout à fait à mes idées sur le gardien moderne»
Sur les nombreux moments loin de la maison
«A l'Inter, presque avant chaque match, on passe la nuit au centre d'entraînement. On est aussi souvent en déplacement, sans compter les voyages avec la Nati. On sous-estime parfois ce que ce fardeau signifie pour les footballeurs ayant des familles et des enfants»
Sur l'Euro 2024
«Nous n’étions pas satisfaits de notre performance l’année dernière. Mais nous avons atteint tous nos objectifs et personne à l'Euro ne songera au déroulement de la qualification. Les difficultés qu'on a eues nous aideront aussi à savoir exactement ce que nous pouvons améliorer pour réussir»
Son meilleur souvenir avec la Nati?
«Les images de la victoire face à la France, à l'Euro 2021. En Suisse, les gens faisaient la fête dans les rues et cela m'a vraiment touché. Et bien sûr, je pense aussi de temps en temps au penalty arrêté face à Kylian Mbappé»
Si Yann Sommer n'a pas encore de plans après la fin de son contrat avec l'Inter Milan, en juin 2026, une chose est sûre: s'il revient un jour en Super League suisse, la seule équipe avec laquelle il évoluerait serait le FC Bâle (son club formateur, où il a joué jusqu'en 2014), a-t-il confié. De quoi faire des heureux sur les bords du Rhin et pas mal de déçus ailleurs dans le pays. (yog)
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