Voici ce qu'il s'est passé au stade Roi Baudoin après l'attentat
Il y avait 1-1 à l'issue de la première mi-temps, quand l'arbitre a renvoyé les deux sélections aux vestiaires. Le match ne reprendra finalement jamais, les Suédois, avertis de la situation en ville et soutenus par les joueurs belges, ne souhaitant (logiquement) plus poursuivre la partie.
Il fallait dès lors avertir les 35 000 spectateurs présents au stade Roi Baudoin, tout en leur expliquant qu'ils ne pourraient pas quitter l'enceinte, pour des raisons évidentes de sécurité - le stade étant à ce moment précis l'endroit le plus sûr de la ville. À l'annonce du speaker, une salve d'applaudissements, et comme l'étrange impression de revivre la soirée du 13 novembre 2015, au Stade de France.
Des chants entendus en tribunes
Dans l'attente, les supporters belges ont, à plusieurs reprises, affiché leur soutien à la Suède. C'est ainsi que des «Sweden, Sweden» ont été entonnés, aux quatre coins du stade.
«Sweden, Sweden»
Le célèbre «Tous ensemble, Tous ensemble», que l'on peut régulièrement percevoir dans les travées des enceintes sportives, a lui aussi résonné. Tout cela, sous le regard hagard de nombreux supporters suédois, encore plus marqués que les autres par la tragédie. Ils étaient 700 à avoir fait le déplacement.
«Tous ensemble, Tous ensemble»
Dans un élan de solidarité, le stade s'est aussi paré de ses plus belles lumières, celles émanant des smartphones des nombreux spectateurs, cloisonnés dans l'enceinte.
Une évacuation sous contrôle
C'est après plus de deux heures d'attente, à 23h47, une fois les abords du stade sécurisés, que l'évacuation a enfin pu commencer. Bloc par bloc, dans le plus grand calme.
Manuel Leroy, CEO de la Fédération Belge de Football, s'est exprimé au micro de la RTBF, au sujet de cette situation de crise.
Sécurité renforcée au Stade Pierre Mauroy
Ce mardi, un autre match international se tiendra non loin de Bruxelles, à Lille, en France. Il opposera les Bleus à l'Écosse sous haute surveillance, comme indiqué lundi soir par les autorités.
Dans l'Hexagone, le niveau d'alerte «urgence attentat» est activé, depuis les événements d'Arras.
Le ministre de l'Intérieur français, Gérald Darmanin, a aussi demandé que soient renforcés les contrôles à la frontière franco-belge, ce lundi soir.