Avec 15 points (dont deux buts) en 28 matchs, «Dominik Diem réalise peut-être la meilleure saison de sa carrière», rappelle ce samedi le Tages Anzeiger, comme pour mieux souligner à quel point la décision de l'attaquant de Kloten peut paraître étrange pour un joueur encore jeune et en pleine santé.
Car le Zurichois a décidé de dire stop. Terminé. Au terme de la saison, celui qui fêtera ses 27 ans en janvier ne sera plus un joueur professionnel de hockey sur glace.
Il s'est pourtant énormément entraîné pour devenir un athlète de haut niveau, et s'est beaucoup battu pour avoir la chance d'évoluer en National League, la plus haute division du pays. Alors pourquoi décide-t-il soudain de tout arrêter? Sa réponse tient en une phrase:
L'attaquant ajoute que sa décision «n'a pas été prise du jour au lendemain». Elle a longuement mûri avant qu'il l'annonce à ses coéquipiers vendredi. «Cela a été une libération», assure-t-il dans les colonnes du Tages Anzeiger, ajoutant que son départ n'a rien à voir avec l'équipe et le club. «J'ai été très bien accueilli et je me sens bien à Kloten. J'ai tout ce qu'on peut souhaiter. C'est une décision purement personnelle.»
Le meneur de jeu de Kloten «aurait pourtant pu prolonger sa carrière de quelques années et gagner un salaire à six chiffres par saison», assure le quotidien zurichois. Dominik Diem le sait très bien. Mais il a décidé de donner la priorité à son épanouissement personnel. «La vie d’un joueur de hockey professionnel n’est pas pour moi. C'est davantage une question de business que de plaisir comme lorsque j'étais jeune. Or il est plus important pour moi de trouver quelque chose qui me plais.»
Diem va terminer la saison puis partir en voyage, pourquoi pas en Asie du sud-est, une partie du monde qui a piqué sa curiosité. Quand il reviendra en Suisse, il occupera certainement un poste dans un bureau, peut-être au sein de la compagnie d'assurance dans laquelle il effectue actuellement un stage. Il travaillera ainsi aux heures de bureau et pourra partir plus souvent en week-end. Surtout, il pourra organiser ses loisirs comme il le souhaite. Pour Dominik Diem, cette liberté n'a pas de prix.